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Mathieu Dumont-Roty
40 abonnés
988 critiques
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4,5
Publiée le 8 janvier 2014
Un sujet profond qui pose un débat auquel on ne peut echapper. La direction d'acteur est vraiment réussie, Penn et Sarandon sont formidables. Un grand film touchant et glaçant à la fois. 16/20
Seul film que je connaisse qui traite d'un sujet hyper difficile avec une intelligence rare. Film d'une profonde humanité qui m'a bouleversé sur ce long chemin vers la rédemption .L'amour reste porteur d'espoir pour tout homme quand la haine fige et n'autorise aucune issue à celui qui la laisse s'emparer de son coeur. Superbe plaidoyer contre la peine de mort
Lent mais maîtrisé, "Dead Man Talking" traite de la peine de mort sous un angle original, celui d'une bonne soeur. Susan Sarandon fait des merveilles en tant que religieuse prêchant la foi. Sean Penn est très bon lui aussi, comme à l'accoutumée. Que l'on soit croyant ou non, ce film de Tim Robbins reste intéressant. Entre pardon et rédemption, un film assez fort dans son sujet, même s'il souffre de répliques parfois simplistes et de certaines redites.
L'angle pris pour aborder le sujet était audacieux et casse gueule, Tom Robbins a mèné parfaitement son film bien aidé par 2 des acteurs américains les plus engagés. Le coté religion reste un peu trop présent à mon gout mais j'imagine qu'il s'agissait du seul moyen pour faire passer l'histoire aux states.
Film dramatique dans les deux sens du terme, La Dernière Marche est un film de Tim Robbins traitant du lourd sujet qu'est la peine de mort. Oscarisée pour son rôle de soeur qui accompagne le mourant jusqu'à sa dernière heure, Susan Sarandon livre un jeu d'acteur des plus réussis, de même que pour Sean Penn. Magnifique tant dans le message qu'il livre que dans les images qu'il offre, c'est une véritable ode à la beauté humaine, mais le traitement de la haine qui se propage, filmé de manière très intelligente, démontre tout le temps de celui qui s'évada de Shawshank. Un film magnifique qui puise sa force dans la dignité, la compassion et l'amour.
« Dead Man Walking » est un très bon film dramatique. L’histoire est forte, puissamment chargée en émotion. L’intrigue est bien construite, de nombreux flashbacks venant émarger le récit de manière à nous faire progressivement découvrir la cruauté des faits. Le rythme est plaisant, laissant une large part au développement du personnage de Matthew Poncelet. On peut mesurer l’évolution de son état d’esprit au fur et à mesure que sa date d’exécution se rapproche. La distribution offre de superbes prestations, notamment le duo d’acteurs composés de Susan Sarandon et de Sean Penn. L’acteur livrant une performance proche de la perfection. Un film qui nous invite à réfléchir sur la peine de mort sans jamais prendre parti. À voir, sans hésiter.
Plaidoyer convainquant contre l'absurdité et l'ignominie de la peine de mort. La société se dédouane d'accomplir un crime en prononçant la mise à mort, l'exécution d'un criminel au nom de l'acte qu'il a commis. L'inhumanité de l'acte criminel et de son auteur ne doit pas déboucher sur une justice inhumaine. La peine de mort est un acte barbare, c'est ce que dénonce le film. On peut regretter que la religion soit si prégnante pour escompter la possibilité d'un pardon. Les acteurs sont remarquables.
Ce film date de 1995, les mentalités évoluent, on serait presque obligé de se prononcer pour ou contre en 2008 avec l'aggravation des délits ajoutée au renforcement de leur exposition médiatique. Tim Robbins décrit les deux aspects du meurtre crapuleux. On y baigne sans ambiguïté, on peut même dire "sans pitié", comme si on était juré au procès : au lieu de prendre parti contre la barbarie d'une exécution organisée (la peine de mort sévissant majoritairement aux Etats-Unis), une part d'ombre invite à la clémence et puis s'évapore : attention, folie latente chez tout être humain (idem la religieuse si l'on en juge par le témoignage maternel). C'est par la bouche du condamné que le cinéaste évoque la suppression du châtiment ultime (cet "oeil pour oeil" au profit de "perpète"). Mais jamais question de soins !... Susan Sharandon et Sean Penn incarnent le couple platonique au bord du goufre, en ange et démon réconciliés : elle reflète aussi, par son visage lumineux, quasi virginal, tous les états d'âme par lesquels passe le spectateur face au dérapage... Un seul reproche peut-être : le parallèle faute/punition des dernières images, qui en remet une couche, à la limite de la complaisance...En complément, il existe sur la peine de mort en Amérique du Nord, un long-métrage noir et blanc de 1958, beaucoup moins "téléphoné", qui marque pourtant le spectateur au fer rouge : "I want to live" ("Je veux vivre") de Robert Wise.
Bravo, quel bonheur d'avoir de si excellents comédiens portant tout le film sur leurs épaules. Quel duo magistral face à la lourdeur du sujet. L'atmosphère de l'époque et du film dans son ensemble est également parfaite.
A la fois producteur, réalisateur, scénariste et compositeur sur son second film, l’acteur Tim Robbins endosse tous les rôles et ne craint pas l’épuisement. Avec La Dernière Marche (1995), il prend le parti de dénoncer haut et fort la peine de mort, une habitude pourtant très prisée chez l’Oncle Sam. A la Nouvelle Orléans, une religieuse s’occupe des plus pauvres lorsqu’un jour, elle est sollicitée par un condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux individus. Il se dit innocent et souhaite la rencontrer avant la date fatidique, celle où aura lieu son injection latérale. Adapté de faits réels, Tim Robbins choisit pour interprètes principaux, l’impressionnante Susan Sarandon, à la fois éblouissante et délicate, elle obtient là un rôle qui lui valu l'Oscar de la Meilleure actrice. Et dans le rôle du condamné à mort, Sean Penn, toujours aussi marquant, il s’imprègne de son personnage, à eux deux, ils parviennent à nous émouvoir et à nous attendrir à travers une réalisation sobre et splendide. A noter aussi la participation au casting de Peter Sarsgaard & Jack Black.
La compassion, la haine, l'amour d'un parent, la fierté, la dignité, le pardon, la peur.. Tous ses sentiments sont réunis dans ce film mettant en scène une bonne soeur qui accompagnera un homme condamné à mort jusqu'à la fin de sa vie. Un chef d'oeuvre dans lequel Sean Penn livre une interprétation impeccable. Un film qui fait réfléchir, qui nous fait douter nous aussi.. Il mérite d'être vu.
Doté d'un scénario bien écrit, "La Dernière marche" se base sur des faits réels pour entraîner le spectateur. Néanmoins, la réalisation impose un rythme parfois ennuyeux qui ne permet d'intéresser totalement. Par contre, les acteurs sont très bons, surtout Susan Sarandon. Ainsi, le film jouit d'un ensemble assez maîtrisé mais ne captive pas complétement.
Puissant, bouleversant, magnifiquement interprété, Tim Robbins injecte aux spectateurs une claque cinématographique. On peut relever certes quelques longueurs, mais vite atténuées, par les compositions sublimes de Susan Sarandon et Sean Penn. Le film ne cherche pas à jouer la carte de l'émotion, mais à faire réfléchir sur la nécessité de la peine de mort. Que l'on soit pour ou contre, le message qui y est transmis ne cherche pas à changer les mentalités, mais à se faire sa propre opinion concernant la peine de mort. Un grand film.