Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
gnomos
53 abonnés
660 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 6 septembre 2013
Les sujets traités dans le film sont intrigants, ( MS13, l'un des gangs latinos les plus violents au monde ), immigration des pauvres en route vers le rêve américain, ( j'avais vu un jour un film poignant sur ce sujet, " el Norte" ), bref, le sujet est intéressant mais le traitement prévisible et très lent de l'intrigue, sans parler de la bluette improbable entre le marero et la jeune immigrante m'ont profondément ennuyée. Je pense qu'avec deux sujets passionnants et cruciaux tels que l'immigration et les gangs englobant des enfants , on aurait pu faire un film passionnant. Las, j'ai trouvé ce film creux et les personnages si peu développés que je n'ai rien ressenti. Sur un sujet similaire, voir " la vida loca ", dont le réalisateur a été assassiné.
un tre bon film jai passer un exelent moment se film montre bien la misere qui regne en amerique du sud je le recommande surtout dans sai moment ou le cinema et pas trop au top
"Sin Nombre" est un film dur, mais qui porte aussi un espoir. C'est un film magnifique, on vibre avec les personnages tout le long du film. À noter de très belles actrices, et une réalisation très crue qui donne une impression de réalisme qui augmente la tragédie.
Un film poignant qui coupe le souffle jusqu'au dernier moment. Une réalité éprouvante à regarder mais qui permet de mieux saisir le thème de l'immigration clandestine de l'Amérique du Sud aux US. Des personnages bien plus qu'attachants. Un film à ne surtout pas rater, dans la lignée des films qui vous marquent à jamais et changent votre manière de percevoir le monde.
Très fort de par son ensemble Sin Nombre pêche sur un point mineur celui du casting. On ne peut croire que de façon légère à ce bad boy de la "Mara". Point donc mineur puisque l'ensemble du film, "road-train-movie" est fort de sens et de documentation. On ressort imprégné de cette ferveur d'Amérique du Sud, de cette vie échappatoire et difficile. Sur un premier film le réalisateur évite facilement les écueils habituels des premiers films indépendants. Fin consensuelle et prévisible dans ce cinéma, l'ensemble n'en reste pas moins un métrage de forte ampleur et de dramaturgie bien écrite et mise en scène. On ne cherche pas à tirer les larmes on montre et donne à ressentir. Simple et formel, léger et puissant. Fukunaga fait ainsi naître une impatience dans l’attente du prochain métrage. Il sort de la case "intéressant" pour être directement dans celle des réalisateurs à suivre.
Une interprétation en sobriété et des revers permanents menant à une conclusion inévitable. Plus que le récit ou sa trajectoire, Fukunaga film avec un regard plein d'envies et de vérités.
Sin Nombre a la puissance des premiers films d'Alejandro Gonzalez Inarritu. Et c'est un sacré compliment. Cary Joji Fukunaga, qui a largement dû se documenter en amont, décrit toute la brutalité des gangs au Mexique. La Mara pour ne pas la citer embrigadant des jeunes dès leur enfance. Leur offrant une vie que la société ne peut pas leur promettre. Appartenir un gang, avoir une arme, j'imagine que pour ces gosses sans repère, c'est un signe de reconnaissance. Ça leur permet d'exister. De se sentir important. Et pourtant, ces criminels ne sont bons que pour violer, rançonner et exécuter. Ils ont beau avoir entre eux un code de l'honneur, c'est souvent pour mieux te mettre un poignard dans le dos. L'Amérique a beau avoir des défauts, elle représente un Eldorado pour tous ces réfugiés fuyant la misère et la violence de leur pays d'origine. Ils ne le font pas de gaieté de cœur. On n'est pas à la recherche d'une nouvelle vie, d'une nouvelle identité, d'un amour, pour le plaisir. Alors, je parle de vie mais c'est souvent la mort qui est en réalité au bout du chemin. Ça fait de Sin Nombre un film assez dur où si l'espoir existe sur le papier il est compliqué à concrétiser tant le danger est présent de partout. Ils ont juste envie de vivre en sécurité. Il faut croire que c'est beaucoup demandé.
L'interprétation et le charme du couple principal n'est pas le seul atout de ce film de gang à qui l'on peut reprocher un certain manque d'originalité mais certainement pas la fluidité et le réalisme d'un propos à la puissance dramaturgique saisissante.
Beaucoup de bruit pour ce film qui est au final très réussit mais sans aucun doute surestimé. Une histoire forte et actuelle avec un bon mixte entre le voyage clandestin et la main mise des gangs. Les acteurs sont tous bons et ont une vraie émotion à revendre. La mise en scène manque d'ambition, elle reste trop en retrait comme figée, c'est dommage. L'autre bémol reste la relation entre le fugitif de la mala (le héro) et la clandestine ; jamais on ne peut croire que la gamine va suivre le jeune caïd sur un coup de tête et aussi rapidement... Cependant le film tient assez bien ses promesses notamment du point de vue de l'action et du point de vue de l'émotion. A voir.
Un malfaisant qui a la malchance de naître dans des quartiers sordides d'Amérique du Sud et qui est entraîné dans la viloence au quotidien depuis toujours , rêve de tendresse . Celle ci terminera au fond des eaux troubles sans qu'il puisse en donner toute son étendue . Cru de vérité , filmé avec des vrais banditos prêt à tout . A voir !
Train de vie. Sayra, son père et son oncle décident de quitter leur Honduras natal pour se rendre aux Etats-Unis. Tout ce qu’il faut pour faire enrager l’homme au teint de carotte, le nouveau Best Friend Forever de Manu Perlimpinpin. Bref. Ces migrants n’ont rien d’autre que leur détermination à vivre une vie meilleure. Sur leur chemin, ils croisent d’autres migrants et un gang pour qui ces flux d’hommes fragiles sont une manne. Ici, les choses se passent au rythme du train qui traverse l’Amérique centrale en direction du nord du Mexique. On y voit la peur des contrôles, l’attente interminable, les longues marches à travers champs, la rétention en centres fermés bondés et la violence de ces territoires maîtrisés par des mafias sanguinaires. Dès lors, on comprend que si ces personnages sont près à endurer ces épreuves terribles, c’est qu’ils n’ont plus grand-chose à perdre chez eux ou que le rêve américain fonctionne tel un aimant voire un miroir aux alouettes. Suspens, émotions sans tire-larmes, ambiance, tout nous pousse à accompagner ces héros discrets dans leur épopée. La fin est proprement somptueuse, d’un tragique sobre. Une très belle découverte.
Difficile de se faire au final un avis précis sur ce "Sin Nombre", tant il est capable de nous emballer à certains moments que de légèrement nous ennuyer à d'autres. On oscille ainsi de bout en bout entre deux sentiments très distincts : d'un côté celui d'assister à un film fort et puissant, de l'autre d'être en face d'une oeuvre souffrant de baisse de rythme évidente, ce qui fait qu'en définitive on est pas tout à fait emballé par le résultat final. Cela dit, ne faisons pas non plus la fine bouche, car que ce soit par sa mise en scène des plus efficaces, son propos des plus éclairants et quelques scènes réellement saisissantes, "Sin Nombre" n'en demeure pas moins un film des plus appréciables de cette année 2009, permettant qui plus est de mettre en valeur un pays que l'on ne connaissait quasiment que de nom. A découvrir.