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Votre avis sur Sin Nombre ?
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Voici un film fort et marquant qui aborde de façon remarquable et passionnante le sujet des maras, gangs ultra-violents d'Amérique latine (sujet abordé dans le bon documentaire du français Christian Poveda, assassiné par les membres d'un gang) et de la traversée en train du Mexique par les migrants illégaux vers les USA. Ce film est une fiction, mais il montre parfaitement la violence aveugle, l'embrigadement des enfants dans ces gangs, et le désespoir des migrants qui les pousse à prendre d'énormes risques pour espérer trouver un monde meilleur. "Sin nombre" est un film remarquable magnifiquement écrit et réalisé, tout juste peut-on lui reprocher sa fin prévisible.
Un film remarquablement documenté , terrifiant, toujours intense . A mettre en relation avec le remarquable "Rêves d'or" , dans des styles et des approches fort différents.
Réalisé par Cary Joji Fukunaga à qui l'on doit la première saison sublime de True detective, c'est efficace et même émouvant par moments, mais ça manque d'une touche de génie pour le faire passer au niveau supérieur.
ffred
Vu en avant première Club 300 Allo ciné le 30 septembre au Forum des Images.
Meilleure réalisation et direction artistique à Sundance et prix du jury à Deauville, ce premier long métrage de Cary Fukunaga nous met une bonne claque. La violence du propos et de beaucoup de scènes nous laissent cloués au siège sans voix. Pour son premier film le réalisateur fait preuve d'une parfaite maîtrise et d'une grande maturité que ce soit dans la mise en scène au couteau, le scénario parfaitement écrit et une direction d'acteurs digne des meilleurs. Road movie dramatique avec espoir de vie meilleure pour certains et de rédemption pour d'autres. Tellement réaliste que l'on est proche du documentaire. Un film puissant, grave, violent et tendre à la fois qui ne laissera personne indifférent.
Meilleure réalisation et direction artistique à Sundance et prix du jury à Deauville, ce premier long métrage de Cary Fukunaga nous met une bonne claque. La violence du propos et de beaucoup de scènes nous laissent cloués au siège sans voix. Pour son premier film le réalisateur fait preuve d'une parfaite maîtrise et d'une grande maturité que ce soit dans la mise en scène au couteau, le scénario parfaitement écrit et une direction d'acteurs digne des meilleurs. Road movie dramatique avec espoir de vie meilleure pour certains et de rédemption pour d'autres. Tellement réaliste que l'on est proche du documentaire. Un film puissant, grave, violent et tendre à la fois qui ne laissera personne indifférent.
"Maria pleine de grâce" était le complement de "Traffic". Celui-là est le complément indispensable de" La vida loca". Un premier film. Des noms à retenir. Des images, des mots, des sons à penser. C'est évident, le monde meurt. Et nous l'accompagnons.
Un film passionnant qui relate avec émotion la dure condition des immigrés clandestins sud-américains.
Vu en VOST, "Sin Nombre" nous scotche littéralement à notre siège, du début à la fin, nous faisant vivre avec ses personnages... Ces derniers, d'ailleurs, interprétés par des comédiens parfaitement justes, ce qui rend d'autant plus poignante cette histoire...
Bref, à voir de toute urgence.
Vu en VOST, "Sin Nombre" nous scotche littéralement à notre siège, du début à la fin, nous faisant vivre avec ses personnages... Ces derniers, d'ailleurs, interprétés par des comédiens parfaitement justes, ce qui rend d'autant plus poignante cette histoire...
Bref, à voir de toute urgence.
JeremGar
Sin Nombre est, pour moi, un des films des plus émouvants du genre. On suit le périple de deux jeunes souhaitant migrer pour changer de vie: l'une souhaite vivre le rêve américain et l'autre fuit son passé et sa vie d'ex membre de gang. Un film dans la lignée du documentaire "La Vida Loca". Une très belle heure et demie.
Magnifique film, quasi documentaire, sur ces personnes d'Amérique du Sud en quête d'un avenir meilleur aux USA. Bercé par la musique sud américaine, inondé d'un paysage naturel époustouflant, entre volonté de changer de vie et désir de fuir un passé, Sin Nombre est un film soigné, dont la mise-en-scène et les longs plan-séquences démontrent une maturité et un professionnalisme sans précédent. De plus, un scénario adulte maintient une tension dramatique jusqu'à la toute dernière prise de vue. Les films comme ça se font de plus en plus rares, alors il ne faut pas manquer les occasions de les voir.
Le réalisateur réussit la prouesse de réaliser une fiction au suspense très honorable tout en mettant en lumière deux fléaux majeurs du Mexique moderne : l'immigration massive vers les Etats-Unis et les Maras, bandes de crime organisé qui enrolent les enfants dès leur plus jeune âge et les enferment sans espoir d'en sortir dans un clan régi par la violence et la fidélité à un chef tout-puissant. Avec un vrai sens du rythme et une intrigue bien ficelée, bien que manquant peut-être d'un peu d'originalité, "Sin nombre" nous emmène sur les pas d'un jeune homme qui a osé briser les règles de la Mara. En sursis, poursuivi par tout le clan (y compris son protégé pas encore adolescent), il tente de s'enfuir avec une jeune fille rebelle qui cherche à rejoindre sa famille dans le New Jersey. Il y a quelque chose de très beau dans le mélange de résignation et d'espoir qui anime ce jeune homme pour qui ce parcours ressemble fort à un chemin vers la rédemption. La dernière scène, très forte, laisse des marques.
Sin Nombre se laisse regarder et montre des aspects de la société mexicaine assez différent de ce qu'on imagine habituellement, même en suivant un peu l'actualité locale. C'est le bon point du film, pour le reste le scénario est convenu et très formaté "grand public" tendance Sundance : pauvres étrangers, monde sans pitié, jolie héroine, un peu de drame, un peu de lecon de morale pas chère. Ca en devient hélas caricatural.
Superbe ! Poignant ! Réaliste au plus haut niveau ! On est vraiment avec eux durant ce film et on veut plus que ça s'arrête.
this is my movies
Voiçi le type même du film calibré pour les festivals avec son scénario au schéma archi-rabattu : donc un héros à la vie violente qui va tenter d'y échapper, un contexte peu connu des bobos donc choquant, une fille qui s'amourache du héros, la scène hyper émouvante passé l'heure de film et le final...bon je vous laisse la surprise. Si l'univers du film a le mérite de nous faire découvrir une réalité certes choquante, cela montre surtout que l'homme reste le pire des loups pour l'homme, et même quand on croit avoir subit le pire, il reste à venir. L'immigration mexicaine n'est guère plus tendre que son homologue ricaine, les clandestins sont pire que des animaux et les gangs latinos ont des codes vestimentaires et des saluts aussi débiles que les gangs ricains. Les acteurs sont tous formidables (notamment le héros) comme d'habitude dans ce genre de film car inconnus, la mise en scène est judicieuse et si le scénario n'est pas toujours très original, il reste suffisamment éprouvant pour nous tenir en haleine jusqu'au bout. Un réal à suivre tout de même. D'autres critiques sur
Benito G
Un film à la fois bouleversant, dur et tellement vrai en même temps que l'on ne peut rester sans jugement face à cette réalisation. LEs "acteurs" nous font ainsi comprendre l'illusion d'un sorte de chaos ou il n'y a plus d'espor et celui ou tout est encore possible.. A la fois comme un documentaire (et ceux par la force des choses), on assiste tout de meme à une oeuvre cinématographique d'une certaine intensité, violence... Le réalisateur n'entre pas dans les clichés habituels, ni dans la surenchère. LE film reste assez juste et montre la réalité des faits. Une vérité que beaucoup ignore ou que certains préfèrent oublier... car elle pourrait etre presque insoutenable pour ceux qui l'a subit. On se demande comment certains peuvent en arriver jusque là. Un film qui ma à la fois subjugué, passionné, surpris, terrifié et conquis! Un grand bravo pour ce docu/ réalité souvent trop oublié pour un grand nombre de personnes.
Shephard69
Un premier long-métrage de Cary Joji Fukunaga, le réalisateur de la première saison de "True detective", assez intéressant pour sa plongée très réaliste dans le monde d'un gang d'Amérique centrale, le thème de l'immigration clandestine traité de façon très juste. Edgar Flores et Paulina Gaitan, que j'avais découverte dans "Narcos", sont tous deux très bons. Un film toutefois pas inoubliable, assez commun.
Commencé comme un documentaire social sur la pauvreté et l'immigration, le récit dévie ensuite vers le thriller haletant admirablement monté. Une date dans l'histoire du cinéma mexicain.
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