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Un visiteur
4,0
Publiée le 31 juillet 2009
Très beau film. Le film trouve le ton juste pour parler de l'immigration, de l'adaptation difficile, des préjugés racistes, de la nostalgie du pays d'origine, des solidarités... Drôle, émouvant, il évite le pathos de certains films traitant de ces sujets. Jamais moraliste, distant de tout pessimisme ou de tout angélisme. Tout n'est pas rose, tout n'est pas conforme aux rêves, c'est souvent difficile, mais on continue de vivre, de rire... beau film humaniste
Oups !!! mais c'est quoi ce film? scenario ridicule, comportements caricaturaux et attendus, image de merde (mais quand allez vous louer des pieds de camera aux types qui filment en scope… sur le moniteur de la salle de montage, ça va encore, mais sur l'ecran… beurk), tricherie dans la bande annonce qui fait passer ce naveton pour une comedie sur la confrontation des civilisations (ce qui aurait pu etre passionnant)… et au final, l'ideologie degagée par ce machin est aussi glauque que sa realisation. A force d'enfoncer des portes ouvertes, on se retrouve dans les courants d'air. Nul!
Si les premières minutes ne sont pas vraiment encourageantes et peuvent nous laisser penser que l'on va s'ennuyer ferme pendant 1h30, on s'aperçoit progressivement que l'on fait fausse route car le film se révèle digne d'intérêt avec un sujet fort (les difficultés de l'acculturation aux Etats Unis) bien traité, c'est à dire que la réalité n'est pas embellie (les difficultés pour gagner sa vie) mais on a également quelques touches d'humour bienvenues pour détendre l'atmosphère.
4 étoiles par ce que pas un instant je n'ai quitté le contexte du film. Comme si je l'avais vu en 3D, malgré une salle minuscule, l'univers de cette femme et de son fils est palpable, il y a une belle leçon de vie dans cette histoire, et la réal a le sens de la générosité. Rien n'est oublié, j'ai ri, j'ai pleuré, j'ai aimé... un film à prescrire sur ordonnance et à faire rembourser par la sécu !
Malgré le côté attachant de l’entreprise et la connivence entre les deux truculents acteurs principaux, on ne peut qu’être surpris que Cherien Dabis soit aussi caricaturale et manichéenne dans le traitement de sa narration que l’attitude un peu cliché que l’on prête aux Américains face à des visiteurs d’une autre culture que la leur. A la longue, cela devient même un peu écœurant.
Un instantané réussi sur ce que peut être la vie d'une famille sans patrie et déracinée. Permet de mieux comprendre les enjeux du conflit israelo-palestinien ainsi que les souffrances et humiliations endurées côté palestinien. A voir pour qui souhaite connaître la réalité du conflit vécue au quotidien côté palestinien (le sujet ne traite pas des agressions militaires israéliennes ni des attentats suicides palestiniens, seulement du quotidien d'une famille palestinienne sous occupation militaire qui décide de s'expatrier pour fuir ce qui ressemble de plus en plus à un guetto....)
Film étonnant. Dénonciation des injustices et des violences du monde et en même temps fable d'espoir dans la part de l'humanité qui reste bonne. Fort agréable à voir. On aime plutôt.
Encore un portrait sans concessions d'une Amérique paradoxale, qui prône le mélange des genres mais ne l'applique pas. Une histoire attachante et des acteurs au ton très juste.
Amerrika est un très beau drame, humain et révélateur. On y fait la rencontre d’une mère de famille et de son fils, vivant en Palestine, un pays occupé depuis plus de 40 ans dans lequel il est difficile de mener un semblant de vie. Constamment humiliée, elle part avec son fils vivre aux Etats-Unis pour rejoindre sa sœur en espérant y trouver une vie meilleure. Hélas, en pleine guerre d’Irak, les compatriotes de l’Oncle Sam ont tendance à mettre les musulmans et les arabes dans le même panier. Tous deux vont en faire les frais, humiliés et blessés par les remarques racistes, ils vont tenter de se frayer un chemin dans l’American way of life. Interprété par la remarquable Nisreen Faour, Amerrika a le don de faire sourire comme d’énerver. Un drame poignant à ne pas rater !
J'ai beaucoup aimé ce film et l'histoire du pers onn age principal. Ca montre les difficultés que rencontre les nouveaux arrivants aux USA. Que les Etats unis ce n'est pas que du bonheur et que le racisme demeure toujours. A voir absolument!
« On choisit pas sa famille » . C’est un peu le thème qui résume l’histoire de cette palestinienne qui part migrer aux Etats-Unis avec son fils. C’est le quotidien de cette population qui décide de quitter leur pays pour une vie meilleure et qui rencontre l’hostilité des résidents dans un pays qui était dans leur rêve. C’est presque une autobiographie de Cherien Dabis d'origine arable qui a réalisée ce film et qui est née aux Etats-Unis.
Quitter son pays et ses racines pour protéger son enfant et se trouver confrontée au racisme, autre guerre peut être moins sanglante mais tout aussi terrifiante et destructrice : voilà l'avenir de cette mère. Mais c'est sans compter sur son intelligence et sa fierté. Elle va relever la tête, s'adapter à ce nouveau monde et s'accrocher pour redonner l'espoir à son fils qui part à la dérive. Les territoires occupés, les attentats aveugles, le mal du pays, le désespoir puis l'espoir, l'amour et le respect tout est traité dans ce film. J'ai beaucoup aimé la sensibilité des acteurs : formidables Nisrem Faour, Hiam Albass (pardon pour les fautes dans les noms) sans oublier Melkar Muallem, mais aussi M. Ziegler et... l'impayable Matt ! Un très bon moment de cinéma et une belle leçon de vie. Si seulement dans la "vraie" vie les choses pouvaient en aller ainsi et que chacun puisse trouver une place dans ce monde. En tous cas ce genre de film milite en ce sens.
Excellent film tourné et interprété avec émotion et intelligence. On perçoit le désarroi de cette femme qui quitte les territoires occupés pour le "rêve américain". Elle ne se rebelle pas, non, elle s'en va simplement, elle n'espère plus rien dans cette partie du monde. Si il faut se battre pour exister, elle sait que c'est ailleurs.