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Un visiteur
3,5
Publiée le 13 août 2010
En voyant la bande annonce je m'attendais à de la poésie et du charme, de la magie et de la naïveté... Le début est à la hauteur de mes espérances, on est pris par la beauté et la légerté, mais petit à petit, elle s'évapore, ne prend plus. Charlotte Gainsbourg manque de sincérité, la mise en scène s'étiole et on passe en coup de vent sur les enfants exceptée la petite simone. On comprend que Charlotte n'est pas bilingue et qu'elle a fait de son mieux. Le lien qui la lie avec ses enfants est tantôt incroyablement touchant, tantôt ridiculement pathétique. Elle avait pourtant cette grâce pudique et révoltée, l'impression qu'elle dégage finalement est tout autre.
On imagine dans le livre (je ne l'ai pas lu), que le récit est raconté de multiples point de vue: simone et Dawn, pourquoi pas l'arbre, les enfants, mais on s'enferme derrière celui de Dawn.
Les plans de coupe des paysages n'appuient pas la narration, c'est bien beau, de montrer un bébé kangourou dompté, un ciel de coton (bon par moment la musique soutient l'émotion), mais il ne suffit pas de longues séquences étirées pour en faire un beau film.
Malgré cela, j'ai tout de même passé un agréable moment, merci l'australie.
Un film sur le Deuil plein de vie, Julie Bertuccelli nous surprend de nouveau avec une histoire simple qu'elle raconte de façon extraordinaire, inattendue. Elle brode son histoire, et grâce à sa profondeur, sa précision, elle réussi à nous faire rire et en même temps à nous toucher. Une cinéaste rare qui va loin tout en restant toute proche de nous spectateurs. Charlotte d'une grâce et d'un talent fou, une petite fille incroyablement juste, tous les autres acteurs aussi bons, une image sublime et un Arbre qui trône sur ce monde solaire, au final une grosse piqure de joie de vivre.
cet arbre là est australien et donne lieu à une très belle histoire joliement contée et fort bien mise en scène même si on pressent parfois trop bien la suite des événements.C'est lui le véritable héros du film, ce qui n'enlève rien au talent de Charlotte Gainsbourg, mère de famille très convaincante.
Malgré un excellent jeu d'actrices de Charlotte Gainsbourg et Suzanne sa fille dans le film, je n'ai pas réussi à me mettre dans ce film. De jolies images, une jolie histoire mais une lenteur et un scénario un peu creux ou peu exploité pour que j'en ressorte satisfait.
Le film de Julie Bertuccelli est une superbe réflexion sur le deuil, qui parvient à relever un défi : celui de ne pas être trop plombant ou trop sombre. La réalisatrice a su donner à son film du début à la fin assez d’air pour que le spectateur ne se sente jamais oppressé par la gravité du sujet. En posant l’arbre au centre du film, la réalisatrice déploie toute un éventail de symboliques qui s’étalent comme des racines, mais sans cliché ou sans excès. L’interprétation est de qualité du côté de Charlotte Gainsbourg, et exceptionnelle du côté de Morgana Davis. Un film à la force créatrice indéniable.
Gentillet mais pas indispensable. Une histoire sans grande surprise, et des acteurs pas toujours très convaincants hormis la petite fille qui, elle, est excellente;
L'histoire d'une famille qui est en deuil à cause de la mort du père. Certains essayent de l'oublier et d'autres tout le contraire. L'arbre d'après la petite fille est l'âme de son père. Une histoire touchante qui est joué avec de véritables acteurs surtout Charlotte Gainsbourg, la mère et Morgana Davies qui joue le rôle de la petite fille pleine de volonté avec ses propres opinions. Cette dernière se battra jusqu'au bout pour garder son arbre en vit même s'il est en train de détruire leur maison petit à petit. Le scénario est très bien et nous tiens jusqu'au bout du film. Un 4/5 bien mérité, bien que j'aurais pu mettre plus si le film était plus émotionnel que ça.
Le directeur général du festival de Cannes sait bien choisir ses films, L'arbre fait un parfait film de clôture du plus grand festival de cinéma du monde. Il est de ces films où l'histoire a tout d'un quotidien banal mais se retrouve soudain magnifié par l'œil d'un auteur. Cet auteur est Julie Bertucelli qui s'attaque à un sujet difficile mais ordinaire; le deuil. Ici il s'agit d'un père de famille, figure de proue des quatre enfants et véritable socle dans la vie quotidienne. Soudain tout ceci se chamboule et alors l'histoire qui démarrait si mal se mue en conte avec des enfants incroyables de justesse et une Charlotte Gainsbourg magnifique et belle, un de ses plus beaux rôles. D'une situation ordinaire, la réalisatrice tire un conte enchanteur, une réflexion sur la mort et ceux qui restent, un parfum de poésie et un souffle d'innocence revigorant. Cette famille est attachante et la fin du film n'est qu'un au revoir tant on garde en mémoire ces valeureux personnages. Côté réalisation, c'est simple, intimiste et parfois très beau pour nous conter le bush australien, sa faune (humaine et animale) et sa flore (l'arbre). La réalisatrice parait tout anticipé, le jeu des acteurs est parfait et la caméra toujours bien placée. Tout dans ce film fonctionne, c'est fluide et sans accroc. Même les effets spéciaux sont scotchant! Du très beau cinéma qui en fera pleurer plus d'une!