Avis : Sous surveillance - Page 2

Histoire haletante ....
Scénario et réalisation très soignés servis par d ' excellents acteurs globalement Comme bien souvent avec Robert Redford......

Redford a fait mieux auparavant à la réalisation mais il est très bon ici en tant qu'acteur autour d'un excellent casting. Très bon film d'espionnage.

Bravo Robert Redford de nous offrir un film intègre plein de suspense avec des bon rebondissements.
On avance avec nos héros jusqu'au bout du film au fur et à mesure des découvertes de notre journaliste très bien interprété.

Je n ai rien compris dans ce chef d'oeuvre. Malgré un bon casting, le film est creux, sans intérêt. Shia LaBeouf qui s en sort bien. Pas intéressant.

Bien dans son ensemble. Un très grand casting. Redford assure en acteur comme en réalisateur. Le sujet traité est intéressant. Une jolie fin.
Gare au titre, il y a peu de suspens mais on fini pas s'accrocher au rythme.

Sous Surveillance est un film vraiment réussi, qui renoue avec les films politiques des années 70’s dans sa documentation et sa précision. Robert Redford revient en forme.

Robert Redford qui nous spoiler: refait le coup de Spy Game

un très bon momente mélant Journalisme et mise au vert
on s'ennuie pas, et la vérité remonte toujours comme une bulle d'air dans l'eau à la surface.

On ne peut pas reprocher grand-chose à l'histoire en elle-même, les rebondissements passent plutôt bien, le tout est globalement un minimum solide, bref il n'y a pas de réelle "faute" dans ce film.
Peut-être si, en revoyant quelques éléments. Déjà virer ce sous-acteur qu'est LaBeouf, définitivement, ce n'est pas possible d'avancer dans un film avec une merde pareille, sincèrement ; ensuite ba si le problème de cette histoire, bien qu'elle soit solide, est qu'elle réduit le film à une simple description, d'une histoire, de personnages, sans jamais aller en profondeur des choses, sans jamais s'intéresser au vrai problème (qu'on aurait pu espérer envisager avec l'intro), simplement la petite destinée de petits personnages, alors que derrière tout ça il y a quelque chose de grand, et on s'en désintéresse totalement.
Enfin Redford me confirme les craintes que j'ai quand un réalisateur se filme, je ne mets pas en cause son talent, mais vu son personnage, sa petite idéologie anarchiste tempérée, petit gaucho de bas-étage, et sa morale à la noix qui va avec, on s'en fout.

Et n'est-ce pas malsain de voir un homme qui fait 70 balais avec une fille de 11 ans qu'il prétend être sa fille ? Rien que pour ça dans un souci de réalisme il aurait pu choisir un acteur, parce que franchement...
Enfin à l'heure où l'humain se perd dans pas mal de considérations, plus rien ne nous étonne faut croire.

Même si dans l'ensemble , le film est plutôt agréable , bien réalisé, Redford ne sait pas quel film faire , il part sur le film engagé pour finalement basculé sur le policier . Autre souci , les personnages assez insipides . Bon sinon des activistes écologiques anti capitaliste avec du botox c'est un peu fort de café .

Douè et ambitieux, Ben Shepard n'est rien d'autre qu'un petit journaliste local et pourtant cette fameuse affaire de la banque du Michigan, avec ses militants en mouvement pour la paix mais aveuglès par le principe, ne se prèsente pas tous les jours! L'histoire implique à la fois ce jeune reporter, un ex-militant poursuivi depuis trente ans par le F.B.I et le système que l'on ne peut pas fuir! En ancien activiste des seventies devenu avocat, Redford fait le job sans surprise mais avec conviction même si Shia LaBeouf vole facilement la vedette! Une distribution royale pour ce thriller bien fait! Manque juste une vraie densitè! Pas un grand cru, toujours est-il que sur le fond, certains passages sont rèussis tels que le face-à-face entre LaBeouf et Susan Sarandon ou les retrouvailles dans une cabane entre Redford et Julie Christie! Ah, si Redford avait pu convaincre Dustin Hoffman pour jouer le rôle d'un ancien membre! Ça aurait ètè sympa à voir...

Le dernier film est excellent pour son scenario, les acteurs, les paysages. Un grand film d'action que je conseille à tous les cinephiles qui aime Redford dont je fais partie.

Contrairement à bon nombre de ses pairs dont l'engagement artistique rime avec stratégie de carrière, Redford est toujours concerné par ce qui se trame autour de lui. Les actions commises par son gouvernement l'inspire encore aujourd'hui. Dans cette chasse à l'homme des membres d'un groupuscule américain terroriste des années 70, Redford tire à vue sur un nouvel acteur d'une histoire baignée dans l'injustice et l'oppression ; le journalisme. Dans quel film aujourd'hui entendra-t-on que le journalisme est mort ? Dans quel film aujourd'hui, cette profession est réellement pointé du doigt compte tenu de son importance et de la rigueur à la fois morale et professionnelle qu'elle devrait pratiquer ? Comme un trait d'union avec ses films contestataires des années 70 (Les trois jours du Condor ...), "Sous surveillance" est le cri du cœur d'un vieux lion enragé et toujours pas à bout de souffle. Et c'est tant mieux, car le cinéma c'est aussi et surtout ça ; remettre en question la société et le système en racontant une histoire. Bizarrement, la presse (En France tout du moins) n'a pas trop apprécié le film. Surprenant ...

Sur une base de thriller très classique (un fugitif traqué par le FBI), le film se charge au fur et à mesure de mélancolie et devient une sorte de rétroviseur dans lequel l'acteur et réalisateur Robert Redford se regarde avec lucidité et tendresse. Le film est un puzzle qui se reconstitue en se doublant d'un jeu de pistes qui sillonne le quart nord-est des É interroge en creux les notions de renoncement, de résignation et de retour à la norme, en invoquant avec hypocrisie et lâcheté les liens de la famille et l'inconscience de la jeunesse. Et, du coup, il manie avec finesse ce paradoxe étrange qui lie optimisme (le happy end incontournable, qui prouve toujours la frilosité des producteurs et l'influence des valeurs maison) et pessimisme (la possibilité même du happy end étant directement liée à l'abandon final et définitif des dernières utopies, le signe le plus tangible qu'on est enfin devenus adulte et vieux). On sait gré au beau blond (qui a, somme toute, de beaux restes) de ne pas jouer les héros et de camper avec modestie et justesse un homme au soir de sa vie, qui fut mouvementée, pensant quelque part à passer le témoin, à sa petite fille qu'il doit élever seul comme au jeune journaliste, opiniâtre et intelligent. En pariant sur la qualité et l'intensité des dialogues, ainsi que sur la rigueur de la construction d'un récit qui sait tenir en haleine, en dépit de quelques longueurs, Sous surveillance demeure un film honnête et prenant. On ne lui en demandait pas davantage.

Elles étaient mère et fille dans "Arbitrage", sympathique thriller avec Richard Gere sorti il y a quelques mois. Elles jouent également ensemble dans ce film même si elles ne s'y croisent jamais. Je veux bien entendu parler de Susan Sarandon et Brit Marling, jolie blondinette au regard craquant. Ici, c'est un autre genre de suspense mais tout aussi palpitant avec cette traque à l'homme menée sur un excellent rythme. Le toujours bien conservé et souriant Robert Redford nous montre en effet que son talent est intact, que ce soit devant ou derrière la caméra. Le canevas de cette aventure n'est pas des plus originaux mais il fonctionne à plein, faisant de "Sous surveillance" un solide exercice de style.

Les convictions politiques et écologiques de Robert Redford sont désormais bien connues et constituent même une bonne partie de sa renommée actuelle, le sémillant septuagénaire ne pouvant plus désormais jouer les G atsby de manière crédible même si nous verrons plus loin notamment à propos de ce film qu'il n'a jamais vraiment renoncé à véhiculer l'image du playboy aux cheveux dorés. S'intéressant à la destinée des "Weathermen" groupe radical d'extrême-gauche des années 60 dénonçant l'engagement de l'oncle Sam au Vietnam on attendait de sa part une filiation plus marquée de son film avec le méconnu mais très réussi "A bout de course" de Sidney Lumet (1988). Mais on tombe très vite de haut tant Redford et son scénariste Lem Dobbs se perdent à force de vouloir jouer sur plusieurs tableaux en même temps. Si le fond de toile est bien politique, la transposition de l'action plus de trente ans après les faits permet de mettre sur pied une course poursuite qui fait rapidement basculer le film dans le genre thriller. A partir de là, Redford tente pendant tout le film de réactiver l'image de lui-même qu'il avait imprégné dans l'imaginaire des spectateurs à travers deux de ses rôles les plus emblématiques "Les trois jours du Condor" de Sydney Pollack (1975) et "Les hommes du président" d' Allan J Pakula (1976). S'il confie par délégation le rôle du journaliste Bob Woodward à un Shia Laboeuf terne au possible, il se réserve bien sûr le rôle du Condor. Au passage Redford a sans doute oublié qu'il a désormais 76 ans et que le voir avec une fille de 13 ans frôle parfois le pathétique pour ne pas dire le ridicule. Il fait pourtant des efforts et demande à son chef opérateur de réaliser des acrobaties pour tenter de donner le change en le filmant le plus possible de dos et en plan moyen pour éviter que la dure réalité ne le rattrape. Décidément, au contraire de son ex-complice Paul Newman, le beau Robert n'arrivera jamais a accepter le temps qui passe en tout cas devant la caméra. Dans aucun de ses films depuis qu'il a passé le cap de la soixantaine ("L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" 1998), il n'a renoncé à son statut de séducteur. Cette obsession le poursuit jusque dans un film qu'il voulait militant et qui du fait de cette pollution tourne à l'hagiographie d'une star vieillissante assise devant son miroir telle la méchante reine de "Blanche Neige" à pleurer sa jeunesse envolée. Il aurait été préférable à coup sûr que Redford renonce à apparaître dans le film , il y aurait beaucoup gagné en sérénité pour sa réalisation. Reste donc un film à suspense un peu mou qui nous procure juste le plaisir de voir sur l'écran Julie Christie, Nick Nolte et Susan Sarandon qui se rappellent tous à notre bon souvenir. Pour ce qui est du message c'est un peu raté car perdu dans sa quête narcissique Redford ne s'est peut-être même pas aperçu que son personnage était l'emblème de la vacuité des combats de jeunesse que celui-ci finit par regretter pour ne pas avoir consacré assez de temps à sa progéniture. Dommage.