AlloCiné
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Votre avis sur Strictly Criminal ?
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iceman7582
Un très bon thriller basé sur des faits réels au scénario très bien ficelé. La mise en scène est impeccable, le casting est génial, la musique accompagne parfaitement le film... Bref tous les ingrédients sont réunis. A voir.
Nicothrash
"Strictly criminal" trouve allégrement sa place dans le paysage du film noir/polar avec une intrigue claire et qui se laisse suivre aisément. Les règles des films de gangsters sont respectées, on y retrouve tous les thèmes, des indics aux meurtres sauvages en passant par les rétributions et les magouilles en tous genres. En fait c'est du classique, certes très bien mis en image, mise en scène et réalisation sont au diapason mais dans l'ensemble ça n'apporte rien au genre et c'est du déjà vu, à une différence près ... Johnny Depp. Au milieu d'un casting de qualité, il sort largement du lot et nous livre une interprétation mémorable, complétement métamorphosé et d'un glaçant étonnant. Lui qui se plait à changer de look et à se transformer pour des rôles souvent décalés trouve ici un personnage froid, dur et sans concession, on est loin du clown de service et on suit avec intérêt sa lente évolution psychique qui le fait passer de simple caïd de quartier au grand banditisme. Dans l'ensemble "Strictly criminal" est de bonne facture, sans temps morts et bien foutu mais il vaut surtout pour la prestation de Depp qui transcende un film de base très classique. En tout cas, ça vaut largement le coup d'oeil.
Ce film avait tout pour passer de bon film à très bon film. L'ambiance sombre y est, les personnages aussi, le décors est planté et le casting était là. Malheureusement, il manque ce coté sombre qui caractériserait vraiment le film. Johnny Depp peine à convaincre dans le rôle du bad guy. On ressent les moments de violence, la crainte que cela peut inspirer, etc.. En revanche, le personnage ne le laisse pas transmettre. On s'attache finalement plus à James "Whitey" Bulger lorsque ce dernier montre des cotés plus "humain", que l'on pourrait s'attacher au coté bad guy et la crainte que ce dernier pourrait inspirer. Pour faire le parallèle, James "Whitey" Bulger a inspiré le personnage de Costello dans "Les infiltrés" de Scorsese, pourtant, le personnage ne dégage pas cette aura qui m'avais fait frissonner chez Costello.
A vrai dire, j'ai eu plus de mal avec l'agent du FBI. Le personnage en lui même est insupportable. Tout dans la démarche de ce dernier, ses répliques montrent qu'il est juste corrompu. Sauf qu'on s'étonne un peu en tant que spectateur de n'être que les seuls à réellement le voir.
Finalement, tout ce qui manque à ce film est un meilleur traitement des personnages et là on aurait été bon.
A vrai dire, j'ai eu plus de mal avec l'agent du FBI. Le personnage en lui même est insupportable. Tout dans la démarche de ce dernier, ses répliques montrent qu'il est juste corrompu. Sauf qu'on s'étonne un peu en tant que spectateur de n'être que les seuls à réellement le voir.
Finalement, tout ce qui manque à ce film est un meilleur traitement des personnages et là on aurait été bon.
selenie
Après les excellents "Crazy Heart" (2009) et "Les Brasiers de la colère" (2013) le réalisateur Scott Cooper signe son troisième long métrage seulement et confirme tout le bien qu'on pensait de lui. À l'instar de la Grosse Pomme donc, Boston est un personnage en soi qui imprègne le récit de son atmosphère. Le film a été tourné à Boston même, parfois sur les lieux mêmes des faits, authenticité oblige. Johnny Depp vampirise l'écran, malgré, peut-être, un maquillage un poil trop outrancier. Un bon et beau moment cinéma.
traversay1
Scott Cooper, c'est du solide. Après Les brasiers de la colère, Strictly Criminal confirme le goût du réalisateur pour les histoires fortes, la violence pure (avec excès parfois), le tout dans le strict respect des codes cinématographiques, ici le film de gangsters. Pas de recherche d'originalité à attendre mais un matériau compact où les acteurs peuvent briller (pas grand chose côté féminin hélas). Et il y a du beau monde dans Strictly Criminal : Johnny Depp, qui revient enfin au jeu, Colin Eggleston, Kevin Bacon, Benjamin Cumbercatch ... On n'est pas chez Scorsese, tout est en dessous mais le résultat d'ensemble tient la route, pour qui apprécie le genre.
Quel excellent film de gangsters....Le parallèle avec les affranchis de Scorsese est inévitable, tant l'atmosphère est imbibée de règlements de compte, de délations, de pots de vins, bref tout ce qui fait le bonheur de la pègre en mal de dollars.....Le film est intelligent et subtil, on se perd même un peu à la fin dans les différentes corrélations entre les protagonistes, qu'ils soient politiques ou "bandits interlopes".....
Je mes suis aussi régalé de l'atmosphère bostonienne, ville que j'ai connu une semaine et dont les images des années 70 et 80 (époque du film) sont d'une justesse attachante (sauf peut être la skyline plus récente)......j'ai aussi souri (je suis un ado des années 75 80) en voyant les costumes des gangsters, notamment ces petits blousons qui remontaient au dessus des pantalons élargis....Plus vrai que nature.....La technique est impeccable, Scorsesienne pour le cas et le jeu d'acteurs irréprochable, même Johnny Depp au crane transfiguré (pour les chinois c'est un signe d'intelligence de ne pas avoir de cheveux)....reste quelques scènes violentes qui demande un public averti et qui sait analyser et prendre ses distances avec les discours de gangsters et la violence véhiculée.....A part ce petit bémol (mais c'est la culture américaine), voila un film qui régale à la fois par son scénario, sont atmosphère, ses couleurs bostoniennes et ses personnages au caractères bien trempés Je conseille vraiment même si le public était surtout composé de jeunes étudiants.........
Je mes suis aussi régalé de l'atmosphère bostonienne, ville que j'ai connu une semaine et dont les images des années 70 et 80 (époque du film) sont d'une justesse attachante (sauf peut être la skyline plus récente)......j'ai aussi souri (je suis un ado des années 75 80) en voyant les costumes des gangsters, notamment ces petits blousons qui remontaient au dessus des pantalons élargis....Plus vrai que nature.....La technique est impeccable, Scorsesienne pour le cas et le jeu d'acteurs irréprochable, même Johnny Depp au crane transfiguré (pour les chinois c'est un signe d'intelligence de ne pas avoir de cheveux)....reste quelques scènes violentes qui demande un public averti et qui sait analyser et prendre ses distances avec les discours de gangsters et la violence véhiculée.....A part ce petit bémol (mais c'est la culture américaine), voila un film qui régale à la fois par son scénario, sont atmosphère, ses couleurs bostoniennes et ses personnages au caractères bien trempés Je conseille vraiment même si le public était surtout composé de jeunes étudiants.........
L'Info Tout Court
Aucun doute : Strictly Criminal repose sur le talent et la performance sans faille de Johnny Depp, perdu depuis Pirates des Caraïbes. S'en suivent de grands moments de cinéma, dont le reste du casting se partage les miettes sans vraiment parvenir à s'imposer. Là est le problème : Depp est de tous les plans pour combler une intrigue qui traîne quelque peu en longueur. Dommage. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
Il était une fois James ''Whitey'' Bulger, gangster notoire de Boston dans les années 70 et 80. Si Bulger a énormément servi d'inspiration au personnage de mafieux inoubliable de Frank Costello incarné par Jack Nicholson dans Les Infiltrés, ce n'est pas pour rien. L'homme est haut en couleurs, imprévisible et violent avec des tendances de psychopathes. Et son ascension, véridique, il la doit au FBI avec qui il a collaboré longuement pour faire tomber la mafia italienne, se pourvoyant au passage d'une certaine immunité, allant même jusqu'à être couvert plus que de raison par l'agent John Connolly qui avait grandi avec lui dans le quartier de South Boston. Pas étonnant donc que le cinéma s'empare de cette figure criminelle et en fasse le personnage central d'un film. Voilà donc que Scott Cooper (à qui l'on doit "Les Brasiers de la colère") s'empare du sujet, se concentrant sur la relation unissant Bulger et Connolly, permettant à l'un d'asseoir son pouvoir de caïd dans les rues et à l'autre de devenir un agent du FBI respecté. C'est d'ailleurs dans cette relation mutuelle et dangereuse que le film est le plus original, surtout lorsqu'on constate à quel point Connolly, que Bulger avait sauvé d'une raclée alors qu'il était jeune, a couvert le truand jusqu'au bout. Le reste du film est beaucoup plus classique et même si Cooper connaît visiblement ses classiques, il a bien du mal à se sortir du carcan des films de gangsters que l'on a déjà vu et n'apporte pas grand chose d'original au genre si ce n'est un film très efficace qui doit beaucoup à Johnny Depp. Malgré un maquillage un brin trop voyant, Depp nous offre une composition glaçante dans le rôle de Bulger. Loin de ses cabotinages habituels dont il a fait sa marque de fabrique, l'acteur s'efface totalement au profit d'un personnage imprévisibles dont la voix vous fait glacer le sang. S'ensuit également un beau casting de seconds rôles dans lequel Joel Edgerton sait se faire remarquer, le tout pour un bon moment de cinéma loin d'être tout de même aussi brillant qu'on veut bien le dire.
Jorik V
Une sacrée association de talents pour porter sur grand écran cette incroyable histoire à l’américaine qui voit l’alliance entre un agent du FBI et un gangster notoire de Boston s’affranchir des lois et de la morale durant une bonne décennie. Surtout quand le gangster en question et le frère d’un influent sénateur du Massachusetts. L’écrin est prestigieux entre une ribambelle d’acteurs de calibre des premiers aux seconds rôles (Johnny Deppe est entouré de Joel Edgerton, Kevin Bacon ou encore Benedict Cumberbatch, rien que ça !), un metteur en scène aguerri venant du cinéma indépendant (Scott Cooper) et des scénaristes de prestige. On attendait donc une Rolls Royce du film de gangsters et on est tout de même légèrement déçu par le résultat, quand bien même le film reste plaisant à regarder et sans faute de goût.
On est peut-être désappointé par le fait qu’on a l’impression d’avoir déjà vu ce film mille fois, et souvent en mieux. Cette désagréable impression de redite parcourt le film durant deux heures. Certainement l’empreinte indélébile des chef-d’œuvres du genre laissés par Scorsese, De Palma ou même de films plus récents tel que le contemporain « The Town » de et avec Ben Affleck. La mise en scène de Cooper ne transcende jamais le sujet qu’elle a entre les mains et se contente d’être illustrative, en dépit d’une patine de l’époque bien rendue à l’écran. Qui plus est le film ne contient guère de scènes mémorables et se contente d’être bavard et statique. Cela n’empêche que, dans la bouche de tels acteurs, on prend un certain plaisir à écouter ces dialogues.
Mais parlons de Johnny Depp. Si tout le casting joue sa partition comme il le faut, on hésite à dire si le comédien effectue une renaissance qu’on n’attendait plus sous les traits du gangster Jimmy Bulger ou s’il se ridiculise une dernière fois sous des tonnes de maquillage et fait davantage rire qu’effrayer. Difficile à dire tant parfois il impressionne et qu’à d’autres moments ses grimages font toc et le décrédibilisent. Le temps nous le dira. Au-delà de ça et d’un moment en creux un peu mou au milieu du film, « Strictly Criminal » reste un polar bien au-dessus de la moyenne et un divertissement tout à fait recommandable pour un samedi soir entre amis. Mais pas le film de référence attendu au vu d’un tel sujet et d’une telle équipe aux commandes.
On est peut-être désappointé par le fait qu’on a l’impression d’avoir déjà vu ce film mille fois, et souvent en mieux. Cette désagréable impression de redite parcourt le film durant deux heures. Certainement l’empreinte indélébile des chef-d’œuvres du genre laissés par Scorsese, De Palma ou même de films plus récents tel que le contemporain « The Town » de et avec Ben Affleck. La mise en scène de Cooper ne transcende jamais le sujet qu’elle a entre les mains et se contente d’être illustrative, en dépit d’une patine de l’époque bien rendue à l’écran. Qui plus est le film ne contient guère de scènes mémorables et se contente d’être bavard et statique. Cela n’empêche que, dans la bouche de tels acteurs, on prend un certain plaisir à écouter ces dialogues.
Mais parlons de Johnny Depp. Si tout le casting joue sa partition comme il le faut, on hésite à dire si le comédien effectue une renaissance qu’on n’attendait plus sous les traits du gangster Jimmy Bulger ou s’il se ridiculise une dernière fois sous des tonnes de maquillage et fait davantage rire qu’effrayer. Difficile à dire tant parfois il impressionne et qu’à d’autres moments ses grimages font toc et le décrédibilisent. Le temps nous le dira. Au-delà de ça et d’un moment en creux un peu mou au milieu du film, « Strictly Criminal » reste un polar bien au-dessus de la moyenne et un divertissement tout à fait recommandable pour un samedi soir entre amis. Mais pas le film de référence attendu au vu d’un tel sujet et d’une telle équipe aux commandes.
Trois hommes font corps au cœur des quartiers sordides de New York pour éliminer la Mafia Italienne qui règne dans le monde du crime : un policier corrompu, John Connolly ; un sénateur ; et son frère, le terrible James "Whitey" Bulger dit Jimmy. Jimmy, c'est la figure même du psychopathe ; il est glacial, intelligent, absolument étranger à toute forme d'empathie, il tue froidement avec pour seule obsession, celle d'être trahi par les siens, ou que surtout, son alliance avec un flic du FBI soit rendue publique. Le film est à l'image de ces visages d'hommes qui inondent l'écran, des hommes déformés par les coups, des hommes que le sourire ou la joie ont quitté depuis une éternité, des solitudes au milieu des boulevards et des tours de Manhattan : un film terne, dur, sans espoir sinon que le bien malgré tout, finit par triompher avec l'arrivée d'un nouveau procureur déterminé à éradiquer le système de corruption qui pourrit la police et l'impunité meurtrière des mafieux. On ne peut pas dire qu'on s'ennuie, ni qu'on passe un moment de véritable plaisir. Le récit se déroule pendant plus de deux heures, laissant le spectateur dans un état d'inquiétude certain. Johnny Depp est absolument saisissant dans ce rôle de tueur impitoyable, malgré l'espèce de masque grotesque qui lui couvre la figure. Le film d'ailleurs fait honneur aux maquilleurs qui se sont amusés à grossir les traits patibulaires des personnages. Seules quelques femmes parviennent à donner un peu de lumière au film, en dépit du caractère assez misogyne qui transparaît. Bref, voilà un long-métrage dense, brutal, dont on ne retiendra pas grand-chose sinon la prestation toute en profondeur par Johnny Depp de son personnage terrifiant et sans saveur.
Un Biopic à la sauce "Scorsese" qui nous plonge au cœur du Boston des années 70 et 80, en plein milieu de la pègre irlandaise... Scénario costaud, interprétation aux petits oignons, Johnny Depp impeccable en mafieux psychopathe, une tripotée de seconds rôles à la hauteur, mise en scène plutôt efficace, classique..., mais hélas sans surprise. Certes on ne peut que louer l'entreprise de Scott Cooper, mais nul ne saurait être Scorsese qui veut... Il manque encore à ce "Strictly Criminal" cette épaisseur, ce supplément d'âme que les œuvres de Scorsese possèdent... Un très bon film toutefois.
Scott Cooper, après avoir brillé avec les très bon Crazy Heart et Out of the Furnace, revient avec son troisième film qui est cette fois-ci basé sur une histoire vraie. Ce film à tout les éléments en main pour être son plus abouti et ambitieux, que ce soit par le budget, le casting prestigieux et l'aspect film d'époque qui a pour but de retracer le destin d'un des gangsters le plus dangereux de son époque. On ressent donc très vite l'ambition de faire un grand film noire, comme sait les faire Scorsese, ainsi qu'une machine à Oscars viable. Tout un programme donc, qui tient globalement ses promesses mais ne les transcendent jamais comme la plupart des films pensé pour les Oscars. Le scénario suivra donc l'ascension puis la chute de James Bulger durant les années 70-80, et comme dans toute les histoires du genre on suivre plus ou moins la même structure narrative. On nous présente le personnage et l'univers dans lequel il évolue, ses troubles personnelles et familiaux pour l'humaniser puis au fur et a mesure de son ascension on s'éloigne de lui pour le présenter comme une figure mystique, menaçante et implacable. L'intrigue est donc très attendue et on reste globalement en terrain conquis, surtout que la narration fait le choix du témoignage de différents personnages entourant le personnage principal et ce structure avec différentes ellipses mais de manière linéaire, ce qui est aussi du déjà-vu. Néanmoins ici la formule se révèle encore une fois efficace même si elle est particulièrement ronflante. On suit l'ensemble sans déplaisir, surtout qu'en terme de dialogues et de personnages c'est relativement bien écrit, mais on n'est pas entièrement emballé par ce récit et notre intérêt a tendance à décliner vers la fin. Le casting est globalement impeccable même si Joel Edgerton a un peu de mal à convaincre dans son rôle, ayant une certaine tendance à en faire trop. Par contre ici, Johnny Depp est étonnamment impeccable, mettant de côté ses récents cabotinage pour offrir une interprétation froide et d'une justesse admirable. Il est accompagné d'acteurs talentueux qui font tous un travail formidable à l'image de Benedict Cumberbatch ou encore Dakota Johnson dans un rôle court mais intense qui permet de bien exploiter son talent. Pour ce qui est de la mise en scène de Scott Cooper, elle se montre comme le scénario, classique mais maîtrisée. Ce qui est le plus originale c'est l'approche choisi pour montrer le personnage, le filmant comme un monstre échappé d'un film d'horreur. L'ambiance se montre parfois oppressante et permet de rendre le personnage encore plus énigmatique et fascinant. La reconstitution de l'époque est excellente mais l'ensemble à aussi tendance à céder à l'académisme, que ce soit sur la photographie, la sélection musicale mais surtout le montage. Globalement il rythme assez bien le film mais on reste face à un rendu bien trop carré et linéaire pour laisser place à la moindre audace. C'est d'autant plus dommage car Cooper nous avait habitué à des choix plus tranchés et un nihilisme plus acerbe, ici on a l'impression qu'il est bien trop sage par rapport à ses précédentes œuvres. En conclusion Black Mass est un bon film, mais un film qui se contente de ne faire que le strict minimum. Est-ce vraiment dommageable quand l'ensemble se montre maîtrisé et efficace, offrant un agréable moment de cinéma ? En tout cas en dehors du manque d'originalité, il n'y a pas grand chose à redire finalement. C'est académique et très clairement une machine à Oscars, ce qui a ses limites mais c'est du travail bien fait, sans fantaisie certes mais tout à fait appréciable. Il reste quand même le film le moins réussi de Scott Cooper et en ça il se montre décevant surtout que ce n'est pas les moyens ni l'ambition sur le papier qui manquant. Après le point de vue horrifique se montre intéressant, la mise en scène maîtrisée, le casting impeccable et la scénario bien écrit, il n'y a donc pas de quoi bouder son plaisir car beaucoup de films ne peuvent pas en dire autant.
un polar comme on les aime spécial année 70.
du décor aux vêtements en passant par les voitures la musique tout y est.
Johnny Depp méconnaissable est excellent dans son rôle.
du flic ripoux au politicien véreux........rien n'a vraiment changé!!!!
du décor aux vêtements en passant par les voitures la musique tout y est.
Johnny Depp méconnaissable est excellent dans son rôle.
du flic ripoux au politicien véreux........rien n'a vraiment changé!!!!
On avait perdu Johnny Depp. Celui qui fut l'un de nos acteurs préférés pendant une bonne décennie prit un mauvais chemin à la suite du succès commercial de son interprétation "keithrichardsienne" de "Pirates de Caraïbes" et disparut peu à peu de notre radar. L'excellente nouvelle de ce "Black Mass", qui décrit de manière (trop) classique le parcours d'un criminel psychopathe de Boston et son alliance infâme avec le FBI local, c'est que NOTRE Johnny est de retour. Et il n'est pas content ! Plus d'hystrionisme ici, plus de minauderies, mais une froideur implacable, un vide abyssal de l'âme qui passe par un regard mort, une parfaite économie des gestes et des mots : Whitey Bulger restera l'une des meilleures interprétations de la carrière de Depp, et mériterait un oscar si les oscars allaient à la sobriété (ce qui se saurait...). Pour le reste, "Black Mass" commence superbement, avec son rythme mesuré qui ne rechigne pas devant des moments de lyrisme discret, à la manière du grand cinéma classique, avec sa manière patiente de conter une histoire pas si simple que ça... Puis notre intérêt se dissout peu à peu, la faute à une mise en scène qui ne sait pas changer de rythme, élever le film vers une certaine transcendance, ou contraire le faire chuter vers la tragédie classique, comme un grand réalisateur (ce que n'est pas Scott Cooper, qui nous avait pareillement déçu avec "les Brasiers de la Colère" et "Crazy Heart") aurait su le faire. La faute aussi à la faiblesse du personnage-clé de John Connoly, mal interprété par un Joel Edgerton visiblement mal à l'aise et dépassé par le talent de ses partenaires (Cumberbatch et Bacon sont là aussi, ce qui n'est pas rien !) : alors qu'il devrait être le centre de gravité du film, il n'est qu'une victime collatérale d'une histoire qui le dépasse, ce qui amenuise grandement l'intérêt. En tous cas, welcome back, Johnny !
Johnny Depp est fantastique dans le rôle de James Bulger et tiens le film de bout en bout. La réalisation n'est pas toujours au point avec un certain nombre de scènes qui mériteraient d'être repensées. Tout comme les dialogues qui tendent souvent vers le simplisme. Au final, on obtient un film correct mais qui méritait mieux.
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