Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
alain-92
322 abonnés
1 078 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 18 juin 2009
Tour à tour drôle et émouvant avec, du début à la fin, une mise en scène irréprochable ! Des acteurs de talent servent une histoire forte. Que demander de plus ? Allez-y !
Rien de bien original , et au vu de la bande annonce je m'attendai à mieux .C'est vrai que le sujet et grave et douloureux mais le film n'évite pas l'écueil du pathos ,dommage !!.
Muna et son fiston Fadi, n’ont pas choisi la facilité. S’installer aux USA quand on est Palestinien, ça relève du parcours du combattant (Vous saviez, qu’il y a des camps où ils s’entraînent pour ça…). Maman interprétée par Nisreen Faour est superbe de jovialité et d’optimisme... Sur le fond c’est tout de même une galère. Imaginez arriver dans un pays où on vous demande si chez vous on parle Juif. Inutile de vous préciser que du côté boulot, maman va ramer. Dans un pays où tout ce qui ressemble à un Arabe est supposé avoir une ceinture d’explosif, il est difficile de trouver du travail à la Pan-Am ou chez Exxon. Puis finalement, ça le fait. Parce que l’humanité existe. C’est un film modeste et riche, qu’il faut aller voir comme une petite leçon de vie optimiste. Extrait de critique sur http://www.haarg.net
Cherien Dabis s'intéresse particulièrement au problème de l'exil et de l'intégration, étant elle-même d'origine jordanienne née aux Etats-Unis. Son héroïne, Muna, et son fils adolescent, Fadi, vont donc affronter eux aussi ce périlleux et radical changement de vie. Dans les territoires occupés, la vie quotidienne est faite d'humiliations et de difficultés au moindre déplacement. Les jeunes n'y ont pas d'avenir. Fadi rêve donc de l'"Amerrika", terre de tous les possibles à ses yeux d'enfant impatient. Il n'a de cesse d'entraîner sa mère dans l'aventure d'autant plus que la soeur de Muna, Raghda (Hiam Abbass que l'on retrouve toujours avec plaisir) et son mari médecin, Nabeel, sont installés depuis dix ans dans une petite ville de l'Illinois. Muna laisse donc derrière elle sa mère vieillissante, son frère et surtout son pays. Les premières effusions passées, la réalité ne tarde pas à révèler son déplaisant visage. Les Etats-Unis mènent la première guerre du Golfe et tout ce qui ressemble à un arabe est aussitôt pris pour cible. Fadi en fait la douloureuse expérience dans son collège, bien que ses cousines l'abreuvent de conseils pour faciliter son intégration. Muna aussi se heurte à l'hostilité des employeurs et ne trouve qu'un travail de serveuse. Nabeel perd un à un ses patients, les difficultés financières s'installent. Pourtant, dans ce panorama de désillusions brillent quelques rayons de soleil. Comme partout, certains humains n'ont pas oublié la compassion ni la fraternité et tendent la main à Muna et aux siens : Matt, son jeune collègue de travail et l'employée de la banque voisine où elle est "censée" travailler. Sans oublier M.Novatski, le directeur du collège, qui rappelle beaucoup le professeur Walter Vale du film "The visitor". Ainsi à l'hiver qui fige le paysage et les coeurs, succède le printemps de l'espoir dans un avenir meilleur. Cherien Dabis nous rappelle ici les ravages de "l'amalgame" et le pouvoir d'un simple regard bienveillant envers "l'autre".
Un film intéressant sur le fond.Une histoire vécue par des millions d'immigrés à travers le monde.L'humiliation des palestiniens par les juifs d'Israel ,Amreeka pour l'espoir,pas mal,à voir.
Un moment de cinéma unique et fort, traitant d'un sujet engagé et pertinent. Le scénario met en avant l'arrivée aux États-Unis d'une mère palestinienne et de son fils. Censée être un havre de paix, la patrie de la démocratie et de la tolérance se révèle être une terre hostile et difficile. Entre désir d'un futur radieux et volonté d'intégration, cette femme va se démener pour entretenir l'espoir d'une vie meilleure en travaillant dur. Dans ce sens, on assiste à une belle intrigue, touchante et humaine à la fois. D'ailleurs, on reste pris dedans du début à la fin. En effet, ce long-métrage a l'énorme avantage de retenir l'attention du spectateur qui est incontestablement sous le charme de cette histoire véritable, réaliste et passionnante. Intenses et bien rythmées, les péripéties s'enfilent avec brio et panache. Les personnages sont bouleversants et plus qu'attachants. Quant aux acteurs, ils sont époustouflants de justesse et de conviction, en particulier Nisreen Faour qui est très convaincante. Coup de chapeau à la réalisatrice, Cherien Dabis, qui signe ici une œuvre pleine de courage, prenante et très méritante. Au final, "Amerrika" est un film émouvant et poignant qui vaut vraiment le détour.
Rien de révolutionnaire question scénario et mise en scène mais tout le charme de ces petits films qui, grâce aux acteurs et à un regard bienveillant et sensible sur les choses de la vie montrent sans bruit ni pathos "des uns" et "des autres" avançant malgré tout et se donnant souvent la main. Rafraîchissant !
Quelques jours après avoir vu Les citronniers qui traite des problème d'une palestinienne en Israël, je viens de voir ce très beau film où cette fois une mère palestinienne et son fils adolescent émigrent aux USA. Cherien Dabis (aussi scénariste) nous offre un premier film très réussi et très touchant. Elle met le doigt sur un problème malheureusement récurant quelque soit le pays et l'origine des gens : le racisme ordinaire et l'intégration. Son scénario est puissant. Sa mise en scène est aussi réussie, simple, fluide. Les personnages sont mis en avant de façon constante et avec un très beau regard. Dès les premières images on aime Muna et son fils Fadi. La vie est compliquée dans les territoires palestiniens et l'arrivée d'une nouvelle vie qui ne sera peut être pas meilleure bien qu'elle semble remplie d'espoir. Ils retrouveront une partie de leur famille avec plaisir mais aussi cette nouvelle vie très différente de ce qu'ils avaient imaginé. Commence alors ce long travail d'adaptation à ce nouveau pays qui ne les désire pas vraiment. Outre le scénario et la mise en scène, l'interprétation est aussi un des gros atouts du film. Nisreen Faour est absolument formidable dans le rôle titre, elle est crédible et tout simplement touchante. Elle est au moins tout aussi convaincante que celle qui joue sa sœur, la grande Hiam Abbass vedette des Citronniers. Une fois encore elle fait preuve de son grand talent. Le jeune garçon, interprété par Melkar Muallem est aussi très bien, parfait pour son premier rôle. Un film on ne peut plus touchant, sensible, parfaitement maîtrisé pour un premier long métrage. On tremble et vie avec toute cette petite famille pendant 1h32 et il est bien difficile de se séparer d'eux à la fin de la projection. Une réalisatrice et des acteurs à suivre. Un sujet fort fait avec tact et sensibilité. Un film magnifique à voir absolument. Coup de cœur.
Du rire et de l'émotion. Amerrika est une comédie extrêmement chaleureuse et attachante. Une histoire de famille pleine d'optimisme et d'humanité qui touche droit au coeur. La nouvelle venue Nisreen Faour est une actrice d'exception et on a toujours autant de plaisir à retrouver la toujours impeccable Hiam Abbass déjà vue dans Les Citronniers et The Visitor. Courrez voir ce film!
Présenté à Cannes 2009 à la Quinzaine des Réalisateurs, ce premier long métrage de la très jeune, très belle et très talentueuse réalisatrice jordano-palestinienne Cherien Dabis a été pour beaucoup la révélation de ce Festival. Au moment où l'Israël de Benyamin Nétanyahou se permet une fois de plus de narguer la planète entière en faisant semblant d'accepter la création d'un état palestinien en sachant très bien que les conditions qu'ils y mettent sont totalement inacceptables, ce film nous transporte 6 ou 7 ans en arrière, peu de temps après le 11 septembre, une période où les Etats-Unis regardent au minimum avec suspicion tout ce qui peut ressembler à un arabe. C'est pourtant à ce moment là que Mouna, une femme palestinienne divorcée, choisit l'exil aux Etats-Unis en compagnie de son adolescent de fils. Objectif : commencer par rejoindre la famille de sa soeur, établie avec son mari depuis 15 ans aux Etats-Unis, et trouver le travail que ses diplomes et son expérience ne manqueront pas de lui fournir. Son enthousiasme et son optimisme suffiront-ils à vaincre les préjugés ? Un peu dans la veine de "The Visitor", pas très loin de Capra, "Amerrika" est un grand film humaniste, à la fois drôle et touchant, un film qui arrive à donner de l'espoir dans l'être humain. Avec beaucoup de tact, Cherien Dabis nous montre que, même lorsque leur pays est en guerre avec l'Irak, il y a des américains pour afficher leur sympathie pour une palestinienne; elle nous montre surtout que les juifs qui se souviennent de la Shoah sont ceux qui comprennent le mieux la situation scandaleusement difficile du peuple palestinien. Nisreen Faour est prodigieuse dans le rôle de Mouna; Hiam Abbass, comme d'habitude excellente, dans le rôle de sa soeur. Ce film remarquable doit trouver un très vaste public.