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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 avril 2010
Un film qui vous prend aux tripes dès le début, vous plongez dans l'univers de la mara et de l'immigration clandestine. De beaux cadrages. Fort en émotion.
Fort et émouvant le 1er film de Fukunaga est une réussite. Il décrit une Amérique latine déchirée par les gangs et la violence mais imprégnée d'un réel espoir de s'en sortir. On s'attache facilement aux personnages principaux qui font d'excellents acteurs. Superbe
Une pure merveille, une réalisation extraordinaire, ce film est beau en tout point, de la réalité de l'Amérique Latine aux magnifiques paysages en passant par un jeu d'acteur frôlant la perfection... L'amour, le courage, l'espoir, la vengeance comme la fidélité sont à l'épreuve de cette réussite.
Une bonne surprise. Le réalisateur a trouvé le ton juste pour dépeindre le destin des migrants et la dérive d'une jeunesse livrée à elle même. Le film n'est jamais complaisant dans sa description d'un univers pourtant très violent. Les images sont magnifiques et les acteurs tous très bons.
Un film coup de poing. Connaissant bien le Mexique, c'est passionnant de voir l'envers du décor: les clandestins et les trafics. Belle images, belle histoire et des acteurs charismatiques.
Tres bon film qui retranscrit très bien l'univers des gangs d'Amérique du Sud! Les acteurs sont juste et notamment l'acteur principal qui est une très bonne découverte. J'avais vu ce film juste après avoir visionner le reportage "la vida loca", ça tombait bien...
Voila une belle réalisation latine, ce film est beau, vivant, et nous offre une vision de ces quartiers d'Amérique Latine très difficile. L'amour, le courage, et le désespoir sont les maîtres mots ce film.
J'ai tout simplement adoré ce film: les décors, les acteurs, les personnages...et surtout l'histoire, triste mais belle (enfin dans un certain sens). Je me suis tout de suite attachée à Casper et Sayra, leur périple jusqu'en Amérique et vraiment bien traité, avec une teinte de romantisme. Et sans oublier le côté thriller, avec le gang de la Mara Salvatrucha assez effrayant, aux trousses de Casper. Malgrès la violence de certaines scènes (et malheureusement leur réalité), je le recommande à tout ceux qui rèvent d'évasion. Ce film est vraiment excellent.
Je n'ai pas été véritablement emballé par ce film... Il est vrai qu'il traite d'une réalité très cruelle qu'il fallait dénoncer... Mais les personnages "gentils" m'ont hélas semblé trop figés pour donner un sens à cette histoire, qui finit connement si je puis dire..
Beau, dur, émouvant, désespéré. Comme le périple de ces sin nombre, ces anonymes d’Amérique du Sud partis chercher la promesse d’une vie meilleure dans l’Eldorado nord-américain. On pourrait penser à un énième drame social larmoyant et misérabiliste. Il n’en est rien.
Sin Nombre nous plonge au cœur d’une aventure humaine captivante sur fond d’émigration clandestine et de violence des gangs.
Deux destins s’y croisent. Celui de Sayra tout d’abord, jeune hondurienne qui tente, avec son père et son oncle récemment retrouvés, de rallier clandestinement les Etats-Unis. Et celui de Casper, apprenti caïd d’un puissant gang mexicain, la Mara, contraint de s’enfuir après s’être rendu coupable de crime de lèse-majesté. Peu à peu, des liens indéfectibles vont se nouer entre les deux personnages, unis par la douleur et guidés dans leur échappée par le même instinct de survie, le même espoir d’un avenir différent… ailleurs.
Dans Sin Nombre, on ne passe pas que les frontières physiques… mais aussi celles entre fraternité et trahison, tendresse et violence, candeur et désillusion, bouffée oxygénante d’espoir et pessimisme le plus noir… Une ambivalence subtilement distillée tout au long de l’histoire.
Entre road-movie, thriller et romance amoureuse, Sin Nombre transcende ses dehors de réalisme social par une mise en scène haletante, une très belle photographie, ainsi que de talentueux acteurs, Edgar Flores (le mélancolique Casper) et Paulina Gaitan (la touchante Sayra).
Véritable coup de cœur, ce film mérite amplement ses récompenses (Prix du Jury à Deauville et Prix de la meilleure réalisation et de la meilleure direction artistique à Sundance 2009). A voir de toute urgence.
Le film est saisissant. Nous offrant une vision sincère d'une Amérique latine habitée par des gangs sans merci, Sin Nombre parvient à être touchant, riche, et véritablement réussi.
Grand film, manié avec virtuose la réalisation sur un gang, loins des fantasmes hollywoodiens, le réalisateur livre une vue quotidienne et sordide d'un gang rêver par pleins de jeunes et faux gangsters en herbe. Le gars qui tue son chef, on se dit quel abruti plutot que: bravo sauveur. On espère que le type va se sauver avec la fille qu'il a rencontré, que le petit va intégrer le gang et que la fille du train atteigne son rêve mais nous sommes plongé dans un pays Latinos ou la violence est présente partout on l'on aille, entre documentaire et film,, un mixage des deux menés tambour battant avec un travail et un talent sans égale. J'applaudit aussi l'histoire d'amour, légère et triste, une mort et on passe a autre chose, la vie quotidienne, vraiment un film coup de poing.
Sin nombre est sans conteste une des plus belle réussite de l'année avec une histoire ambitieuse pour un budget modeste, un réalisme étonnant parfois très cru et des acteurs aussi vrais que nature. Ce western des temps modernes lance le spectateur dans le vif du sujet dès les premiers instants et décrit d'une manière édifiante et talentueuse le quotidien des ghettos d'amérique centrale empoisonné par la présence immuable des "Maras"; gangs barbares de jeunes désoeuvrés et prisonniers de leurs propres codes d'honneur d'une violence terrible. Le scénario allie astucieusement l'action de la course poursuite avec le drame social de l'exode au quotidien de milliers de gens vers les états-unis d'amérique et le lien qui se crée entre les deux jeunes adolescents principaux protagonistes de l'histoire. Un grand film supérieur "à la cité de dieu" par son côté réaliste sans effets de mise en scène tape à l'oeil.