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Un visiteur
3,0
Publiée le 1 novembre 2012
Ce film n'est pas un chef d'oeuvre d'innovation. Certes (Une famille décide d'émigrer, car impossible de réussir à vivre dans son propre pays) et toutes les scènes attendues qui en résulte (le fils tabassé par ses camarades d'école, la femme obligée de trimer dans un petit boulot...). Malgrès tout la réalisation de bonne facture tend à compenser ces défauts. les acteurs sont bons, les personnages sont touchants.
Un film découvert très tard à la télé, la mise en scène est sobre mais les acteurs incarnent les personnages avec tant de justesse et le scénario, bien que prévisible, aborde les clichés sur les USA avec assez de finesse (je dirai un bon dosage entre humour et situations critiques) pour avoir réussi à me captiver tout du long.
On est pas dans révolution du genre. Rien de gros, ou même choquant (bouleversant). Un peu trop convenu. Y'a pas trop d'histoire. Et nous avons une fin sans fin... Pas mal, mais ce film aurait mérité largement mieux, pour ce genre de drame, auquel ces gens ont dû faire face.
Une interprétation magistrale, une direction d'acteurs excellente et un scénario bien écrit . De la difficulté de l'exode et de l'intégration aux Etats-Unis sur fond de racisme anti-arabe.
J'ai adoré le sujet du film, et la façon réaliste dont il est exploité. C'est un film simple sans rebondissements mais ça n'enlève en rien son intêret, d'autant que le casting est excellent. A voir !
Un excellent film plus dramatique que comédie dramatique avec en fond, le choc des cultures et les préjugés. La nostalgie du pays n'arrive qu'en deuxième plan, le principal reste les tiraillements d’appartenance, ici, parfaitement traduits. On suit ce rêve d'Eldorado qui n'est pas si facile que cela, sans partis pris, sans clichés mais par petites touches. Que ce soit dans des situations, des dialogues ou des attitudes très finement exposés avec des personnages lisses en surface mais terriblement compliqués à l'intérieur. Un film sur des entrechoques à beaucoup de niveaux et très intéressants à analyser. Dommage qu'il soit trop court. Hiam Abbass toujours aussi captivante. 4.5/5 à voir !!!
Amreeka suit les traces d'une Palestinienne et de son fils qui espèrent tout deux une nouvelle vie aux Etats-Unis. Déracinement, intégration, force, bêtise humaine, désillusion et espoir. Voilà les thèmes que la réalisatrice Chrerien Dabis aborde dans son film. Simple et sans artifices, elle y décrit la réalité du choc des cultures à travers un ensemble de personnages aussi travaillés que touchants magnifiquement interprétés par des acteurs débordants de sincérité. Si c'est un premier rôle pour Nisreen Faour qui débarque ici avec tout ces rêves dans l'Illinois profond en pleine guerre d'Irak, elle n'a rien à envier à Hiam Abbass et leur prestation sont à saluer. Qu'elles rient, s'insurgent ou pleurent, les deux femmes sont captivantes à mesure que le récit les ballote. Mais malgré un ton parfois léger et comique, la bêtise et les à priori ne sont pas en reste. Et c'est finalement ce que l'on retiendra de ce film, sa capacité à pointer du doigt certains malaises sans s'enfoncer dans une espèce de détresse perpétuelle grâce à cette volonté de dépeindre une réalité. Une comédie dramatique à la stupidité parfois brutale qui n'oublie pas de rester optimiste.
Très bon film qui essaie d'éviter les gros clichés (les méchants américains par exemple), le personnage de la mère est touchant et très bien jouée. Cette femme optimiste redonne le sourire et l'amour pour son fils est magnifique. Bon bien sûr il y a des défauts (la situation de cette famille est mal expliquée, mais cela doit être fait exprès) mais cela reste un très bon film.
Ce portrait de mère courageuse qui arrive aux Etats Unis pour élever son fils décemment se révèle être une vraie réussite ; tour à tour drôle, touchant, et évitant les clichés. Soulignant aussi les aprioris qui peuvent encore subsister dans ce pays marqué par le 11 septembre et la Guerre en Irak, mais voulant à tout prix rester positive, la jeune réalisatrice Cherrien Dabis fait par ce premier long métrage un état des lieux des mentalités sans chercher à stigmatisé quoique ce soit.
Sympathique histoire mais sans grand intérêt, ni de terrain propice à la réflexion. On tombe "sur le c.." lorsque le générique "to my family" débarque alors que l'on s'attend à la suite du repas... Au moins!
Amerrika c'est le parfait film qui donne la pêche et la joie de vivre aidé par l'interprète principal qu'on est pas près d'oublier, c'est un film ou la bonne humeur et l'optimisme domine sur les clichés.
Une femme palestinienne divorcée choisit d’embrasser le rêve américain accompagnée de son fils adolescent. L’espoir d’une vie et d’un avenir meilleur va se révéler pourtant très difficile à concrétiser. Etrangers dans leur pays, victimes du mur de la honte les emprisonnant dans leur propre pays, ils vont être aussi étranger aux USA. On est en pleine guerre du Golf, il est donc difficile d’être palestinien en Amérique. Le choix de quitter son pays et ses racines, à jamais, dans l’espoir d’un monde meilleur nécessite beaucoup de volonté et d’espoir… mais surtout de renoncement. C’est une histoire de déracinement et d’identité. Notre vision parfois simpliste d’occidentaux assis sur notre aisance financière et notre bien vivre est mis à mal. Les difficultés d’adaptation des migrants sont assez bien restituées. Cependant, ce film se veut grand public et assez consensuel, le sort des migrants est donc traité trop gentiment à mon avis. Mais cette histoire parfois simple permet tout de même d’éveiller les consciences du plus grand nombre… Le potentiel d’identification de tout un chacun aux différents personnages est bien réel. Film utile au scénario trop convenu (frôle parfois la sit com) et bien trop réducteur.
Voilà typiquement le genre de film sympa auquel il est difficile de résister.
Une famille palestinienne est d'abord filmée en Palestine. Le mur (vision saisissante de cette horreur). Les contrôles israeliens haineux, mille fois montrés mais toujours aussi pénibles. Paysages désertiques. On y est vraiment, et sans la langueur traditionnelle des films proche-orientaux, ici le montage est rythmé.
Par un bonheur inespéré la maman et son fils peuvent partir aux US rejoindre de la famille : contrastes en pagaille. Chaud/froid. Fantasme/réalité. Gay à cheveux bleux/Mama orientale.
Là le film prend un rythme de croisière pas désagréable mais d'où toute surprise notable est exclue. Les méchants sont méchants (esquissés seulement), le gentil est gentil (et sauve la réputation de l'Amérique : le proviseur).
Les USA viennent d'envahir l'Iraq donc cette famille palestinienne (et même pas musulmane) va se faire traiter d'Oussama comme il se doit par les red necks. Finalement une situation assez peu montrée, sauf dans les séries (je pense à 24 heures chrono). Le plus intéressant dans le film, c'est la façon dont la famille d'accueil se délite. La performance de l'actrice principale tient la baraque : moins sculpturale et explosive que Ronnie Elkabetz, plus ronde, mais avec autant de pêche. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/