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Votre avis sur Departures ?
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La scène d’ouverture est d’une émotion rare. Pas de musique si ce n’est celle du froissement de la soie et des gestes d’une douceur infinie qui ressemblent à une danse aussi sensuelle que bouleversante. Et soudain, alors que nous sommes émus aux larmes, un retournement de situation fait imploser cette émotion et la cocasserie prend le dessus. Cette audace, cette poésie et cette maitrise de l’intrigue imprègnent le film à quelques reprises avec la même intensité. Il est alors permis de se demander pourquoi le réalisateur s’égare aussi souvent et avec autant de lourdeur et de maladresse dans des scènes vampirisées par une musique sirupeuse et des images appuyant inutilement le propos. A vouloir internationaliser son film pourtant si empreint de la culture nippone et émouvoir sans risques, Takita finit par casser l’excellente impression que la scène d’ouverture laissait présager. Il aurait mieux fait de raccourcir son film et se concentrer sur ses personnages authentiques et beaux.
Departures est un fim japonais parlant de la mise en bière. Là encore, nous sommes face à un scénario très simpliste en apparence mais à la réalisation très efficace, à des acteurs très bons et à une musique extrardinaire. Ayant gagné l'Oscar du meilleur film étranger en 2009, avec des notes 3.7/5 de la presse et de 4/5 des spectateurs sur Allociné et une position de 162ème meilleur film sur le même site, on ne peut pas dire qu'il est passé inaperçu. Pour ma part, je dois avouer que le cinéma asiatique commence petit à petit à faire parti de mes favoris. Une fois encore, j'ai été scotché du début à la fin par cette réalisation très efficace, me procurant tout ce dont je recherchais : tristesse, joie, passion... Un film à voir.
Nath Visuals
"La mort ne veut pas dire que nous sommes arrivés à la fin. Il faut franchir cette étape pour arriver à la suivante. la mort n'est qu'une simple porte." Grosse surprise en découvrant ce magnifique film de Yojiro Takita parlant de l'art funéraire au pays du soleil levant. Une oeuvre qui m'a beaucoup touché, que je trouve splendide avec la magnifique histoire d'un violoncelliste arrivant par hasard dans une entreprise qui s'occupe des défunts. Un métier qui est assez mal vu dans cette société japonaise mais qui au final s'avère être très utile pour tout le monde. Daigo, l'homme arrivant dans cette entreprise à la recherche d'un travail est lui même très repoussé à l'idée de toucher des morts au début du film. Mais au fur et à mesure, il va comprendre l'importance de ce rituel de passage dans l'autre monde et va presque aller jusqu'au sens du sacré dans ses mouvements.
Joe Hisaishi nous offre de magnifiques musiques et je dirais même qu'elles se rapprochent de ses meilleurs compositions. La musique a une grande place dans ce film, car on a déjà notre personnage principal qui est musicien et qu'est ce que c'est beau !
C'est le genre de film qui une fois dedans, on est bercé par sa musique et véritablement touché par son récit accompagné de cette dernière.
Je voudrais finir par parler des acteurs qui sont absolument tous excellents, aucune fausse note, tout est magnifiquement bien interprété.
La lenteur des mouvements mais aussi du film dans certaines scènes est très maîtrisé, donne de l'importance et de la gravité à ce dernier.
Bref, j'ai envie de dire que ce film est un chef-d'œuvre.
Joe Hisaishi nous offre de magnifiques musiques et je dirais même qu'elles se rapprochent de ses meilleurs compositions. La musique a une grande place dans ce film, car on a déjà notre personnage principal qui est musicien et qu'est ce que c'est beau !
C'est le genre de film qui une fois dedans, on est bercé par sa musique et véritablement touché par son récit accompagné de cette dernière.
Je voudrais finir par parler des acteurs qui sont absolument tous excellents, aucune fausse note, tout est magnifiquement bien interprété.
La lenteur des mouvements mais aussi du film dans certaines scènes est très maîtrisé, donne de l'importance et de la gravité à ce dernier.
Bref, j'ai envie de dire que ce film est un chef-d'œuvre.
velocio
Chaque année, lorsqu'arrive la cérémonie des Oscars, pour peu qu'un film français soit en compétition pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère (ie VO pas en anglais !), la France du cinéma espère en sa victoire et prend très mal qu'un autre film, forcément peu intéressant, lui vole le trophée. Cette année, il y avait en compétition le film français "Entre les murs", auréolé de sa Palme cannoise, et la France du cinéma soutenait également très fort le film israélien "Valse avec Bashir". Comme un chien dans un jeu de quille, c'est le film japonais "Departures" qui a emporté le morceau. Surprise ? Scandale ? Et bien, c'est vrai, on a le droit d'être un peu surpris. Non pas que "Departures" soit un mauvais film ! On y fait la connaissance d'un violoncelliste encore jeune (environ 40 ans) qui, accompagné de son épouse, retourne à Yamagata, dans le nord du Japon, lorsque l'orchestre symphonique dans lequel il jouait est dissous. Il lui faut trouver un travail et, à la suite d'un quiproquo, il se retrouve employé comme "accompagnateur de passage dans l'au de-là". "Departures" a des qualités : c'est un excellent documentaire sur les rites funéraires au Japon; c'est un film sobre et émouvant; la réalisation, avec presque uniquement des plans fixes, repose de tous ces films qui secouent le spectateur au rythme de la caméra portée à l'épaule; le jeu des comédiens est excellent, avec toutefois un petit bémol concernant le rôle principal, tenu par Masahiro Motoki, un peu trop adepte de la mimique légèrement grimacière. Il a aussi des défauts : 2 h 11, c'est trop long, il y a de nombreuses scènes redondantes et de bons coups de ciseaux au moment du montage auraient été les bienvenus. Et puis, pourquoi le réalisateur a-t-il cru bon d'incorporer 3 ou 4 scènes que l'on peut qualifier de comiques ? Pour détendre l'atmosphère ? Personnellement, je trouve qu'au contraire, elles alourdissent le propos et nuisent à l'équilibre général du film.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce film. Le personnage principal est très attachant et l'histoire est très belle.
Mettre 4 ou 5 étroiles à ce film qui n'apporte rien au spectateur me parait absolument fantaisiste, le voir aussi haut dans le classement aussi .... mais bon.... chacun ses goûts
1 etoile pour la scène d'entrée du film et la découverte des gestes rituels de la mise en bière. L'unique intérêt d'un film sans finesse. Tout est téléphoné, clicher, jusqu'au dernier quart d'heure affligeant de banalité, du déjà-vu, c'est usé jusqu'à la corde.
Tout est lourdingue à souhait d'un bout à l'autre, jusqu'a l'usage systématique d'une musique tire larmes, tellement systématique que cela en devient risible. La mise en scène sans etre mauvaise n'a rien de remarquable. Le film est long, trop long comme un film raté de 2h10.
Si ce n'est l'originalité la profession du héros, je ne sais ce qui peut expliquer l'engouement général.
Tout est lourdingue à souhait d'un bout à l'autre, jusqu'a l'usage systématique d'une musique tire larmes, tellement systématique que cela en devient risible. La mise en scène sans etre mauvaise n'a rien de remarquable. Le film est long, trop long comme un film raté de 2h10.
Si ce n'est l'originalité la profession du héros, je ne sais ce qui peut expliquer l'engouement général.
caro18
Une histoire pour le moins originale qui finit magistralement.
Un excellent film avec de très bons acteurs. Tout le long on ressent une très forte emotion (malgré qu'il soit classé comme drame certaine scène sont assez amusantes). La BA est quant à elle somptueuse.
Un film particulier qui a sa sensibilité et son charme. Par contre je n'est pas du tout était conquis.
Un joli film, presque un conte. Des scènes truculentes, des scènes émouvantes, mais un rythme parfois trop lent.
traversay1
Oscar du meilleur film étranger, Departures méritait-il tel honneur ? Avec une demi-heure de moins, on aurait peut-être répondu oui (sans être totalement convaincu) mais avec une conclusion en forme de mélodrame très lourd, Yojiro Takita, son réalisateur, manque sa sortie. Dommage, car il y a bien des éléments séduisants dans ce film au sujet a priori téméraire : l'apprentissage de l'art funéraire par un musicien plutôt rebuté par l'idée de s'occuper de cadavres. En premier lieu, un documentaire d'une élégance rare sur ces rites de la mort auxquels participent la famille du défunt. Ensuite, une belle réflexion sur les tabous d'une telle profession "impure" pour les proches du croquemort en herbe. Enfin, l'humour, très fin, qui tire parfois sur le burlesque, appuyé par des interprètes tous remarquables. On est passé près de l'enterrement de première classe (façon de parler) mais le dénouement gâche (presque) tout. Departures n'atteint pas le haut niveau de Tokyo sonata et de Still walking, véritables perles du cinéma nippon de cette année.
Voyant l'enthousiasme des spectateurs de ce film, j'ai tout de suite eu envie de visionner "Departures" du japonais Yokiro Takita, mais la joie d'entamer ce long métrage a assez rapidement laissé part à une grande déception. En effet, le thème abordé est émouvant mais il est traité de façon ennuyeuse, certains plans durent des heures et agacent fortement. De plus, l'acteur principal se met à jouer du violoncelle en pleine nature, c'est plus que cliché, c'est gnangnan au possible. Passe votre chemin, il y a d'autres choses à voir bien plus intéressantes.
Un joli film, humaniste et prenant, à la fois très japonais et universel . Interprétation, mise en scène, musique : tout sonne juste.
Yojiro Takita nous livre un drame d'une grande sensibilité sur cette thématique dure et difficile à traiter qu'est la mort, sujet d'autant plus pertinent lorsqu'on est d'une culture différente. On découvre, en même temps que Daigo, l'univers des pompes funèbres, ses us et coutumes, et le profond respect qu'ont ces employés pour les défunts et les familles qui les accompagnent. Dommage que le film, poignant et porté par un casting d'une justesse remarquable, traîne un peu trop en longueur et développe ses thématiques annexes (mari/femme, père/fils) sans grande finesse.
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