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traversay1
Le film sacrifié de la semaine, projeté dans 4 cinémas en France (590 pour Thor). Il est vrai que Gigante n'a obtenu qu'un Ours d'argent à Berlin et que sa nationalité, uruguayenne, ne risque pas d'attirer les foules. Et c'est bien dommage, car sous des dehors humbles, le film d'Adrian Biniez aborde avec sensibilité le thème de la solitude urbaine, tout en se livrant à une critique plutôt féroce de la société de consommation. Jara, son sombre héros au physique d'ogre, fan de Heavy Metal, a la tendresse et la tristesse d'un ours qui n'a pas eu de miel depuis longtemps. Voyeur timide, amoureux chimérique, il n'a rien d'un prince de conte de fées et surprend dans un contexte de comédie romantique au ton doux/amer. C'est tout l'intérêt de ce petit film au charme insidieux qui aurait mérité mieux que cette sortie quasi confidentielle.
Réalisation particulièrement lente, brute, sans artifices en corrélation avec la triste vie d'un homme, seul, à la recherche de l'amour. Cette façon de filmer n'est pas nouvelle. Elle permet notamment de suivre plus profondément la progression psychologique du personnage, les conséquences au quotidien de sa timidité et sa frustration naissante, rappelant au final qu'il est difficile de vivre sans amour. Les situations prennent une dimension à part entière tant les plans nous invite à l'observation, tout comme le métier de surveillant de Jara. Joli exercice de style mais format lent qui manque tout de même d'un peu de consistance...
Dans "Gigante", on suit les aventures d'un vigile de supermarché qui tombe sous le charme d'une femme de ménage et se met à épier ses moindres faits et gestes. Dépaysant et rafraîchissant !
Incroyable! Ce film aborde avec audace la thématique du voyeurisme à travers un écran et met en abime le cinéma en tant qu'art visuel.
"Le temps de l'image est venu"
"Le temps de l'image est venu"
Envie de leur botter le cul, histoire de faire avancer le film et les personnages sous prozac.
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