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    A propos d'Elly
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    3,9
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    140 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 février 2012
    Un Thriller dramatique intense et captivant. Qu'est-il arrivé à Elly, s'est-elle noyée ou est-elle simplement partie rejoindre sa famille sans prévenir ? C'est l'incertitude absolue qui règne !
    Mais ce qui a de plus remarquable avec ce film, c'est qu'à l'instar d' "Une Séparation", Asghar Farhadi tente de montrer à nos yeux et nos esprits occidentaux, les enjeux sociaux de la situation. Dans "Une Séparation", les autorités s'acharnaient à savoir si le prévenu était au courant de la grossesse de Razieh, ici c'est le fiancé qui est plus inquiété de savoir si Elly était venu pour "draguer", si elle leurs avait dit qu'elle était fiancée etc... Des réactions incompréhensibles pour nous, européens, mais d'une importance capitale en Iran. Avec ça, un casting dans l'ensemble très convaincant et une belle réalisation. Une fenêtre ouverte sur l'Iran, déconcertante mais captivante !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 février 2012
    Par une sorte de paradoxe savoureux, les arts sont toujours fascinés devant ce à quoi ils n’ont pas accès ; et sauf très rare exception, le cinéma ne place jamais totalement le spectateur « dans » la peau des personnages, la caméra nous laissant en dernière instance sur le bas-côté, face à une figure et une psyché humaines qui semblent impénétrables. Ce mystère est au cœur d’A propos d’Elly : comment deviner la vérité des sentiments et des pensées, derrière les sourires polis et les attentions d’une jeune institutrice de Téhéran, amenée comme « pièce rapportée » dans un solide groupe d’amis sûrs d’eux et à la répartie facile ? Et comment reconstituer cette vérité, si la jeune femme en question n’est plus là ? C’est une expérience psychologique subtile que mène Asghar Farhadi, avec un tact minutieusement calculé. Son mérite est d’avoir transformé cette virée entre amis, eux-mêmes partis pour s’échapper de la ville et respirer une grande bouffée de frais au large, en étrange huis-clos à l’air libre, où l’on se sent opprimé et sur le point de suffoquer. Que cet étouffement soit littéral - les scènes de sauvetage à la nage, filmées nerveusement, avec une caméra à demi-immergée, - ou métaphorique - les mêmes cris, les mêmes engueulades se répètent inlassablement avec la violence d’un coup de marteau -, il confère au métrage une densité insoupçonnée au regard de sa trame réduite. Le temps d’un week-end à peine, on ne visite qu’une poignée de lieux choisis où les personnages tournent en rond, semblent lancer leurs angoisses dans le vide, et se heurtent les uns aux autres sans résultant plus probant que de se blesser eux-mêmes.
    L’autre grande force du film réside dans la palette d’acteurs pris au piège du scénario et de la caméra de Farhadi. Placée au centre de l’intrigue et de la troupe, Golsifteh Farahani reste la plus troublante, et sa capacité d’osciller entre plusieurs registres est à la hauteur de la complexité de son personnage. C’est elle qui apporte toute son humanité à un univers dont la tension finit par devenir un peu désespérante, et où l’on ne badine ni avec les engagements, ni avec les valeurs - l’honneur, la fidélité... -. Même si le propos du réalisateur ne se réclame pas directement d’une portée sociale, A propos d’Elly dresse aussi le constat neutre et désabusé d’un simple état de faits dans les relations entre les hommes et les femmes, lorsque celles-ci deviennent des cartes que l’on choisit de jouer ou de laisser de côté, selon l’exigence du moment. On peut regretter que le film revête au bout d’un moment un aspect un peu « linéaire », où l’enchaînement artificiel des événements et des révélations se fait plus lourdement sentir qu’au début. Mais le réalisateur place précisément au centre de son œuvre une belle promesse, celle d’ouvrir à l’un de ses personnages - la fameuse Elly du titre - un espace de liberté et de secret, qui ne sera pas totalement investi par le spectateur. Et quoi de plus rassurant qu’une éclaircie - aussi ténue soit-elle - de mystère et de bonheur ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 février 2012
    C'est marrant comme tous ici en occident, dès qu'on voit un film qui ne soit ni français ni américain on a tendance à se transformer en sociologue. "ah oui, vachement intéressant et plein d'enseignement sur la société XXX ce film...". Bon, réflexe bien naturel j'imagine, c'est même pas pour critiquer, mais du coup, on s'emballe plus que de raison, la presse en tête de file. Alors, ici on voit des classes moyennes adoptant en surface des valeurs occidentales mais recourant parfois à la tarte dans la gueule si bobonne la ramène trop quand les choses vont mal. Oui mais en fait les femmes ne sont pas si soumises que ça. Oui mais en fait derrière l'aspiration à un mode de vie exogène on voit que les notions machistes d'honneur restent fondamentales, etc. etc (blablabla). Rien de révolutionnaire pour ceux qui auront lu plus de deux articles approfondis sur la société iranienne ... Et sinon, cinématographiquement qu'est-ce que ça vaut ? bof, bof, huis clos honnête avec quelques longueurs. Vraiment pas de quoi grimper au plafond. Un point d'excellence pour les acteurs, et surtout les actrices (au passage, très belles, tellement plus belles que les poupées clonées d'Hollywood), grâce à qui "à propos d'Elly" parvient tout juste à captiver l'attention du spectateur.
    Teddy F.
    Teddy F.

    1 abonné 79 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2012
    À partir d'un drame en week-end un film qui vous prend à la gorge et ne vous lâche plus. Avec une belle économie de moyens, un film dense et bien joué. Comme quoi, on peut faire du grand cinéma avec peu de choses quand on a du talent et beaucoup de
    sensibilité !
    Akamaru
    Akamaru

    3 088 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2012
    Pour ceux qui ont été marqué par "Une séparation",il est logique de découvrir d'autres oeuvres du réalisateur Asghar farhadi,symbole d'un cinéma iranien moderne et décomplexé.Son film précédent,déjà,s'attachait à dévoiler la société de son pays,par le prisme d'un groupe d'amis en vacances au bord de la mort.D'abord festif,le séjour devient anxiogène,lorsque disparaît Elly,une institutrice spécialement invitée pour séduire l'un des célibataires.Farhadi orchestre donc un mélange des genres,un peu bancal certes(comédie légère d'abord,puis huis clos oppressant),mais toujours accrochant.Pour nous les Occidentaux,certaines choses nous échappent,comme cet importance primordiale de l'honneur,ou le rôle en retrait joué par la femme,et justement ça qui rend "A propos d'Elly" si singulier.cela rend nécessaire l'immersion dans une autre culture,une autre conception des relations et des valeurs.Le film est parfois trop démonstratif,avec une caméra trop virevoltante,mais il suinte la sincérité.L'expressive Golshifteh Farahani,d'abord volubile,puis désemparée,incarne à elle seule toutes les contradictions de la femme iranienne,entre tradition et libération.Un film nécessaire,primé à Berlin.
    François CHAUPITRE
    François CHAUPITRE

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2012
    Magnifique. Un visage de l'Iran qu'on découvre, loin de ce que l'on perçoit dans les infos politiques sur ce pays.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    112 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2020
    Un w-e entre amis au bord de la mer où tout semble se passer pour le mieux mais c'est sans compter les intentions de la jolie Golshifteh Farahani qui va inviter une connaissance pour provoquer une rencontre. Cette étrangère au groupe n'aura pas dit toute la vérité ce qui engendrera l¿événement dramatique d'une grande intensité qui va gâcher le w-e. S'en suit la mise en scène habituelle du génial Asghar Farhadi qui nous balance 1h de joutes verbales entre tous les personnages qui s¿entre-déchirent avec une maestria hors du commun. Les enfants sont comme le lait sur le feu, on ne doit jamais les quitter des yeux! Beau, terrifiant, puissant et magnifique à voir...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 février 2012
    Quand on pense au cinéma iranien, Kiarostami et Panahi sont les deux premiers noms qui viennent à l'esprit. Farhadi est promis à la même renommée s'il continue de réaliser des films aussi brillants que "A propos d'Elly" ou "Une Séparation". Ce film, sous son apparente simplicité, est probablement un des plus marquants que l'on ait pu voir récemment sur le thème du mensonge. Contrairement à une idée reçue un peu stupide selon laquelle les films iraniens seraient ennuyeux, "A propos d'Elly" est de plus captivant de bout en bout : l'incident déclencheur (très proche, quand on y pense, de celui de "L'Avventura") donne lieu à un aspect "thriller" suffisamment riche en suspense pour garder l'attention du spectateur néophyte (ce qui n'est évidemment pas le cas chez Antonioni). Farhadi se soucie certes du spectateur, mais le film gratte sous la surface, et ses personnages s'enfoncent dans leurs mensonges, tissant ainsi une métaphore de la société iranienne, forcément hypocrite. Film captivant et profondément intelligent, "A propos d'Elly" est appelé à devenir un film référence.
    ardeo
    ardeo

    9 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2013
    Un très grand film ! Un sens du cinéma et de la dramaturgie inouï. Farhadi est certainement un grand de demain mais tout d'abord, allons voir "Une séparation" !
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2012
    ça fait du bien de regarder un autre cinéma, celui d'un pays où les canons soiétaux sont différents du notre. dés lors qu'on adopte le point de vue iranien de film qui met en scène des jeunes gens évolués de la société confrontés au mensonge, à l'amitié et aux blocages des mentalités, nous montre que l'on peut faire du très bon cinéma avec des histoires qui, tournées à l'occidentale ne prêteraient qu'à sourire vu la pseudo naîveté du thème. Il ne s'agit pas d'adultère, mais presque...n'est ce pas une manière pour le metteur en scène de montrer uen certaine forme d'archaisme de la société ? de même, vu de l'occident les rapports entre hommes et femmes y compris à l'intérieur des couples, sont montrés de façon non caricaturales. Oui le shommes sont machistes, violents parfois, mais les femmes savent être fortes et se faire entendre, à leur manière.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 janvier 2012
    c'est clair que quand la mer est déchainée, c'est dangereux pour les Planches à voile
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 décembre 2011
    Un film intéressant, souvent troublant et qui interroge. Un très bon film iranien.
    pseudozero
    pseudozero

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2011
    Quand on voit de quoi les cinéastes iraniens, mais aussi asiatiques (chinois, coréens, japonais) sont capables, on peut se demander si le cinéma est encore un art en Occident où notre goût est complétement altéré, comme pour les aliments, par des navets américains et ses copies européennes. Comme l'a dit récemment Sylvain Tesson dans son livre "dans les forêts de Sibérie", la liberté n'est pas de faire ce que l'on veut mais de pouvoir apprécier ce que l'on a. Le manque de liberté en Iran encourage les plus talentueux de ses cinéastes d'exceller en vraie imagination (et non l'imagination fantaisiste des Seigneurs des Anneaux, du Spielberg ou autre fadaises de ce genre pour adolescents attardés).
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2011
    Les qualités habituelles d’Asghar Farhadi, appliquées à un genre difficile : le film de groupe. Un genre dans lequel, ironiquement, c’était le cinéma israélien qui avait souvent obtenu les meilleurs résultats ("La fiancée syrienne", "Les sept jours"…). Comme toujours, l’écriture est d’une grande précision, la caractérisation des personnages très soignée, les dynamiques sociales exposées avec beaucoup de finesse et l’interprétation excellente – on retrouve d’ailleurs plusieurs comédiens présents dans d’autres œuvres du réalisateur. Comme dans "La fête du feu" ou "Une séparation", c’est le mensonge qui constitue le thème fondamental du film. Mensonge permanent de tous les personnages pour sauvegarder les apparences et faire semblant de respecter les convenances – mensonge qui entraîne progressivement ce groupe et chacun de ses membres dans un engrenage destructeur. "A propos d’Elly" va probablement moins loin dans la radiographie sociale que "Une séparation", mais il témoigne, s'il en était besoin, du talent de son auteur et de la vitalité, non seulement du cinéma, mais de la société iranienne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 septembre 2011
    L'histoire est bizarre. Ce n'est pas crédible. Mais j'ai adoré.
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