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Jérôme H
174 abonnés
2 295 critiques
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4,0
Publiée le 7 mai 2008
Relation à la fois étrange mais également poignante entre une soeur dévoué et un meurtrier (repenti ?). Tim Robbins, aidé de 2 super acteurs, rend touchante cette fin de vie et crée une ambiance du couloir de la mort assez palpable.
Un film qui fait réfléchir, d'habitude dans les films qui proposent un avis contre la peine de mort on nous montrent un type accusé à tort et bien ici pas du tout le personnage qui va être exécuter est coupable jusqu'au bout des ongles. Dans ce rôle Sean Penn est mémorable d'émotion on ressent la trouille qui l'habite. Susan Sarandon est aussi très bien. Le tout est filmé avec une finesse rare et une intensité de chaque instant.
"La Dernière marche" suit la rencontre bouleversante entre Matthew Poncelet (Sean Penn), un condamné à mort, et la soeur Helen Prejean (Susan Sarandon), qui va l'accompagner jusqu'à son exécution. Tim Robbins a fait très fort avec ce film, en délivrant un virulent plaidoyer contre la peine de mort. Je n’ai pas honte de dire que j’ai pleuré à plusieurs reprises en le voyant. L’histoire est très émouvante, surtout quand on sait qu’elle se base sur des faits réels, mais c’est vraiment le duo d’acteurs Susan Sarandon / Sean Penn qui fait passer beaucoup d’émotion. Ils vont se rapprocher au fur et à mesure du récit et le dénouement final n’en sera que plus douloureux pour chacun d’eux et pour le spectateur. La réalisation de Robbins est assez simple et la musique peu présente, dans le but de laisser ses deux formidables acteurs principaux donner la pleine mesure de leur talent. Ce qu’ils font évidemment fort bien. "La Dernière marche" est un grand moment de cinéma et un véritable coup de maître de la part de Tim Robbins, qui ne signait alors là que son deuxième film en tant que réalisateur.
Définitif vrai rôle de cet acteur il est vrai loin des normes avec ce prisonnier condamné à mort par gaz - Certes moins hypocrite que ces « traitements » + ou - légers prescrits par ces nouveaux bons bienveillants & courageux en tout genre contre tout ce qui les dérange , mais prendre le pire comme excuse n’ a jamais été une bonne politique … - un peu trop défini dés la naissance et hélas pour tous ces partisans du règne génétique ; & enfin et bien entendu formidable rôle et/ou interprétation de cette Susan Sarandon aux - Faut-il le rappeler ?.. - multiples oscars !
Très bon film que cette dernière marche. Robbins parvient à avoir une atmosphère pas trop pesante (un peu d'humour, et malgré tout Sarandon n'est pas directement concernée, peu importe sa bonne volonté), sans jamais désamorcer la gravité du film. C'était pas gagné! Le duo d'acteur s'investit totalement. Le film présence tous les partis, et jamais une décision ou une autre n'apparait évidente. Le condamné n'est pas du genre qu'on souhaite sauver à tout prix (Sarandon dit bien qu'il n'est pas le genre de personnes qu'elle aimerait croiser dans la rue), mais en même temps son humanité est dévoilée. Les humains sont toujours plus complexes que ce à quoi on les réduit pour pouvoir les juger (sinon ce serait trop compliqué). Malgré tout, le film est un plaidoyer contre la peine de mort, et d'ailleurs la nuance accompagnant tout le film donne plus de force (mais moins d'évidence) au message. La scène finale met en parallèle le meurtre et le viol du condamné avec son exécution, tellement différents mais au résultat similaire, qui renvoie à la dernière parole de Sean Penn : peu importe qui tue, peu importe qui est tué, le meurtre est horrible. L'exécution "clinique" (injection létale) paraît ainsi tout aussi barbare que le meurtre brutal, cherchant à rendre la chose propre et nette... sauf pour celui qui la subit! Le film tournant uniquement autour de l'exécution, on a le temps de la voir venir, ce qui nous renvoie en pleine tête l'aspect programmé, géré comme une entreprise quelconque ("c'est le boulot"), de la chose. Tout est là, l'exécution est inhumaine. Et pour bien le faire passer, tout est fait pour que le condamné paraisse inhumain. Il "mérite" de mourir. Ce qui saute aux yeux c'est tout le gâchis autour de ca. La gratuité de la chose. Pourtant l'emprisonnement à vie sans remise de peine n'est pas plus humain, d'une autre manière... Pas simple! Tim Robbins transforme brillamment son essai.
A la fois producteur, réalisateur, scénariste et compositeur sur son second film, l’acteur Tim Robbins endosse tous les rôles et ne craint pas l’épuisement. Avec La Dernière Marche (1995), il prend le parti de dénoncer haut et fort la peine de mort, une habitude pourtant très prisée chez l’Oncle Sam. A la Nouvelle Orléans, une religieuse s’occupe des plus pauvres lorsqu’un jour, elle est sollicitée par un condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux individus. Il se dit innocent et souhaite la rencontrer avant la date fatidique, celle où aura lieu son injection latérale. Adapté de faits réels, Tim Robbins choisit pour interprètes principaux, l’impressionnante Susan Sarandon, à la fois éblouissante et délicate, elle obtient là un rôle qui lui valu l'Oscar de la Meilleure actrice. Et dans le rôle du condamné à mort, Sean Penn, toujours aussi marquant, il s’imprègne de son personnage, à eux deux, ils parviennent à nous émouvoir et à nous attendrir à travers une réalisation sobre et splendide. A noter aussi la participation au casting de Peter Sarsgaard & Jack Black.
J'avais acheté le DVD plusieurs années sans avoir jamais eu le temps de le visionner, mais quand un jour l'occasion s'est présentée, je suis resté clouer à mon fauteuil. Tim Robbins a offert un rôle en or à Sean Penn. Je connaissais Tim Robbins l'acteur mais pas le scénariste/réalisateur talentueux.
Sujet particulièrement sensible pour ce film où la religion et surtout la peine de mort sont les thèmes principaux. Le film réussit le plus difficile : défendre le droit de vivre tout en gardant une certaine distance. Les deux points de vue sont exposés et analysés de façon très subtile par Tim Robbins qui est très bon derrière la caméra. Susan Sarandon et Sean Penn sont époustouflants, on ne pouvait rêver meilleurs interpretations. L'ensemble bouleverse et fait réfléchir avec notamment une des scènes finales qui cloue sur place : à voir absolument !
Une oeuvre bouleversante. Un débat controversé sur la peine de mort. La réussite tient en premier lieu au fait que les deux partis sont écoutés. Il n'y a pas de parti pris, et chacun choisit de quel côté il se place. Le sujet traite des derniers moments d'un condamné à mort en quête de rédemption, d'une estime de soi envolée, qu'il retrouvera par le pardon. Ce film est subtil dans le sens où la soeur cherche simplement à ce que le condamné prenne conscience des atrocités qu'il a commises, qu'il les accepte, pour ensuite pouvoir demander pardon et regagner un certain honneur perdu. La religion est très présente, mais ça ne pose aucun problème. Un film qui ouvre l'esprit. Les acteurs sont époustouflants (Susan Sarandon oscarisée). On les sent réellement impliqués, nous livrant une émotion à fleur de peau, sans en faire des tonnes, et sans basculer dans le mélodrame. Une musique de Bruce Springsteen prenante. Un film qui est loin de nous laisser indifférent. Tim Robbins a atteint son objectif qui est de nous faire réfléchir, de ne pas juger sans fondement un homme que tout accuse (des circonstances atténuantes sont toujours présentes). S'attacher à l'homme pointé du doigt est remarquable (Sean Penn est magistral humainement parlant, surtout vers la fin). Enfin, la critique sur une condamnation à mort visant de plus en plus d'humanité (simple injection) est incisive (c'est déplorable).
Voilà un film phare des années 1990. S'inspirant d'une histoire vraie, cette peinture du système carcéral US par T. Robbins demeure le plus convaincant plaidoyer contre la peine de mort à ce jour. Le condamné à mort campé par S. Penn (immense !) est bouleversant, tout comme la bonne soeur qui le soutient (S. Sarandon oscarisée pour l'occasion). La rédemption par le pardon est ici retranscrite de manière assez virtuose. Et puis B. Springsteen chantant ; " Un cheval fantômatique apparaît Tout à l'heure, je monterai dessus Je vais m'en aller dans le matin Lorsque mon destin sera scellé Je ne suis plus qu'un homme mort en errance Je ne suis plus qu'un homme mort en errance
Je suis né à Saint James Parish Et c'est là aussi qu'on m'a baptisé J'ai eu ma propre histoire Mais M'sieur, pas la peine que vous l'entendiez Car ce ne sont que les mots d'un homme mort
Autrefois j'avais un travail et une amie Mais entre nos rêves et la réalité Il y a ce monde
Au plus profond de la forêt Leur sang et leurs larmes m'ont submergé Tout ce que je pouvais sentir, c'étaient les drogues et les coups de feu Et la peur qui nouait mes entrailles Comme les mots d'un homme mort
Sous un ciel d'été, mes yeux se sont teintés de noir Ma Soeur, je n'implore pas le pardon Puisque mes péchés sont ma seule richesse
Cette nuit, les nuages au-dessus de ma prison Se promènent lentement dans le ciel Une nouvelle journée se prépare Et c'en est fini de mes rêves." Une oeuvre d'anthologie. Préparez les mouchoirs...
Un bon film malheureusement inégal. En effet, le film démarre plutôt lentement et est loin d'être passionnant. En clair, la premiére partie est loin d'être réussie. Mais ensuite, il y a la deuxiéme partie du film qui, elle, est tout simplement splendide ! Et oui, le passage narrant la derniére journée du condamné à mort joué par Sean Penn est simplement bouleversante et réussie à sauver tout le film. Impossible de ne pas pleurer devant la scéne de l'exécution. Susan Sarandon et Sean Penn sont tous simplement incroyable, en particulier ce-dernier, qui livre une prestation toute en nuance et fascinante. A voir rien que pour la deuxiéme partie de ce film bouleversant.
Sujet difficile et controverse s’il en est, le film réussit l’exploit de ne pas prendre position pour ou contre la peine de mort. On comprend parfaitement les avis des uns et des autres, et ce qui est terrible, c’est que tous les protagonistes ont raison. Il en ressort alors une honnêteté intellectuelle rare, même si on se doute de ce que pense Tim Robbins sur le sujet. Le film n’est pas ce que beaucoup auraient fait d’un tel sujet, une sorte de docu fiction. C’est bien un film à suspense que nous regardons, et qui nous tient en halène jusqu’au bout. La prestation époustouflante des deux acteurs sublime un ensemble déjà remarquable. Les scènes d’une force incroyables se succèdent, et l’émotion pure, sans artifice, est présente en permanence. Rien ici ne fait faussement mélo, et pourtant les larmes viennent aux yeux. Un très très grand film sur les contradictions de l’âme humaine.
Tim Robbins décrit les rouages de lengrenage fatal avec une science du détail quasi documentaire. Son plaidoyer est sans doute le plus fort jamais réalisé sur le sujet.