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    Departures
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    228 critiques spectateurs

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    jerome.wyss
    jerome.wyss

    28 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2019
    Chef d'œuvre d'une rare sensibilité, et la musique du compositeur des films de Ghibli est magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 septembre 2010
    Je ne comprends pas vraiment ce que certains ont trouvé de merveilleux à ce film. Beaucoup de répétitions, de redites (la famille sur les nerfs et qui finit par remercier le NoKan), énormément de longueurs... Peut-être qu'un découpage un peu plus logique ainsi qu'un bon raccourcissement (2h10, c'est bien trop pour une histoire qui aurait tenu allègrement entre 1h20 et 1h30), quelques langueurs philosophico-réflexives très asiatiques qui cassent le rythme... Et au milieu de tout ça, quelques bons passages et certains regains d'intérêt qui font que malgré tout on ne lâche pas l'affaire et on va jusqu'au bout. Par contre, en toute franchise, je regrette un peu mon achat DVD...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 octobre 2024
    Le décalage produit par le retour réflexif du personnage principal sur les situations qu’il vit, s’il produit quelques moments amusants, a pour effet principal de surcharger un récit déjà appesanti par le didactisme de son scénario, par la lourdeur d’une métaphore filée associant sans surprise la découverte de la thanatopraxie à une reconsidération de l’existence et du sens à lui donner par le biais de la musique, auxquels s’ajoute une mise en scène impersonnelle. L’incessante voix off dit tout et, de façon paradoxale, ne dit rien : elle assujettit les scènes à un niveau de signification basique, invalidant toute profondeur, annulant toute démarche intellectuelle de la part d’un spectateur auquel on sert du prémâché. Nous ne ressentons jamais l’égarement de Daigo, seulement l’inutile et approximative maîtrise du réalisateur Yōjirō Takita. La seule poésie est signée Joe Hisaishi.
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2009
    L'au-delà donnant presque envie d'y être ! Departures = départ en voyage, embarquement. D'ordinaire, des soins pareils s'appliquent aux nourrissons ou aux acteurs de théâtre. Tout ramène au constat "une fois sur l'Autre Rive, enfin la paix" : la manière dont le spectateur appréhende ce changement est capitale car la caméra ose des endroits en principe tabous. Premières nausées des croquemorts, de celles qui donnent un formidable envie de vivre. Cette réflexion non complaisante sous ses dehors en demi-teinte, révèle que seul le passage de vie à trépas mérite notre interrogation, l'enveloppe charnelle étant seulement le point d'ancrage des survivants, ces morts en sursis... L'acteur principal, très attachant d'emblée, incarne mille préoccupations de notre temps. Le Japon décrit rappellerait assez celui d'Oshima dans ses meilleures productions. Avec un violoncelle qui berce d'un bout à l'autre, une nature qui fait corps avec les humains... Poétique, délicat, dommage que le thème et les 2h11 découragent les vacanciers de cet été 2009, persuadés d'un affreux tire-larmes, tout ce que ce film n'est pas ! Ah, si l'on pouvait passer commande de services aussi charmants longtemps à l'avance sur son assurance-vie !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2012
    Un film magnifique, à la fois touchant, émouvant, poétique, réaliste, drôle, triste... Un très grand film.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2012
    Lauréat surprise du dernier Oscar du meilleur film étranger au nez et à la barbe des favoris "Entre les Murs" et "Valse avec Bachir", "Departures" manifeste une nouvelle fois la vitalité du cinéma japonais. On peut comprendre ce qui a attiré les membres de l'Academy, à la fois dans l'aspect positif (l'indéniable originalité du sujet, la diversité de tonalité) et dans l'aspect plus discutable (la larmoyance de certaines scènes, le recours aux grosses ficelles de l'émotion).

    Apparemment, les thanatopracteurs n'ont pas meilleure réputation au Japon que les croques-morts de chez nous, et quand Daigo se voit engagé après un entretien d'embauche expéditif, il n'a pas le courage de l'annoncer à sa femme. Ses premiers pas dans le métier ne sont pas de tout repos, et le laconisme de son patron ne lui permet pas de se préparer à ses premières épreuves, à savoir un rôle de "figurant" dans une vidéo pédagogique et son baptême du feu avec une vieille dame décédée depuis quinze jours.

    Ces débuts nous sont montrés après la scène d'ouverture, un flashforward où l'apprenti Daigo exécute son premier rite sous les yeux de son maître, avant de découvrir l'anatomie particulière de la défunte. Car c'est une particularité intéressante de ce film que de passer si rapidement de l'émotion au rire, et vice-versa, à tel point que dans certaines scènes la moitié de la salle rit alors que l'autre moitié reste troublée.

    Progressivement pourtant, on comprend que le sujet principal est celui de l'apprentissage, et de la découverte par Daigo de la noblesse de son nouveau métier. Car cette toilette funéraire qui se fait devant la famille selon un rituel très précis a pour but de rendre sa dignité à la dépouille du défunt, et d'offrir aux proches une dernière image la plus belle possible. Ces gestes ressemblent à ceux que l'on peut prodiguer aux êtres aimés : la caméra filme Mika dans son lit alors que Daigo part au travail de la même façon que les "clients" de son mari, et quand il recouvre son patron endormi sur la banquette de l'agence avec une couverture, on retrouve la délicatesse avec laquelle il exécute ce geste dans le rituel.

    La force et l'originalité du film réside essentiellement dans la justesse avec laquelle sont filmées les scènes funéraires, comme quand M. Sasaki, le patron de Daigo, demande au mari de la défunte le rouge à lèvres de son épouse pour l'ultime maquillage, et que c'est la petite fille qui réagit le plus vite, ou encore le décalage entre la codification extrême de la cérémonie et l'explosion de ressentiment auquelle elle peut donner naissance.

    Malheureusement, Kundo Koyama, le scénariste, a greffé sur cette trame suffisante en soi l'histoire de Daigo et de son père, et le film n'évite pas le pathos un peu pesant jusqu'à la scène finale bien prévisible où Yojiro Takita nous ressert tout l'arsenal du genre : zoom, ralenti et musique violonneuse. Cet intrigue secondaire dilue et rallonge inutilement un récit qui aurait pu bénéfiquement tenir en 1 h 45, en se contentant de l'histoire des bains publics et de celle de Mika (jouée par Ryoko Hirosue, la fille de Jean Reno dans "Wasabi"). Malgré ces réticences, "Departures" se regarde avec intérêt, grâce à l'originalité de son sujet, et offre une autre approche du deuil dans la société japonaise après "Still walking".

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2009
    L'un des plus grands chef d'œuvre japonais. Okuribito est un monument en lui même.

    Ce film est tout simplement parfait.
    philhag
    philhag

    28 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2009
    Cela fait partie de ces films où l'on se laisse entrainer par une critique, des amis, et puis hop ! on va dans une de ces salles qui sélectionne les films (ici Le Balzac à Paris) ... et puis on s'installe ...
    Quelle histoire ! Quel jeu ! Quel étonnement envers ce Japon moderne que l'on croit tout puissant et cette vision traditionnelle ... Est-ce un doute qui s'installe, un refus de perdre le passé, une crainte en l'avenir ...
    le scénario nous emmène dans un questionnement magnifique sur eux les Japonais, sur nous et notre soif de modernité. Et quelle tendresse, quelle concentration ... Ouf ! en sortant, un ouf ! de pleinitude et de questionnement.
    Merci de passer un tel film.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2010
    On n'attend pas forcément des miracles d'un film aussi furieusement consensuel que ce "Departures", d'autant qu''il a ramassé en 2009 l'Oscar du meilleur Film Etranger, prix qui couronne systématiquement des films sans intérêt. Pourtant, quand il s'aventure, dans sa première partie surtout, sur le terrain déjà magnifiquement balisé par "Six Feet Under", Takita convainc formidablement : mélangeant humour à froid - à la limite du burlesque, bien vu ! - et suprême délicatesse, il égale presque les intuitions de la série américaine, tout en les approfondissant grâce à la justesse extrême dont le cinéma japonais sait faire preuve quand il filme les émotions. Mais, bien sûr, cet équilibre ne tient pas longtemps, et Takita se met à nous enfiler systématiquement les plus beaux clichés et les pires évidences : de ce violoncelliste inspiré devant les montagnes enneigées (sublime musique de Joe Hisaishi !) à ce galet lourdement symbolique qui prouve la fidélité d'un père disparu à son fils, rien ne nous est épargné. Alors bien sûr, on pleure devant "Departures", mais on a aussi tant de regrets du film qu'il aurait pu être...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mars 2013
    Récompense mérité pour un film déjà bien grand. Apparemment, le commerce du deuil est une excellente palette pour le 7ème art. A suivre ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 avril 2010
    Le synopsis peut paraître un peu morbide mais le film traite le thème de la mort avec une telle beauté, tant esthétique que scénaristique, que le film touche profondément le spectateur qui regarde, bouche béé, ces 2h10 de film sans jamais en sortir. On est plongé et propulsé dès le début dans l'atmosphère sincère du film. La séquence d'ouverture notamment, émouvante et comique à la fois, est superbe. Les scènes de mise en bière (moment où le défunt est préparé pour son dernier voyage) sont les plus belles. Le réalisateur filme toutes les gestuelles du croque-mort d'une telle manière qu'il arrive à donner à la personne sans vie une immense sérénité et tranquillité. On peut également observer les facette des paysages japonais sous les quatre saisons, magnifique. Enfin, un point important qui rend le film d'autant plus beau est la musique, composée par Joe Hisaishi (compositeur de Miyazaki). Aucune hésitation à aller admirer ce long-métrage...
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2009
    Film magnifique, dommage qu'il y ai certaine lenteur au debut car cette oeuvre est splendide, d'une beautée rare, d'un lyrisme sublime, le scénario superbement construit et la mise en scène divine, digne d'un grand chorégraphe. Une oeuvre d'art, A voir impérativement.
    Appeal
    Appeal

    156 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2012
    Comment réhabiliter le métier de croque mort en un film, Yojiro Takita le fait avec brio. De ce macabre sujet le réalisateur japonnais s'en sort très bien en nous livrant un film parfaitement équilibré, on voit des scènes qui provoquent naturellement la tristesse mais tout ca s'effectue avec une retenue incroyable, la mise en scène est pudique, pas de pathos dégoulinant, Takita se permet même quelques sorties humoristiques pour rendre ce sujet doux. Un film beau grâce à sa mise en scène soignée et simple, très souvent élégante même, peut-être trop parfaite (un peu de folie aurait était agréable) mais toujours appréciable. Le film explore d'autres voies comme celle de la considération sociale ou bien de la vie dans les villes reculés, bien différente de mégapole comme Tokyo, même si ces points sont moins exploités (le coeur de Departures reste les scènes de mise en biere). Mais le plus intéressant pour nous français est de connaître d'autres visions de la mort, en l’occurrence la vision japonaise, assez superstitieuse et avec beaucoup de rituels, mais vraiment belle. On pourra reprocher un message un peu traditionaliste, mais c'est la mentalité asiatique, on n'a pas la même vision des fondements de la société. Le trio d'acteur est très bon, même Masahiro Motoki ex membre de boys band qui est touchant. Le petit plus du film vient du parallèle avec la musique classique, même si ce côté se révèle plus anecdotique que l'affiche ou la BA laisse à penser. Beau, esthétique, touchant pour les qualités, sans doute un peu trop propre pour être un chef d'oeuvre, reste que Departures est un bon film qui mérite son oscar.
    Dominique V.
    Dominique V.

    16 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2009
    Très belle histoire sur la mort, le pardon, l'aurevoir... L'univers japonais est très intéressant dans ce domaine aussi. Une sortie de "Six feet under" nippon, avec la lenteur des gestes et le côté très... "soleil levant".
    A conseiller sans réserve aux amateurs de cinéma japonais, aux voyageurs, aux curieux et aux gens ouverts sur le monde.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2009
    Yojiro Takita vient de nous donner le film le plus étrange, le plus insolite, le plus profond, le plus poétique que l'on puisse imaginer. Daigo (Masahiro Motoki) est violoncelliste. Il joue depuis son enfance, poussé par son père qui aimait la musique mais a plaqué sa famille quand le petit avait six ans. Quand son orchestre fait faillite, il décide de retourner dans son village natal avec sa jolie épouse Mika (Ryoko Hirosue). Il va chercher n'importe quel travail, rencontre un vieux monsieur très grave (Tsutomu Yamazaki) qui dirige une agence de voyage, il s'agit d'accompagner... des voyages dans l'au-delà. Ce job, faute de mieux Daigo va le prendre mais en cachant tout aussi bien à sa femme qu'à ses amis d'enfance qu'il exerce un travail dégradant. Après des débuts difficiles Daigo et nous, spectateurs, découvrons une pratique belle, fascinante, qui est cette toilette faite en public, en présence de la famille, des amis. (Chez nous, le thanatopracteur travaille toutes portes fermées). Le visage, le corps sont délicatement lavés, les cheveux coiffés, le visage maquillé, le membres dépliés pour être reposés de la façon la plus gracieuse et naturelle, le mort est revêtu de ses kimonos dans un ballet gestuel poétique et précis, pour que tout soit absolument pudique. Il arrive ainsi a être très beau, reposé, paisible, alors la famille peut venir laver symboliquement son visage, l'embrasser. Le jeune héros comprend l'importance de son rôle social, il se met à l'aimer, ce métier, mais quand Mika apprend ce que son époux fait réellement, elle le quitte, mais reviendra, comprendra et Daigo se réconciliera même post-mortem avec ce père tant haï -lorsque par hasard il effectuera son ultime toilette. Drôle de sujet, drôle de film, complètement dépaysant, et qui en même temps nous touche au plus profond parce qu'il nous ramène à ce passage que notre civilisation occidentale ne sait pas, ne sait plus traiter, préfère occulter.
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