Une seule expression peut résumer ce film : affligeant de bêtise humaine.
L'histoire directrice du film est en somme très simpliste: quatre femmes superficielles en tout point issues de la communauté huppée de New-York qui décide de partir au Moyen-Orient pour s'échapper de leurs petits problèmes quotidiens comme ceux du mariage entré dans une routine désagréable, des problèmes éducatifs dans la famille, du boulot, et du sexe bien sûr.
Mais d'un point de vue technique, que vaut finalement ce film ? De ce point de vue, le bilan est très inégal, en effet doté d'une excellente bande-son ( qui d'ailleurs prends parfois le dessus sur le développement du film ), le film dans son ensemble n'est pas mal tourné, notamment sur les plans de vue notamment celles de New-York City qui sont vraiment bonnes. A cela on peut rajouter une ou deux scènes excellentes d'un point de vue comique, comme par exemple la scène avec Lizza Minelli qui reprend le « single ladies » de Beyonce avec une dextérité et une auto dérision assumée.Cette se trouvant au début du film permet de lancer le tout avec une bonne note, dirons-nous, seulement quelques minutes après cela se gâte. Effectivement, le film met énormément de temps à démarrer, et à se mettre en place, il faut attendre 1 heure de visionnage pour enfin espérer qu'il s'y passe quelque chose. Mais cela se termine au final en pétard mouillé.
En effet ce qui fait plonger ce divertissement dans les abimes des plus mauvais films jamais tourné est son capital comique proche du zéro, or il est catalogué dans un genre appelé comique. En effet le réalisateur et les scénaristes ont tenté de réaliser une satire de la société féminine huppée de New-York en les confrontant à une culture diamétralement opposée : la culture orientale des Emirats Arabes. Cependant cette satire ne prend pas tant toutes les situations tombent dans la caricature la plus totale, presque malsaine. Assurément on peut mentionner, tout d'abord, les situations dans lesquelles se trouvent les quatre protagonistes. Par exemple, on peut mettre en avant le cas de Charlotte qui au moindre problème d'éducation avec ses deux enfants finit en pleure dans son placard et se réfugie dans l'utilisation d'une nounou qui l'obsède à cause d'une absence de port de soutien gorge!! Une maman incapable qui finira par se prendre des petits moments tranquilles dans l'appartement laissé vacant de son amie Carrie Bratchow. Cette situation ridicule est surtout démonstratrice de l'ensemble des clichés qui traverse cette super-production. En effet cette situation fait en quelque sorte l'apologie de l'obligation d'une nounou, de la nounou qui couche avec le mari, et de la mère riche incapable de s'occuper de ses enfants et qui finalement pense uniquement à son petit nombril. A cet exemple on peut rajouter celui de Carrie Bratchow et l'histoire de son mariage avec pause pour son petit confort psychologique, et non celui de son mari, et sa copine Samantha obsédée par le sexe et la jeunesse éternelle ( obtenue à coup de crème, d'hormones en tout genre). Enfin pour en rajouter une couche, Michael Patrick King n'oublie surtout pas de caricaturer grossièrement la communauté du Moyen-Orient ( cf la scène de la femme voilée qui mange avec un voile intégral et qui devient de ce fait l'attraction touristique des quatre superficielles) tout en faisant la promotion de la mode haute couture venant de la société occidentale.
Pour conclure ce film n'est que superficialité risible et m'as-tu-vu, une apologie à tous les travers de notre société actuelle dont le but final est le gain de million de dollars. En somme une véritable catastrophe.