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diehard5
42 abonnés
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3,0
Publiée le 16 juillet 2010
Voilà le complément parfait au documentaire "La Vida Loca", qui mêle habilement le portrait d'un gang sud-américain au récit du voyage périlleux entrepris par une jeune Hondurienne en route vers la terre promise (l'Amérique du Nord). Cette combinaison hybride tient en haleine. Sur le beau sujet de l'exil, "Sin Nombre" n'a toutefois pas la puissance lyrique de "El Norte" (1983) qui, 25 ans après, hante encore les jours et les nuits de ceux qui l'ont vu.
Avant de tourner son premier long-métrage, Cary Fukanaga (un nom dont il faudra se souvenir) a passé deux ans en préparation, accompagnant les migrants dans les trains censés les conduire vers l'Eldorado (Les Etats-Unis), frayant avec les mareros, ces adolescents membres des gangs qui ensanglantent l'Amérique centrale. Ce fond documentaire fait la force de Sin nombre, une tragédie humaine qui sonne juste, jusque dans les regards et les sourires las de ceux qui jouent leur vie à pile ou face. Mais ce n'est pas tout, Fukunaga (32 ans) se révèle aussi un scénariste accompli qui sait imbriquer avec maestria des destins individuels dans un contexte social fort. Pour un peu, on évoquerait Steinbeck écrivant sur la Grande dépression. Toute aussi remarquable est sa mise en scène, d'une douceur sèche, à peine dramatisée (ce n'est pas nécessaire, les faits parlent d'eux-mêmes), d'une fluidité étonnante pour un premier film. On lui reprochera peut-être l'ébauche d'une histoire d'amour à la Roméo et Juliette, dans un contexte qui ne s'y prête guère. Un détail, dans un film dont la simplicité apparente, dans les sentiments et les situations, est la marque d'un auteur qui possède toutes les cartes en mains pour devenir un très grand. A moins que Hollywood ne le mange tout crû, mais on ne parierait pas là dessus.
Sans tomber dans le cliché ni le sentimentalisme, Cary Fukunaga signe un premier film authentique et coup de poing sur le destin de deux exilés au passé et au destin tragique. A voir!
Un film au style authentique qui suit l'évolution d'un marero (un membre de la Mara Salvatrucha) fuyant son ancien gang et d'une immigrée en route vers les Etats-Unis. Un parcours riche (en imprévus) et brutal qui réussit à nous plonger dans cet univers impitoyable avec une grande sobriété. Excellent, et poignant.
4 568 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 9 avril 2021
L'histoire de ce film est sombre, elle est triste, elle est violente et impitoyable. Je me demande quel était le message de ce film. Peut-être qu'il n'y a pas de fin heureuse pour les émigrants illégaux qui cherchent à passer de l'Amérique du Sud aux Etats-Unis via le Mexique. Il n'y a aucun espoir dans ce film pour qui que ce soit. Je ne comprends pas pourquoi tant d'efforts ont été déployés pour rapprocher le public du protagoniste pour ensuite avoir une fin aussi triste et sans espoir et une fin violente en plus. Ce film n'est rien d'autre qu'une leçon pour ceux qui vivent au sud de la frontière pour qu'ils prennent garde de ne pas aller aux Etats-Unis donc rien de nouveau...
Très beau film. une image somptueuse, des comédiens excellents et surtout le refus de céder à une surenchère d'images chocs comme cela aurait pu être le cas si il s'agissait d'une production américaine. Et pourtant, le film est produit par universal. Le réalisateur a su retranscrire la tension qui habite les personnages principaux pendant toute la durée du film et c'est formidable.
Une nenette se casse au USA, mais c'est un peu le bordel sur la route, à cause des Mara. L'actrice est jolie mais le film un peu fade (alors qu'il y a des plans bien travaillés) et plein de bons sentiments. On préféra un autre film dont je parlerais plus bas pour entendra parler des Mara (le gang du sud de l'Amérique).
Un film difficile, mais grandiose de parts son cadre magnifique, de ses fabuleux acteurs et de part son impact rendu aux spectateurs, de la dur et poignante réalité qu'il évoque. Plus d'infos sur : http://kilitchikou.blogs.allocine.fr/
Même si on à le droit à des scènes plutôt violente, nous avons seulement un petit aperçu de la réalité ... La naïveté de la fille fait peine à voir, et c'est dommage d'avoir orienté ce personnage dans ce sens. On a l'impression qu'elle met trois jours pour parvenir aux USA et de plus sans grande difficultés à la frontière. Hormis cela, c'est un film intéressant et réalisé correctement.
Censé être le reflet du quotidien des membres de la MS 13 (plus grosse mafia du monde et la plus barbare au passage) on ne pourra que regretter la tournure trop poètique que prend le film. En voulant être grand public, Sin Nombre perd un peu en crédibilité et en authenticité. Dommage car l'histoire est captivante.
Dans la lignée de "la vida loca" , des 18 et autre ms13 ,gangs salvadoriens, sin nombre retrace aussi la dure réalité de ce milieu encore present de nos jours.Je ne sais pas s'il fallait prendre ce film en tant que documentaire ou fiction.il est tres realiste et en tant qu'amateur de ce type de "docu" j'aurai bien aimé savoir si les acteurs sont d'hollywood ou sont ils de vrai habitants locaux.A voir absolument
Film vu juste après le documentaire "Vida Loca" sur les mêmes gangs Maras (bon en fait un gang Maras opposé mais on ne va pas chipoter). L'ambiance nous plonge dans la (très grande) violence de cette région d'Amérique Centrale avec, outre le rôle de cette Mara Salvatrucha, un volet sur l'immigration clandestine et le voyage vers un avenir espéré meilleur pour cette population vivant dans la pauvreté. Un tranche de (sur)vie du Triangle Nord de l'Amerique Centrale, faite de brutalité et d'espoir.
Une pure merveille, une réalisation extraordinaire, ce film est beau en tout point, de la réalité de l'Amérique Latine aux magnifiques paysages en passant par un jeu d'acteur frôlant la perfection... L'amour, le courage, l'espoir, la vengeance comme la fidélité sont à l'épreuve de cette réussite.