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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 octobre 2009
Si vous avez aimé la bande annonce, vous aimerez le film : il n’y a pas de surprise et c’est pas plus mal. J’ai vu le film que je souhaitais voir, à savoir un mélange d’action, de social et d’émotion sur un fond d’immigration et de guerre des gangs au Mexique. Les images sont belles, c’est bien filmé et les acteurs nous fournissent une prestation honnête. La BO aurait mérité un peu plus de punch. Dans l’ensemble le film est une réussite.
Récompensé au festival du Sundance par le prix du meilleur film (pour moi la meilleur reconnaissance au delà des césars, oscars ours, léopards...) entre autre, ce film est parfait.
Il est entièrement subjectif de dire celà, mais j'ai tout simplement Aimé. La manière dont l'histoire progresse ni dramatique, ni "heureuse", elle nous parvient comme elle est en train de se passer. C'est à dire simplement, naturellement avec les moments de peur, de choc, de tristesse qui s'impose. Il est pour moi difficile de vraiment critiquer un tel film dans le sens où le scénario est tellement original que l'on apprécie autant l'histoire que la manière dont elle nous ai présentée.
Je ne vois pas autre chose à dire, j'aime, j'aime et j'aime encore. Acteurs excellents et envoutants, paysage somptueux (d'ailleurs ceci est très fort je trouve car il correspond à la première image du film. Il n'est plus enfermé mais peu se dirriger ves la lumière à travers ces arbres... on comprend en regardant).
J'aime voilà tout, allé le voir vous serez je pense au minimum touché. Cary Fukunaga je vous attends impatiement.!
Avant de tourner son premier long-métrage, Cary Fukanaga (un nom dont il faudra se souvenir) a passé deux ans en préparation, accompagnant les migrants dans les trains censés les conduire vers l'Eldorado (Les Etats-Unis), frayant avec les mareros, ces adolescents membres des gangs qui ensanglantent l'Amérique centrale. Ce fond documentaire fait la force de Sin nombre, une tragédie humaine qui sonne juste, jusque dans les regards et les sourires las de ceux qui jouent leur vie à pile ou face. Mais ce n'est pas tout, Fukunaga (32 ans) se révèle aussi un scénariste accompli qui sait imbriquer avec maestria des destins individuels dans un contexte social fort. Pour un peu, on évoquerait Steinbeck écrivant sur la Grande dépression. Toute aussi remarquable est sa mise en scène, d'une douceur sèche, à peine dramatisée (ce n'est pas nécessaire, les faits parlent d'eux-mêmes), d'une fluidité étonnante pour un premier film. On lui reprochera peut-être l'ébauche d'une histoire d'amour à la Roméo et Juliette, dans un contexte qui ne s'y prête guère. Un détail, dans un film dont la simplicité apparente, dans les sentiments et les situations, est la marque d'un auteur qui possède toutes les cartes en mains pour devenir un très grand. A moins que Hollywood ne le mange tout crû, mais on ne parierait pas là dessus.
Après « La Vida Loca », un nouveau film sur les Maras, mais cette fois-ci présenté sous forme d’une fiction, tandis que Poveda s’est tenu à un style documentarisé. Habilement ficelée l’intrigue retient l’attention jusqu’au dénouement. Très bonne surprise qu’est le jeu d’acteur saisissant, qui immerge directement le spectateur dans l’histoire. « Sin Nombre » complète et aboutie le travail de Poveda, ce que « La vida loca » ne pouvait montrer Cary Fukunagafilm le dévoile avec richesse. Voila toute la force de la fiction !
Sans conteste, LE film de l'année ! Je suis encore sous le choc, une grand claque qui laisse sans voix! Peu de film ont un effet si fort qu'il n'y a pas de mot pour les décrire... J'ai encore des frissons tellement cette histoire, si ancrée dans la réalité en plus, est touchante.
Une nenette se casse au USA, mais c'est un peu le bordel sur la route, à cause des Mara. L'actrice est jolie mais le film un peu fade (alors qu'il y a des plans bien travaillés) et plein de bons sentiments. On préféra un autre film dont je parlerais plus bas pour entendra parler des Mara (le gang du sud de l'Amérique).
Vu en avant première Club 300 Allo ciné le 30 septembre au Forum des Images. Meilleure réalisation et direction artistique à Sundance et prix du jury à Deauville, ce premier long métrage de Cary Fukunaga nous met une bonne claque. La violence du propos et de beaucoup de scènes nous laissent cloués au siège sans voix. Pour son premier film le réalisateur fait preuve d'une parfaite maîtrise et d'une grande maturité que ce soit dans la mise en scène au couteau, le scénario parfaitement écrit et une direction d'acteurs digne des meilleurs. Road movie dramatique avec espoir de vie meilleure pour certains et de rédemption pour d'autres. Tellement réaliste que l'on est proche du documentaire. Un film puissant, grave, violent et tendre à la fois qui ne laissera personne indifférent.
Le réalisateur réussit la prouesse de réaliser une fiction au suspense très honorable tout en mettant en lumière deux fléaux majeurs du Mexique moderne : l'immigration massive vers les Etats-Unis et les Maras, bandes de crime organisé qui enrolent les enfants dès leur plus jeune âge et les enferment sans espoir d'en sortir dans un clan régi par la violence et la fidélité à un chef tout-puissant. Avec un vrai sens du rythme et une intrigue bien ficelée, bien que manquant peut-être d'un peu d'originalité, "Sin nombre" nous emmène sur les pas d'un jeune homme qui a osé briser les règles de la Mara. En sursis, poursuivi par tout le clan (y compris son protégé pas encore adolescent), il tente de s'enfuir avec une jeune fille rebelle qui cherche à rejoindre sa famille dans le New Jersey. Il y a quelque chose de très beau dans le mélange de résignation et d'espoir qui anime ce jeune homme pour qui ce parcours ressemble fort à un chemin vers la rédemption. La dernière scène, très forte, laisse des marques.
Grand lauréat (ex-aequo) lors du dernier Festival du Film Américain de Deauville en remportant le Prix du Jury, mais aussi les Prix de la Meilleure Réalisation et de la Meilleure Direction Artistique lors du dernier Festival du Film Indépendant de Sundance, pour son premier long-métrage, Cary Fukunaga ne passe pas inaperçu et on ne peut être qu’objectif à la vue de ces nombreux trophées quand on voit ce que rend Sin Nombre (2009) sur grand écran ! Une œuvre démesurément différente ce que nous avions l’habitude de voir en salles, hyper réaliste et qui vous prend aux tripes, on suit tout au long du film, le long voyage qu’entreprennent un père de famille, son fils, sa fille et leur oncle, sur les toits des trains, traversant l’Amérique du Sud, reliant le Honduras aux Etats-Unis. Mais leur parcours sera semé d’embûches et leur route croisera celle de Casper, membre d’un terrible gang, recherché pour meurtre et trahison. Malgré toute cette violence, une histoire d’amour va naître entre ce dernier et la jeune fille, toujours en retenue et en toute discrétion, leur amitié va se créer au fur et à mesure jusqu’au point de non retour. Une histoire forte, violente, réaliste, sans concession et qui ne devrait pas vous laisser de marbre !
Avant de s'attaquer a la série True Detective, avec tout le succès qu'on lui connaît, Cary Fukunaga réalisé Sin Nombre, un film sur la dur vie des immigrés tentant de survivre au passage de la frontière. Une réussite et la naissance d'un grand cinéaste.
Superbe film coup de poing qui nous raconte le destin croisé d'une jeune fille du Honduras qui tente d'atteindre l'eldorado supposé des Etats-Unis, et d'un délinquant mexicain traqué pour avoir trucidé son chef de gang ultra-violent. Cette odyssée sanglante à travers un Mexique sans lois, stigmatise les dangers encourus par ces immigrés entassés dans des trains crasseux. Le réalisme stupéfiant des images justifie la violence de certaines scènes. Pour son premier essai le jeune Cary Fukunaga se hisse au niveau d'un Sam Peckinpah, la conscience politique en plus.
Un malfaisant qui a la malchance de naître dans des quartiers sordides d'Amérique du Sud et qui est entraîné dans la viloence au quotidien depuis toujours , rêve de tendresse . Celle ci terminera au fond des eaux troubles sans qu'il puisse en donner toute son étendue . Cru de vérité , filmé avec des vrais banditos prêt à tout . A voir !