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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 21 septembre 2010
Julie Bertuccelli adapte ici le roman "L’Arbre du père" de Julie Pascoe et nous emmène en Australie à la rencontre d’une famille lambda. Mais un drame va venir les chambouler, le père décède soudainement et la petite famille subit le choc de plein fouet. Mais quelques jours plus tard, la seule fille de la fratrie (l'éblouissante Morgana Davies, âgée de 8 ans lors du tournage) est persuadée que son père s’est réincarné dans l’immense figuier qui trône devant leur maison (tellement immense, que ses racines menacent les fondations de la maison et commencent à envahir le terrain de leur voisine). L'Arbre (2010) séduit par son côté gracieux, poétique et envoûtant. Loin d’en avoir fait une œuvre larmoyante, Julie Bertuccelli filme avec douceur et justesse le deuil de cette famille qui doit aller de l’avant. Une œuvre soignée et parfaitement interprétée par Charlotte Gainsbourg, Morgana Davies & Marton Csokas.
Voilà sans doute l'un des plus beaux films de l'année. Après l'adultère (le récent et raté Ce que je veux de plus), cette fois c'est de deuil dont il est question. Avec tact, sensibilité et simplicité, Julie Bertucelli (Depuis qu'Otar est parti), nous conte l'histoire de cette famille dont le jeune père vient de mourir. Chacun réagit et fait son deuil à sa façon. Pour la mère, après passer le moment de dépression, la vie revient en elle au fur et à mesure que l'arbre familial détruit tout et va être abattu. Formidable Charlotte Gainsbourg qui illumine le film de bout en bout. De la détresse la plus totale, elle passe progressivement à la lumière, irradiant de plus en plus au fil du récit. Un très beau portrait de femme. Une très jolie prestation (aux antipodes d'Antichrist.. La petite Morgana Davies qui joue sa petite fille est elle aussi parfaite, étonnante pour son âge. La mise en scène délicate de la réalisatrice arrive à nous intéresser autant au destin de l'arbre qu'à celui de la famille. Les images sont vraiment magnifiques. Techniquement le film est donc aussi très beau. Une très belle réussite générale. Autant sur la forme que sur le fond. Un film tendre et doux, bercé par les sublimes paysages australiens, des beaux sentiments et une sublime actrice. Une excellente surprise, un très joli moment. A voir.
C'est pas mal du tout, humble toujours, triste parfois, beau aussi... et - chose surprenante - L'Arbre évite presque le piège du formatage télévisuel, laisse place à de vraies émotions en faisant la part belle à l'interprétation et à l'absence de pathos ( la brochette de comédiens et de comédiennes est excellente )... Excepté sa musique ( très ) légèrement envahissante, le film de cette jeune réalisatrice force l'attendrissement, doué d'une fable somme toute assez poignante et d'une Charlotte Gainsbourg en très grande forme ( on songe à la question du deuil, déjà présente dans Antichrist...). Bien entendu il ne s'agit pas d'un chef d'oeuvre ( forme un peu plate, bien que maîtrisée en paradoxe ), mais cet Arbre est de ces films distrayants que l'on ne peut rechigner, comme un léger vent frais, doux et carressant. Bref, ça s'oublie vite, ça reste commun et sans véritable ampleur mais ça fait quand même du bien, parfois, de verser sa petite larme. Un bon divertissement familial, idéal pour un après-midi pluvieux...
Un très joli film , plein de charme , plein de poèsie. Tout d'abord , ce scénario étonnant, qui repose sur la fascination pour un arbre, et là le choix du "sujet" est parfait , absolument incroyable , détonnant , un arbre superbe , magique, envoutant . Gainsbourg est parfaite dans ce rôle , mais la petite fille surtout est remarquable de justesse . C'est assez rare de voir des enfants vraiment juste . Cette enfant qui ne veut pas faire le deuil de son papa est très touchante. Tout le film est assez "pointu" . Le final, qui trouve une fin naturelle pour l'arbre est génial. Et le film se termine sur une note d'espoir , la vie continue, la nature fait son oeuvre.
En Australie, une famille unie est frappée de plein fouet par la mort, le père vient de décéder... L'histoire de ce film est celle de sa femme et des ses enfants qui tentent de se reconstruire. La fille du défunt est persuadée que l'âme de son père a investi le grand arbre qui jouxte la maison familiale. L'arbre devient alors le noyau familial qu'il faut protéger coûte que coûte. Autant être honnête, si le rôle de la mère n'était pas tenu par Charlotte Gainsbourg, je ne sais pas si je serais allé le voir, de peur de voir une énième mièvrerie. Or le film réussit à ne jamais tomber dans le pathos ou le superflu. L'arbre est poétique, beau et très doux : l'émotion y surgit souvent réussissant à nous toucher à chaque fois. La jeune actrice qui interprète Simone, Morgana Davies, est extraordinaire de justesse et crève l'écran. Charlotte est encore une fois incandescente, sa prestation ici est la parfaite antithèse du rôle qu'elle tenait l'année dernière dans Antichrist et c'est toujours avec autant de bonheur qu'on la retrouve sur grand écran. Les sentiments et les émotions se bousculent dans ce film de Julie Bertucelli qui filme avec élégance et tendresse le deuil et la vie ainsi que la puissance démesurée de la nature australienne. L'arbre se révèle donc être l'un des grands films touchants de l'année qui sans nous mener jusqu'aux larmes, nous émeut réellement, un film qui fait du bien!
Un film sur le deuil d'une famille. Un deuil indispensable, avec rendu difficile par la présence d'un arbre tentaculaire. Pour la petite, c'est son père. Pour le reste de la famille, c'est l'être absent: parfois envahissant, parfois rassurant. Certains moments sont à l'image de cette dualité: très beaux, ou très caricaturaux. La gamine agace souvent, notamment dans les passages les plus clichés où elle s'oppose à la destruction de l'arbre. Sinon, la délicatesse du film séduit le plus souvent. Et les paysages, superbement photographiés sont à tomber.
Film de clôture de Cannes 2010, L'arbre est un très joli conte superbement interprété par la magnifique Charlotte Gainsbourg parfaite en mère endeuillée, la jeune et prometteuse Morgana Davies en petite fille persuadée de pouvoir communiquer avec son défunt père à travers l'arbre du jardin, et aussi Marton Csokas qui confirme après Alice aux pays des Merveilles de Burton et L'âge de raison qu'il est un acteur aussi charismatique que formidable. Beau récit sur le deuil et la nécessité de le surmonter afin de poursuivre sa vie, ce film touchera tous les publics par l'universalité de son message et offre un spectacle réussi aussi bien pour ses acteurs que pour ses plans superbes. A ne pas manquer.
L'Arbre est tout simplement une pure merveille, un pur moment de poésie. Les décors sont somptieux et, pour ma part, moi qui n'aime pas vraiment Charlotte Gainsbourg en tant qu'actrice je dois avouer que j'ai été totalement bluffé! Une douceur plane lorsque l'on regarde ce film. Magique!
Encore un film avec une fin en queue de poisson. A croire que les scénaristes, pourtant (sans doute) grassement payés, n'ont pas/plus d'imagination... C'est une jolie histoire d'amour conjugal et filial qui se passe dans de merveilleux décors en Australie. On a le plaisir de retrouver Charlotte Gainsbourg dans un rôle qu'elle sert à merveille aux côtés d'autres acteurs moins connus de nous, mais tout aussi talentueux. Dawn devient donc brutalement veuve. Elle semble inconsolable. Sa (très jeune) fille, Simone, 5 ou 6 ans, croît avoir retrouvé son père disparu dans la ramure d'un un immense figuier qui pousse à côté de la maison familiale. Cet arbre devient à la longue envahissant et menace l'intégrité de la maison. Pas question néanmoins d'abattre l'arbre, désormais sacralisé. Un cyclone viendra remttre toutes les pendules à l'heure et les compteurs à zéro. J'ai donc été déçu par la fin ce ce film qui met une fois encore en avant l'image de la mère de famille "exemplaire" qui se sacrifie pour sa progéniture en renonçant à un nouvel amour portant prometteur, comme si c'était la seule solution possible... Une autre fin plus positive aurait sans doute été possible. Mais on est ici en plein dans le "politiquement correct" de la dictature des enfants.
Un film touchant où Charlotte Gainsbourg crève l’écran. Cette femme qui cherche à savoir quel mystère entoure cet arbre que sa fille pense être son père. On est touché par cette histoire que tout le monde a vécut ou vivra un jour.
Un film qui aborde avec sensibilité deux thèmes intéressants : le chamanisme australien (sans le nommer) dans son rapport avec la nature et le deuil. La mise en scène donne vie à l'arbre, personnage principal et rend avec finesse et légèreté, l'aventure introspective de cette famille touchée par un profond chagrin. Le casting est impeccable et Charlotte Gainsbourg confirme définitivement ses qualités de grande actrice.
Une jeune veuve (Charlotte Gainsbourg) et ses quatre enfants et un figuier magnifique qui console une petite orpheline, laquelle croit que son père disparu s’est réincarné en lui. Des paysages magnifiques d’Australie. Très joli film, émouvant et original.
Évitant le pathos a outrance que le sujet pouvait laisser craindre ,la jeune réalisatrice dresse avec tact et pudeur le délicat portrait d'une femme et ses enfants face a la perte subite du chef de famille.Déjà rien que le cadre est superbe avec cette immense campagne Australienne qui "grouille" de vie entre sa faune ,sa flore et ses rares humains qui la peuple ,la jolie BO qui accompagne ses belles images est également a souligner.Il est vrai que le scenario manque de rebondissements et que le rythme s'avère assez lent mais le talent des comediens compense pour une bonne part ces défauts : Gainsbourg en veuve digne et forte ainsi que la jeune Morgana Davies dans le role de son espiègle petite fille sont vraiment attendrissantes et carrément épatantes ,quant a eux les 3 garçons ,le "plombier" ou les rares seconds rôles s'en sortent bien.Sans doute pas un chef d'oeuvre mais un joli film simple et poétique qui pose un regard original sur le deuil.