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tixou0
709 abonnés
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1,0
Publiée le 22 juin 2009
Bluette sans ambition et sans grande saveur : en effet, faire des héros des Palestiniens chrétiens méritait un développement qui n'a jamais lieu - ces Arabes-là sont doublement opprimés, comme Arabes par l'occupant israëlien, et comme chrétiens par leurs frères palestiniens - 4 chrétiens sur 5 ont quitté pour l'étranger les territoires occupés, depuis 1994 et la mise en place de l'autorité palestinienne par les accords d'Oslo ; l'histoire par ailleurs est trop convenue et manichéenne - ainsi, les "gentils" sont tous du même côté, celui de la marginalité : Matt le gay, le boyfriend noir de Salma, ou encore le principal juif polonais, tous font tache dans cette petite ville traditionnelle, blanche et chrétienne du Middle West. L'interprétation sauve un peu ce pâle et caricatural "Amerrika", en particulier celle de Nisreen Faour qui donne vie avec beaucoup de conviction à son personnage de Muna.
Amreeka parvient à simplifier et populariser des thèmes d'habitude réservés à un public plus restreint. La politique américaine et l'occupation en Palestine, l'intégration et l'identité, la confrontation des cultures, l'ignorance et même la mésinformation... On pourra lui reprocher sa simplicité et un aspect téléphoné, pourtant l'histoire ou ses éléments sont réels. Il est peut-être préférable s'interroger sur les oeuvres utilisant des rouages semblables, mais aux intentions tout à fait opposées. Un film humble et très attachant.
Un film intéressant sur le fond.Une histoire vécue par des millions d'immigrés à travers le monde.L'humiliation des palestiniens par les juifs d'Israel ,Amreeka pour l'espoir,pas mal,à voir.
Amerrika de Cherien Dabis, le coup de coeur du festival de cannes et désormais le miens. Une comédie romantique excellente, qui nous fait passé un agréable moment de cinéma. Un film d'1h30, qui passe très vite, trop vite, à notre grand désespoir ... On n'a pas envie de quitter cette superbe famille palestinienne aux personnages très attachants comme "Mouna". Un rôle joué parfaitement bien par Nisreen Faour, son premier rôle, et rien que pour cela on peut vraiment la félicité car elle joue extremment bien. Tout en sobriété et classe .. Une actrice très généreuse ... Une belle découverte ! Un petit bijou, un gros coup de coeur ... Juste .. Bravo et Respect aux acteurs et à la réalisatrice.
Gros coup de cœur des festivaliers du dernier festival de Cannes. Amerrika, fait partie de ces nombreux films, à voir à tous prix, mais que malheureusement personne ne verra. A qui la faute ? Soucis financiers ? Publicités inefficaces s? Casting peu (re)connut ? Un peu des trois je pense. Pourtant, ce nouveau long métrage signé Cherien Dabis a tout pour plaire. Un film très plaisant, même si par moment il prend des airs de série américaine. Une réalisation, très propre, très belle. Mais qui reste simple, c'est fluide. Cherien Dabis, arrive parfaitement à trouver le subtil mélange de faits d'actualités et d'humour, avec quelques touches d'émotions. Un film, très jouissif mené par des acteurs formidables, tous aussi bons les uns que les autres. Une bande annonce en parfait accord avec le sujet et le film. Un photo très bien soigné...Que du bon. Hormis la seule ombre relevé plus haut dans cette critique. Que vous faut-il de plus pour vous convaincre d'aller voir ce film ? Je pourrais faire plus long, comme pour mes autres critiques, mais à quoi bon ? Ce film est à voir un point c'est tout !
Oups !!! mais c'est quoi ce film? scenario ridicule, comportements caricaturaux et attendus, image de merde (mais quand allez vous louer des pieds de camera aux types qui filment en scope… sur le moniteur de la salle de montage, ça va encore, mais sur l'ecran… beurk), tricherie dans la bande annonce qui fait passer ce naveton pour une comedie sur la confrontation des civilisations (ce qui aurait pu etre passionnant)… et au final, l'ideologie degagée par ce machin est aussi glauque que sa realisation. A force d'enfoncer des portes ouvertes, on se retrouve dans les courants d'air. Nul!
« Amreeka » raconte une histoire simple comme une histoire vécue et qui, sortie il y a quelques années, aurait pu solliciter une réflexion enrichissante. L’envie nous prend d’un bon discours qui arrache les tripes et crie ce qu’il a à dire. Mais non, tout est joli, juste, finement senti. Une émotion légère court le long du film, avec désespoir caché et joies pudiques. C’est dans la conception très « américain », très « téléfilm de prestige », et sa récompense à la « Quinzaine des réalisateurs » doit sans doute beaucoup à l’agréable détente apportée au jury reconnaissant de s’extraire un temps des marais du film d’auteur. Dominant une interprétation solide, Nisreen Faour témoigne d’un naturel qui laisse deviner une personnalité prête à s’épanouir dans d’autres directions.
4 713 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 2 avril 2021
Amerrika se déroule juste au moment où les Etats-Unis ont envahi l'Irak et où le sentiment anti-arabe est élevé dans tout le pays. Raghda et Nabeel sont directement touchés après avoir reçu une lettre de menace dans leur boîte aux lettres. De manière simpliste il suggère qu'il y a du bon et du mauvais en Amérique mais les personnages qui servent à illustrer ce point manquent de profondeur. Si certaines des interactions entre Muna et les différentes personnes avec lesquelles elle se lie d'amitié sont intéressantes l'intrigue centrale qui implique des brutes scolaires fanatiques est un gros cliché. Le film est merveilleux si vous êtes un grand fan des stéréotypes d'histoires prévisibles, ennuyeuses et qui sont remplies de clichés sans fin. Je ne comprends pas pourquoi chaque film indépendant issu de ce genre si on peut l'appeler ainsi doit utiliser le même style pathétique de première année d'école de cinéma. Et ce film est infantile et au mieux...
Son côté chaleureux, un coeur gros comme ça, une jolie évocation des rapports mère/fille et un scénario plutôt fluide : voilà pour les aspects positifs de Amerrika. Ce long-métrage de Cherien Dabis, américaine d'origine jordano-palestinienne, fait partie de cette catégorie des films qu'on aimerait aimer...davantage. De nombreux éléments empêchent pourtant de s'enthousiasmer vraiment : sur le fond d'abord avec cette volonté de la réalisatrice d'insister pour mettre les spectateur de son côté, un certain nombre de scènes attendues qui frisent le cliché (la douane, le racisme des uns, la compréhension des autres), une conclusion qui fait preuve d'un bel angélisme ; sur la forme, ensuite, avec une image laide (manque de moyens ?) jamais relevée par une mise en scène inventive. Et le péché ultime : rendre l'immense Hiam Abbass (Les citronniers) presque fade. Cela fait beaucoup ? Oui, reste toutefois l'empathie que l'on ne peut s'empêcher d'éprouver et quelques vérités toujours bonnes à dire (on peut être arabe sans être musulman).
Film très beau et très humain sur l'émigration, la difficulté à s'intégrer et le racisme ordinaire. On voit le parcours d'une mère et son fils qui débarquent aux USA et qui se font traiter comme des moins que rien à cause des événements politiques actuels et on en a la boule au ventre pour eux. C'est fin, réaliste, triste et positif à la fois et on passe un excellent moment ! L'actrice est remarquable et on aimerait voir plus de films comme ça.
Plutôt bien joué, se laissant regarder, Amerrika pêche par un manque d'envergure assez flagrant. Les bons sentiments ne font pas toujours de bon film. ce n'est pas vraiment le manichéisme (discutable d'ailleurs...) où le sentimentalisme qui est à bannir dans ce projet mais plutôt le fait que Cherien Dabis ouvre de nombreux thèmes et pistes qu'il délaisse aussitôt. En ne voulant pas choisir entre un portrait familial et la portée universel d'un parcours singulier, Amerrika rate quelque peu le coche. Reste quelques belles scènes sur le déracinement et surtout la prestation de l'actrice Nisreen Faour.
Une femme palestinienne divorcée choisit d’embrasser le rêve américain accompagnée de son fils adolescent. L’espoir d’une vie et d’un avenir meilleur va se révéler pourtant très difficile à concrétiser. Etrangers dans leur pays, victimes du mur de la honte les emprisonnant dans leur propre pays, ils vont être aussi étranger aux USA. On est en pleine guerre du Golf, il est donc difficile d’être palestinien en Amérique. Le choix de quitter son pays et ses racines, à jamais, dans l’espoir d’un monde meilleur nécessite beaucoup de volonté et d’espoir… mais surtout de renoncement. C’est une histoire de déracinement et d’identité. Notre vision parfois simpliste d’occidentaux assis sur notre aisance financière et notre bien vivre est mis à mal. Les difficultés d’adaptation des migrants sont assez bien restituées. Cependant, ce film se veut grand public et assez consensuel, le sort des migrants est donc traité trop gentiment à mon avis. Mais cette histoire parfois simple permet tout de même d’éveiller les consciences du plus grand nombre… Le potentiel d’identification de tout un chacun aux différents personnages est bien réel. Film utile au scénario trop convenu (frôle parfois la sit com) et bien trop réducteur.
« Amerrika » aborde le thème du mal du pays des exilés et leur adaptation difficile dans un pays traumatisé par les attentats du 11 septembre 2001. C’est drôle et émouvant avec, du début à la fin, une belle mise en scène portée par des comédiens plutôt talentueux. Le racisme ordinaire est bien décrit mais l’humanisme l’emporte et ça fait du bien !
Une mère de famille palestinienne vivant avec son fils et sa mère dans les territoires occupés reçoit l’autorisation d’émigrer aux Etats-Unis. La situation quotidienne étant de plus en plus difficile, elle se décide à partir et rejoindre la famille de sa sœur qui vit dans l’Illinois. Ou bien : l’espoir du meilleur ailleurs et la dure réalité à l’arrivée. Le film relate cette épopée en finesse avec des scènes qui sentent le vécu et touchent juste. Cependant, il n’évite pas l’écueil du tout à charge et ne présente aucune réflexion sur l’histoire qui se déroule de clichés en clichés pour se terminer sur une scène tartiflette. Bien dommage car c’est ne pas désagréable à regarder. Intéressant malgré tout pour la première partie filmée en Palestine.