Avis : The Spectacular Now - Page 2

J'ai un avis mitigé sur ce film. D'un côté, il nous dépeint, contrairement aux autres films, la vie pas rose du tout d'un adolescent qui ne réussit pas et choisit de ne pas réussir, qui a des problèmes divers, etc et je trouve qu'il met bien en scène la vie des adolescents américains (étant donné que j'y ai habité et que j'en ai côtoyé, je me permets cette remarque). Mais d'un autre côté, j'ai eu du mal à accrocher, car tout comme Boyhood, il n'y a pas vraiment de fil conducteur...

Coup de cœur total et bien plus ! Je ne pourrais pas mieux dire que Peter Travers de Rolling Stone Magazine : « Hits you like a shot in the heart » (« vous frappe comme un tir en plein cœur »). Il a vraiment réussi en une phrase à décrire l’impression que j’ai ressentie.

Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.

C'est un film sincère, vrai, sans fard. Ce n'est pas un de ces films qui laisse une forte impression, mais quand je suis sortie de la salle de cinéma, j'étais comme apaisée.

Le film est simple, envoûtant malgré quelques lenteurs ,il ramène un peu de fraîcheur .Miles teller dans un rôle qui lui va bien ,shailene woodley dans la simplicité bref un film a voir pour passer du bon temps !

Ce film est un bijou de sincérité et d'authenticité. Sans effet de style percutant, sans volonté grandiloquente, le film aborde un thème simple, mais bien plus profond qu'il n'y paraît.

Au final, The Spectacular Now est totalement bouleversant. Un film très beau, magnifique, comme on en voit finalement peu dans une vie, d'un point de vue émotionnel. A voir absolument.

Très joli film, juste, sobre et remarquablement joué par les deux jeunes acteurs principaux. On ne peut être que ravis de vor un petit film indépendant américain dans une grande salle sur les champs Elysées à Paris. Bravo les distributeurs et vive le cinéma !

il s'appelle Sutter Keely et il a dix-huit ans! Comparè à d'autres adolescents, il n'a pas encore vècu beaucoup d'èpreuves! il a eu des soucis, bien sûr mais on en a tous! Mais la rèelle difficultè dans sa vie, la rèelle èpreuve, c'est lui! Ça a toujours ètè lui! spoiler: D'aussi loin qui se souvienne, Sutter a toujours eu peur! Peur d'èchouer! De laisser tomber les gens! De blesser les gens! D'être blessè...il croyait qu'en gardant ses distances et en pensant à d'autres choses et à d'autres gens, il oublierait sa peur et rien ne pourrait lui arriver! il a foirè...il a fermè la porte à la douleur mais à tout le reste aussi! Au bon et au mauvais! Jusqu'à ce qu'il ne reste rien! L'instant prèsent, c'est bien mais ce qui est super, c'est qu'il y en a un autre de demain! Et Sutter commencera à les vivre à fond
[...] Un ton diffèrent dans le teen-movie indèpendant d'aujourd'hui où chaque scène, chaque moment entre Sutter et Aimèe parait riche d'enseignements! Toutefois, ici, à l'inverses d'autres teen-movies indèpendants, tout paraît maîtrisè au niveau de l'interprètation! Dans les rôles principaux, Miles Teller et Shailene Woodley sont confondants de naturel et à la hauteur de nos attentes! ils crèvent l'ècran et on ne peut qu'être admiratif devant leurs prestations! La nouvelle gènèration du cinèma amèricain, c'est un peu eux! Prix spècial du jury des meilleurs acteurs au Festival de Sundance, "The Spectacular Now" leur doit beaucoup et sachons reconnaître qu'ils deviendront grands par la suite...

L'année 2013 s'ouvrait avec la pépite « Le Monde de Charlie », crème du ciné indé US autour du monde des adolescents. Rappelez-vous, le film de Stephen Chbosky ciblait avec habileté son public, malgré sa thématique, plutôt du côté des adultes. « The Spectacular Now » est le « Monde de Charlie » 2014, un petit bijou du ciné indé américain comme on aimerait en voir plus souvent.

Du déjà vu. Une histoire d'amour entre deux ado différents qui s'apprennent la vie et s'entraident, il faut avoir de la suite dans les idées pour en faire son scénario. Ici, c'est raté. Le film est plat, aucune surprise, le jeu d'acteur est plus que moyen. A voir en DVD.

Il y a un an, j'avais découvert l'excellent "Monde de Charlie" qui traitait du même thème avec autant de sincérité.
Ici, le scénario est un peu différent même si la morale est globalement identique. Ce qui est fabuleux, c'est que l'on assiste à une réelle évolution des personnages. Sutter est un jeune homme qui alterne fêtes, copines et alcool toute la journée et cela se ressent au niveau de ses résultats scolaires qui sont loin d'être rencontre par hasard une jeune fille Aimee qui est d'apparence tout l'opposé de lui, bonne élève et passionnées par la lecture.

Mais au fur et à mesure de leur rapprochement puis de leur idylle, le spectateur se rend compte qu'ils ont de nombreux points communs comme leurs difficultés familiales qui constituent la majeure partie tragique du film montrant le grand talent de ces jeunes acteurs qui se hissent dans la cour des grands. Pendant 1H30, on assiste à un mélange de tristesse et de mélancolie difficile à expliquer mais qui se dégage principalement des deux acteurs. L'alternance entre des moments heureux d'amour lorsqu'ils se livrent à leur première relation sexuelle ou plus dramatique lors de la dispute dans la voiture qui provoquera un accident de la route , permet de montrer différentes tonalités et donc une assez grandes variétés de scènes ....
La suite sur le blog !

Vous avez aimé "It's about time" ?! Passez votre chemin devant "The spectacular Now" !
Prévisible, mou et interminable sont les trois meilleurs adjectifs pour décrire le film.

Outre l'histoire faussement originale au début, on a du mal à croire au jeux d'acteur du petit couple qui laisse vraiment à désirer.

Sans oublier que le héros de 18ans, comme tout les jeunes de son âge, est alcoolique... Logique.

On notera d'ailleurs que le réalisateur a oublié toute la partie "alcoolisme" de ses personnages.

En bref, fuyez !

Aucune empathie pour Sutter et pourtant toutes les émotions m'ont atteinte. Un drame adolescent intelligent et brillamment interprété ! (Et puis "Song for Zula" de Phosphorescent m'a achevée... !)

The Spectacular Now de James Ponsoldt s'est surtout fait connaître pour avoir fait sensation dans quelques festivals dont celui de Sundance en 2013 où il a remporté le prix spécial du jury des meilleurs acteurs pour le duo Miles Teller et Shailene Woodley, cette surenchère d'éloges fut un peu comparable à celle qu'avait eu Fruitvale Station (en moins forte peut-être) qui avait reçu quelques prix assez prestigieux notamment le grand prix du jury et du public à Sundance (encore lui) ainsi qu'un prix à Deauville et à Cannes. Dans le cas des deux films, inutile de dire qu'on en attendait beaucoup et toujours dans le cas des deux films, nous quittons la salle (ou salon), déçu. Certes le film de Ponsoldt et de Coogler se laisse regarder avec plaisir (et intérêt) mais ce qu'on nous avait promit n'est pas là, les nombreux avis concernant The Spectacular Now promettait un film frais et nouveau dans le traitement des personnages et pourtant je n'ai pas été transporté plus que ça... pas au début en tout cas.
Le début, ou plutôt les 45 première minutes, m'ont un peu (voire beaucoup) fait ch*er, j'ai un peu bloqué devant tout ces personnages en somme très classiques et dont le traitement psychologique inexistant ne me permettait pas de m'identifier à eux, alors bien sur ce n'est pas cliché (encore heureux) mais franchement, le mec fêtard buvant et s'amusant pour oublier un peu ses problèmes (familiaux) et la fille timide ayant elle aussi une famille un peu m*rdique, qui vont se rencontrer et s'aimer, c'est déjà vu, c'est même le sujet de la quasi-totalité des teenage movies. La love story à laquelle on assiste ne m'a pas touché et encore moins intéressé et ce n'est pas la mise en scène, un peu molle (malgré une belle photographie), qui a changé quelque chose. Reste un aspect "improvisé" et "vrai" (que l'on retrouve dans beaucoup de films indés) chez les acteurs qui rend bien, à ce niveau-là, rien à dire, c'est très bien interprété mais ce n'est pas assez pour éveiller mon intérêt.
En revanche (bah oui sinon j'aurais pas mis une telle note), la deuxième partie m'a beaucoup surprise, on passe assez brutalement de quelque chose de basique à un film étonnamment sombre et dense, ce qui était alors effleuré dans la première partie, prend vraiment une place importante dans la seconde, je parle bien sur du besoin de Sutter (Miles Teller) à revoir son père, et lorsque cette scène de rencontre survient, spoiler: la joie laisse place à la déception, la déception de voir que son père n'est qu'une épave réfugié dans un bled paumé et alcoolique, qui plus est.
D'ailleurs, le thème de l'addiction à l'alcool gagne aussi en profondeur grâce à une idée que l'on retrouve notamment dans La Bête Humaine de Zola qui est que "si mon grand-père et mon père était alcoolique, alors cela aura des répercussions sur ma personne", un concept vraiment intéressant tant il crée une empathie pour le personnage concerné, ici, Sutter.
Heureusement, donc, qu'il y a cette seconde partie pour rattraper la première, beaucoup trop décevante par rapport aux dires de la critiques présentes lors de Sundance, son manque d'originalité que ce soit dans le déroulement de l'histoire voire dans celui de la mise en scène rendent ces 45 premières minutes chiantes, on se fout (enfin je me fous) de ce qui se déroule sous mes yeux, le désintéressement le plus complet, on retiendra donc quelques scènes de la seconde partie émotionnellement fortes et sincères ainsi qu'une très bonne prestation d'acteurs.
Rien de très "spectaculaire"...

Miles teller porte "the spectacular now" à lui tout seul, dommage qu'à cette époque là, la jeune Sharlene Woodley manque d'épaisseur car l'actrice d'aujourd'hui aurait certainement amené plus de charme. Finalement, Il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent, on s'ennui énormément mais quand on fait le bilan du film, on se dit qu'il y a quand même un message (dixit les dix dernières minutes). A voir pour les courageux !

Tout en finesse, souvent inattendu dans ses développements, parfaitement interprété par un jeune couple d'adolescents surprenant de justesse, et enrichi de seconds rôles attachants, ce film tient la gageure de nous en remontrer dans le "film d'apprentissage", si souvent exploré et presque toujours galvaudé par un cynisme de mauvais aloi quand il ne s'agit pas d'humour à deux balles. L'émotion qui imprègne de bout en bout cette histoire nait d'un regard, d'une phrase, ou de la fragilité des personnages jamais soulignée mais, au contraire, toujours évoquée avec une grande pudeur.