Un film fort en émotions dans lequel une petite famille orpheline du papa voue une passion quasi mystique à un arbre magnifique, symbole d'un père défunt. Certains s'y ennuieront. D'autres apprécieront le scénario, le jeu subtil des enfants et Charlotte Gainsbourg, parfaite dans son rôle de maman déroutée, esseulée mais toujours très sensuelle.
C' est un beau film simple sur l 'ame la vie qui continue après des drames et la complexité d ' aimer après un deuil sans blesser ses enfants et se perdre soi meme . Cet arbre australien magnifique objet d' amour filial et de discorde ancre notre réflexion sur l' impermanence des choses ... il est important d' aimer les autres et tout de suite sans attendre demain . la petite fille est sublime en plus de jouer extrèmement bien.
Le film commençait bien on nous présentait cette famille américaine modéle et bien propre et tout et tout.Puis ironie du sort le père meurt et laisse derrière lui sa femme et ses trois enfants, sa maison et un arbre.L'idée semblait originale.Mais voilà le hic une fois la trame mise en place le film perd de saveur et devient rapidement fade voire mievre.Le scénario n'arrive pas à se renouveller et tombe dans le cliché de la femme seule qui aime un nouvel homme qu'elle fini par quitter.L'arbre n'est qu'un prétexte, d'ailleurs il ne que peut évoqué.Dommage car charlotte gainsbourg joue bien et essaye de sauver un peu l'histoire en apportant plusieurs petites notes d'émotion.Et l'arbre et bien il n'est qu'un prétexte voir un symbole de départ où s'appuie "l'intrigue" du film.
Julie Bertuccelli signe un très beau film sur le deuil, sans cesse en équilibre délicat dans sa gestion du surnaturel, qui doit beaucoup aux éclatantes Charlotte Gainsbourg et Morgana Davies. Émouvant mais jamais larmoyant.
Très beaux paysages, jolie musique, interprétation impeccable (doublage de Charlotte un peu moyen quand-même). Cependant, pas d'idées novatrices dans ce film, on parcourt les clichés de la femme devant survivre à la suite de son veuvage. On ne s'ennuie pas vraiment mais presque.
Un joli film mais sans grand intérêt, ormis pour les fans de Charlotte, égale à elle même (sublime de nonchalance). Quelques moments émouvants et bien filmés. Les amateurs de fantastique n'y trouveront pas leur compte puisque ce film n'appartient pas du tout à ce genre, mais traite du deuil et des façons diverses de le porter au sein de cette famille.
Film anglophone fait par des Français, c'est raté!! Très jolie photographie, bel arbre inquiétant mais très mauvaise et très peu naturelle Charlotte Gainsbourg qui surjoue en s'efforçant laborieusement d'avoir un accent d'Oxford. C'est pénible du début à la fin, elle en fait des tonnes à chaque réplique, elle devrait revenir à sa langue maternelle (mais c'était moins gênant dans Antichrist mais le réalisateur est nettement meilleur et sans doute plus anglophone).
Un film un peu décevant. Si la première heure a tout pour conquérir le cœur du spectateur, Julie Bertuccelli désamorce toute l’émotion portée par son récit en trainant un peu trop en longueur son histoire. Pourtant elle réussit à capter de vrais moments de sincérité, et les acteurs sont tous plutôt bons. Mais son film est trop lourd, reste trop ancré dans la psychologie. Et au vu de la tournure discutable que prennent les évènements de l’histoire, on ne comprend pas bien où elle veut finalement en venir avec son arbre. Plus de mystère, et donc plus de poésie, aurait donné plus d’ampleur à ce triste mais beau morceau de vie.
Il y a un peu de psychologie de comptoir dans cet Arbre. Quelque chose de facile et de gros qu'on aurait aimé voir plus subtile et discret. Les étapes du deuil de cette famille n'a de ce fait rien de bien original. Mais passons. Le film n'est pas dépourvue de belles qualités qui se suffisent pour en faire un "joli" film. D'abord, Charlotte Gainsbourg qui toujours insuffle force et fragilité avec cette manière qui lui est propre. Ensuite grâce au jeu très abouti de la jeune Morgana Davies, jolie petite tête blonde au caractère bien trempée. Enfin par une photographie tout en poésie qui film cet arbre tentaculaire avec inspiration. Et pour clore le tout, l'alchimie parfaite entre ce film et son visuel avec la sublime chanson de Cinematic Orchestra, To build a Home.
Un film qui aborde avec sensibilité deux thèmes intéressants : le chamanisme australien (sans le nommer) dans son rapport avec la nature et le deuil. La mise en scène donne vie à l'arbre, personnage principal et rend avec finesse et légèreté, l'aventure introspective de cette famille touchée par un profond chagrin. Le casting est impeccable et Charlotte Gainsbourg confirme définitivement ses qualités de grande actrice.
Julie Bertuccelli nous emmène en voyage dans une Australie de carte postale, pour y vivre un drame humain très intense en compagnie de Charlotte Gainsbourg, en état de grâce dans ce rôle d’une jeune veuve qui se retrouve seule à élever ses quatre enfants. Un film qui aborde avec un humour, une finesse et une sensibilité incroyables les thèmes du deuil, de la nature, de la famille recomposée et, plus simplement, de la joie de vivre. Ceci nous rappelle à quel point l’Homme est infiniment petit dans l’immensité de l’univers. Mention spéciale à la jeune Morgana Davies qui a un bel avenir car il est rare qu’un enfant de huit ans joue aussi vrai dans un film !
Magnifique film d'une douceur remarquable, sur un sujet (faire son deuil) finement évoqué. La prestation de Charlotte Gainsbourg est géniale, cette actrice, qui s'affirme de film en film, est lumineuse, juste, douce comme le film. Les enfants sont très bien interprétés, on dirait que cette famille a toujours existée tant le casting est parfait. La mise en scéne est subtile, les prises de vues très belles, impressionantes, la bande-son colle parfaitement au film. C'est un très beau film, j'ai adoré !
La bande annonce est plus émouvante que le film entier. La petite fille joue très bien mais Charlotte Gainsbourg fait du Charlotte Gainsbourg. Je m'attendais à vois quelque chose proche des films de Claire Denis mais on en est loin. L'idée initiale de réincarnation du père en arbre est mal utilisée si bien que l'on se retrouve devant un film qui traite du deuil de façon très classique.