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jerry974
14 abonnés
449 critiques
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5,0
Publiée le 12 mars 2010
Un film qui met en scène Adjani, en prof qui pète les plomb dans une classe de français d'un collège situé en ZEP. Le ton est juste, les répliques sont percutantes, et sans démagogie, on nous montre la difficulté de l'enseignement dans ces milieux défavorisé socialement. Le spectacle est un coup de poing qui frappe juste dans le plexus, on en sort hors d'haleine mais très heureux de l'avoir vu.
Esthétiquement plutôt laid, La Journée de la Jupe repose d'avantage sur son scénario que sur son aspect artistique. Pitch intéressant d'une prof de banlieue d'un collège difficile qui perd le contrôle, le long métrage traite de sujets sociaux, idéologiques et politiques intemporels et encore aujourd'hui très actuels. Entre la difficulté d'insertion et d'adaptation des jeunes de banlieues, d'éducation des professeurs qui manquent de moyens et les problèmes religieux quant à savoir où s'arrête la laïcité, La Journée de la Jupe ratisse large et se perd parfois dans ses propos qui apparaissent quelques peu flous. Mieux vaut préférer Entres les murs. César de la Meilleure actrice pour Isabelle Adjani.
La journée de la jupe est un film qui aborde les problèmes à l'école : entre élèves, ou du prof aux élèves.
J'ai trouvé le film haletant, rythmé et assez "stressant". Si on peut regretter que certaines scènes manquent, à mon sens, de crédibilité, le film se veut quand même réaliste, et globalement je l'ai trouvé bien fait.
Isabelle Adjani est tout simplement excellente. Le film se laisse vraiment regarder, et on est bien accroché par cette histoire de prise d'otage.
Sans être inoubliable, la journée de la jupe est un film qui m'a plutôt convaincu.
Touchant et réaliste, "La journée de la jupe" possède un scénario très maitrisé. Une belle B.O avec de jeunes acteurs amateurs convaincants. Cependant, j'ai trouvé que pour son grand retour, Isabelle Adjani, m'a déçu. Son jeu est exagéré et à aucun ses émotions m'ont touché. Un dénouement triste et moralisateur qui m'a plus contrairement à certains autres. Une belle réussite pour un réalisateur que je ne connaissais pas du tout. A recommander !
Véritable claque au visage, "La Journée de la jupe" est un film français jouant sur les mêmes thèmes qu'"Esprits rebelles" ou du plus récent "Écrire pour exister". Histoire originale avec un scénario complet et travaillé, rien ne semble pouvoir entacher la critique de cette œuvre. Démontrant avec puissance les difficultés rencontrées par les professeurs dans les milieux sensibles, "La Journée de la Jupe" a parfaitement su garder un équilibre tout au long de sa progression. Côté casting, Isabelle Adjani est impressionnante et semble véritablement possédée par son rôle. Suscitant à la fois excitation, tristesse et intérêt, l'évolution de son personnage durant cette courte période est une réelle prouesse tant au niveau de l'écriture qu'au niveau des paroles et des expressions. Le reste du casting, bien que totalement inconnu, colle parfaitement aux rôles qui leurs sont attribués et ne font que renforcer la profondeur et le réalisme du long-métrage. Donnant également lieu à une légère tension distribuée de manière homogène, "La Journée de la jupe" se laisse regardé sans difficulté. Un fantastique huit-clos made in France.
Une classe de français qui commence en retard, une horde d'adolescents qui hurlent , s'insultent et lancent des injures à leur professeure : jupe, bottes et veste blanche, visage fermé, comment ne pas évoquer Entre les murs ? Mais la "comédie" prend fin, quand un révolver tombe du sac de Mouss, le caïd de la classe. I. Adjani, Sonia Bergerac, est parfaite dans ce rôle de femme blessée, exaspérée, et qui, au comble de la frayeur, braque ses élèves, devenus des ôtages. A l'extérieur la tension est palpable, et la police tente un dialogue, tandis que l'enseignante, enfermée dans sa classe, se transforme en justicière armée, , s'attaquant verbalement au racisme,à la religion et au machisme, fléaux qu'elle doit combattre quotidiennement, et qu'elle fait exploser dans un désespoir jubilatoire. Plus que la violence scolaire, ce sont les peurs qui sont pointées du doigt, celles qu'on refoule, et qui mènent au chaos social. Un film très fort, remarquablement interprété, et aux accents de vérité indéniable.
Bien que le tout ait des allures alléchantes, La journée de la jupe n’est pas un film exant de défaut…
Si le postulat de base avait tout pour plaire, notamment un sujet original et intéressant, une actrice qui n’avait plus à prouver ses compétences et une mise en scène aux premiers abords simple mais attrayante, La journée de la jupe se révèle finalement un peu plat, tant dans la façon dont l’action se déroule que dans la crédibilité des péripéties. Il faut avouer que certaines scènes donnent parfois l’impression que l’on nous prend pour des buses, pourtant l’ouverture du film et le premier quart d’heure sont excellents. Mais dès lors que les quarante minutes arrivent, on tombe par moment dans du n’importe quoi. Notamment Adjani qui perd de la puissance au niveau de son personnage et des retournements de situations assez convenus.
La journée de la jupe est donc un film qu’il faut tout de même voir mais qui malheureusement ne fera pas le ravissement espéré.
Intéressent . Un côté réel pour un scénario bien trouvé , mais seulement le côté trop français prend totalement forme avec l'arrivée des policiers et tout ça. Isabelle Adjani , qui a un rôle qui prend plus en plus de rigueur , perd totalement le sens de son interprétation de professeur ,et si elle a reçu un César , elle ne m'a absolument pas subjugé . Pis , les élèves sont peu crédibles et pour le moins mauvais . Mais bon , soyons exigeant avec eux , ce n'est que leur premier film. Dès le début du film , la tension monte et peut-être trop tôt , car il n'y a plus effet de surprise , puisqu'il faut attendre 1 bonne heure pour trouver des scènes différentes . La fin est plus troublante que touchante ,et la musique de fond fait bien ressortir la douleur de cette fin . Ennuyeux et trop peu différent aux fils des minutes , La journée de la jupe reste un film atypique au destin peu glorieux .
Evidemment, on pense à "Entre les murs", film plus édulcoré et plus optimiste, qui partait néanmoins du même point de départ, qui semble incontestable, sauf par quelques "journalistes" de gauche (on notera au passage que les acteurs du film, que ce soit par leur origine ou par leurs penchants politiques, peuvent difficilement être taxés de "racistes") : les collèges et lycées des banlieues "chaudes" sont devenus, ou en train de devenir, des zones de non-droit. On pense également au film allemand "La Vague", qui a en commun avec "La Journée de la Jupe" de partir d'une très bonne initiative mais d'être dans l'ensemble plutôt raté sur la forme. On peut enfin penser au film de Kechiche, "L'Esquive", ou il était déjà question de banlieue et de théâtre classique (film au demeurant insupportable). Le problème du film de Lilienfeld, c'est que son scénario est brouillon, faible et parfois un peu stupide, notamment en ce qui concerne le flic incarné par Podalydès ou la ministre. Et sa réalisation fait définitivement plus "télé" que "ciné". Le film a lancé des polémiques, à mon avis injustifiées, car bien qu'il relate une expérience radicale, il n'en demeure pas moins inconsistant. Le film parfait sur le sujet reste encore à faire.
Un manque de réalisme incessant qui nous engouffre dans un genre déjà vu et revu, seule Isabelle Adjani fait vivre le film mais à elle seule ne peux supporter sur sont dos ce film assez "lourd".
critique complète avec notation : http://le-7eme-art.over-blog.com/article-29469674.html
Porté par l'interprétation bluffante d'une Isabelle Adjani retrouvée, "La journée de la jupe" est un film plutôt réussi qui malgré quelques défauts, parvient à saisir certains problèmes majeures rencontrés chez les jeunes et chez les profs d'aujourd'hui.
Beaucoup de choses a dire sur ce film. Tout d'abord, l'histoire en elle-même a un côté expiatoire assez jouissif surtout pour les profs s'étant identifié au personnage: l'arme dont Adjani se sert,c'est le pouvoir et l'autorité retrouvés, après les avoir perdu tout au long des 20 dernières années. Ensuite, la prise d'otage va lui permettre d'inverser le rapport de force habituel: ce n'est plus elle qui a peur, mais les élèves. Elle place ceux-ci devant leur contradictions: les soi-disant musulmans qui se réfugie derrière l'islam pour justifier leur actes sans jamais avoir ouvert le Coran, le prétendu "respect" des filles qu'ils violent pourtant dans des caves,etc... En cela, le film est politiqement incorrect et s'il reste une caricature, il n'en est pas moins, comme l'a dit un autre spectateur, le reflet d'une réalité affligeante. Et il faut reconnaitre ce mérite au film, même si on ne l'aime pas. D'autre part, le grand retour d'Adjani: elle ns livre une excellente prestation, dans la peau d'un personnage pourtant pas évident à endosser, mais très bien écrit. L'idée de la revendication d'une journée de la jupe est génial: d'un côté le monde extérieur qui la reçoit comme une demande absurde d'une personne ayant pété un plomb, mais qui de l'autre, dans le huis clos de la salle de cour, prend tout son sens, celui de la volonté de se voir garantir par l'administration au moins un droit déchu, celui de pouvoir s'habiller comme une femme sans souffrir de sexisme dans ce milieu dominer par un faux islam.J'ajoute que les problemes du personnage de Polydales ne st pas inutiles et rendent la chose plus réelle,tout comme les fréquents passages sur la gestion extérieure de la prise,illustrant l'opposition Classe (représentant les quartier sensibles)/ Etat et Société, qui semblent,comme ds la réalité,ne pas comprendre d'ou vient le probleme. Pour le reste,il est vrai que tout n'est pas parfait,et que la mise en scene tiens plus du téléfilm. Pour faire réfléchir avant tout
je n'ai pas compris le concert de louanges qu'a reçu ce film.Il n'a pourtant rien pour lui : scénario improbable, réalisation ratée, acteurs moins bons que ceux de "sous le soleil"(Adjani y compris...), non ce film est tout simplement nul et ne méritait pas meiux que de passer à la télévision comme cela a été le cas avant sa sortie cinema , et je lui aurais plutôt reservé la deuxième (voire la troisieme) partie de soirée...mais bon ; quand on s'exprime sur la banlieue, c'est tout de suite formidable...