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    La Vérité sur Bébé Donge
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    21 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2006
    Adaptation d’un roman de Georges Simenon paru en 1940. Jean Gabin incarne un industriel au succès florissant, cynique, coureur de jupons. Il épouse finalement Bébé qui s’attendait à une histoire d’amour pleine de romantisme. La jeune fille naïve va désenchanter rapidement et finira par empoisonner ce mari volage. Un couple qui fonctionne à merveille, des acteurs au sommet, servis par un scénario ciselé et des dialogues épatants : « Les femmes, c’est comme les affaires, il y a celles qu’on a du premier coup et les autres qu’il faut attendre »…Chef d’œuvre.
    Gablivildo62
    Gablivildo62

    4 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2021
    Pas le meilleur film de Henri Decoin ni le meilleur rôle de Gabin. Je suis déçu, Decoin m'avait habitué à mieux : "Les amoureux sont seuls au monde", "Retour à l'aube", "Premier Rendez-vous"... On s'ennuie pendant 75 minutes. Le film s'emballe ensuite, ce qui le sauve de la médiocrité. A noter, un rôle atypique pour Gabin, celui d'un goujat, volage et mari violent.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2023
    « Oh c’est une gamine (…) enfin, pour ce que je veux en faire, je la trouve très bien. »

    La Vérité sur Bébé Donge est le troisième roman de Simenon adapté par Henri Decoin après « Les Inconnus dans la Maison (1942) et L’Homme de Londres (1943). Si Gabin gabine déjà sur le chemin de son grand retour au cinéma, en riche industriel particulièrement sexiste et odieux, Danielle Darrieux interprète à la perfection son rôle trouble, à la fois piquante, naïve et sombre.

    Les meilleurs Simenon sont lents, tout le monde sait cela : il faut du temps pour découvrir la minutieuse peinture socio-psychologique des personnages. Cette fois, comme souvent, c’est au coeur de la bourgeoisie industrielle de province que nous plonge le récit, entre moment présent sans concession (les détails de l’hospitalisation de François/Gabin nous sont narrés cliniquement) et flashbacks mitigés entre le romantisme de Bébé/Darrieux et le cynisme de son époux. Le talent, pourtant peu novateur, de Decoin doublé du génie de Simenon, c’est de parvenir à donner, grâce à une direction d’interprètes à la fois cadrée, à la fois laissant libre cours à la personnalité de ses acteurs·trices, chair et sens à un propos qui pourrait, en d’autres mains, passer pour fade ou sans relief. C’est lent au début mais on veut savoir et on s’accroche. Alors, quand la narration se densifie, on ne voit plus passer les minutes et on en veut encore, toujours plus. Alors certes, aujourd’hui, le principe des flashbacks a vécu, à force de surexploitation, mais quand ils sont, comme ici, distillés et intelligents, on en redemanderait presque.

    Au final, cette œuvre un peu oubliée a tout du grand classique, pour l’interprétation et le rythme parfaitement maîtrisé, à l’image de la musique de l’éclectique Jean-Jacques Grunenwald. Une œuvre qui gagne en densité, en intensité, voire en violence, au fil du récit avec, cerise sur le gâteau, une rarissime interprétation de Gabin en homme à la fois haïssable et amoindri. Un récit miroir comme on en fait peu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    ce film se démarque des films de l'époque tant il traite de manière non conventionnelle et moderne des rapports entre les personnages (sans doute parce qu'il s'agit d'une adaptation d'un roman de Simenon qui entretenait des rapports assez libres et cyniques avec les femmes à l'image du personnage interprété par jean Gabin) .le film est aussi d'une âpreté et dureté assez rare dans le cinéma. Néanmoins le côté très bavard et peu factuel du film m'a empêché de rentrer véritablement dans l'histoire. Contrairement à Thèrèse Desqueyroux ou Madame Bovary, on saisit assez mal le cheminement psychologique qui a amené bébé Donge a commettre le crime. Le film s'attarde sur les moments qui précédent et succèdent la première rencontre ou on voit Danielle Darrieux expansive et un peu maniérée s'exprimer sur l'amour et sur les moments suivant le crime ou désillusionnée, elle est devenue au contraire totalement hermétique mais les longues années qui séparent ces deux moments clés du film sont hâtivement traitées dans le film et ne permettent pas d'expliquer suffisamment l' évolution psychologique du personnage. D' ou un film au scénario un peu bancal et lacunaire mais néanmoins intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 mai 2019
    Sur un scenario tiré au couteau, deux acteurs d'une parfaite justesse jouent sur les tourments de l'amour. Une réalisation impeccable accompagne ce petit chef d'œuvre de sensibilité, auquel un noir et blanc ajoute une nuance de nostalgie envers un cinéma de qualité que l'on devrait revisiter plus souvent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est à la fois le plus beau film de Decoin et la meilleure adaptation d'un roman de Simenon.
    Tragédie d'une noirceur rare, l'oeuvre est parcourue par un trouble perceptible et une atmosphère très soignée.
    Darrieux et Gabin y sont sublimes.
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