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inspecteur morvandieu
40 abonnés
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0,5
Publiée le 4 avril 2024
Ingénieur agronome, Jean-Marc Thibault est le créateur d'une espèce révolutionnaire de vaches. Pour cette raison, il est mis au secret par des ministres de la République. La comédie de Guy Lefranc est le type-même du nanar des années 60 pour lequel toute une classe d'acteurs a beaucoup oeuvré,spoiler: les Roger Pierre (ici en détective privé), les Darry Cowl (espion américain) ou les Francis Blanche (son concurrent russe) . Le film est d'une telle nullité qu'il en devient jubilatoire. Les personnages, stupidesspoiler: -la palme à Henri Salvador dans le rôle d'un gendarme grimaçant et crétin repoussant les limites de l'infantilisme!- se plient à une intrigue d'espionnage très animée et très grotesque, qui ne se prolonge qu'à coup de rebondissements calamiteux. Un régal!
Les dialogues sont à l'avenant et les comédiens cabotinent, se fourvoient sans scrupule. Une séquence résume l'esprit du film: lorsque Francis Blanche affirme au gendarme Henri Salvador qu'il est un touriste suisse du canton de Vaud, un meuglement ponctue sa phrase.... Fumisterie ou vrai genre?
Francis Blanche (agent russe Ivanov) écoute les secrets français à l'aide d'une sorte de pissotière, Jean-Marc Thibault (inventeur de la vache a 200 litres de lait par jour) se voit obligé par Sarkozy, car Estonius a raison on dirait Nicolas a différé son voyage de noces. Darry Cowl est quant à lui un agent secret indépendant recruté par les Américains (sic). Fausse barbe, faux agents secrets, sosies, faux membres de familles, rien ne nous est épargné dans cette farce ma foi très agréable.
Les malabars sont au parfum est un film de 1966 avec un bon nombre de très bons acteurs de l'époque. Henry Salvador épate dans ce film, il joue très bien. Bon à la base c'est une comédie de boulevard et cette farce a été transcrite à l'écran. A l'époque il y a avait la guerre froide et utiliser des espions de chaque bord, part d'une bonne idée. L'espionnage français, russe et américain. Il y a de belles scènes hilarantes, mais certes on s'y perd dans ce film et à force de farces on attend la fin, on attend la finalité de l'histoire. Mais bon il est sympa quand même, ce petit film.
Pour quelle raison étrange ce film de Guy Lefranc (Le réalisateur de Knock, quand même !) n'est-il pas plus connu ? Car un film qui se regarde jusqu'au bout dans la bonne humeur ne saurait être mauvais. D'autres films ont été élevés au rang de film culte (par qui je vous le demande un peu ?) alors qu'ils sont moins bons ! Francis Blanche et Darry Cowl sont au mieux de leur forme, et puis il y a la très belle Christiane Minazolli que l'on retrouvera 9 ans plus tard dans… Histoire d'O. Sinon c'est du délire qui s'assume complètement à un rythme d'enfer. Evidemment c'est lisse et familial et on pourra regretter l'apparition assez mauvaise d'Henri Salvador, mais pourquoi bouder son plaisir ? Au titre des curiosités, le titre assez débile fait référence à l'expression "être au parfum" popularisé en 1965 par l'affaire Ben Barka et on remarquera par ailleurs que l'acteur Henri Labussière qui joue le rôle du ministre de l'intérieur ressemble étrangement et rétrospectivement à …Nicolas Sarkozy ! (la coiffure, le profil, l'expression, la taille et même les tics), en voilà une chose qu'elle est bizarre !.