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Estonius
3 288 abonnés
5 452 critiques
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2,5
Publiée le 1 mai 2018
Beaucoup de choses ne vont pas, des facilités de scénarios comme s'il en pleuvait, des déficits d'explications (on a trouvé quoispoiler: accroché au cou de Scott ? ) Quelques incohérences (Scott spoiler: qui n'a même pas une égratignure après son passage à tabac, pire il a un insigne sur lui indiquant qu'il est Marshall et personne ne le trouve ?) Quant à la pseudo révélation, on la sent venir depuis le début. Ajoutons à cela que le scénario est à la fois trop linéaire et parfois confus (à ce point que deux des protagonistes peuvent se confondent). Au positif, de très jolies cavalcades très bien filmées, la présence de Dorothy Malone et un combat final qui a de la gueule.
13 619 abonnés
12 377 critiques
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3,0
Publiée le 26 janvier 2012
Quand un des thèmes centraux du western aborde la cupiditè et rejoint le thème de la violence, on n'a forcèment un bon western! Surtout quand le film est mis en chantier par Gordon Douglas, metteur en scène touche à tout et dont le domaine de prèdilection fût le thriller et le western! Randolph Scott fut la vedette d'une sèrie de films inspirès des romans de Zane Grey et devint bientôt à l'ècran le prototype des hèros de l'Ouest! Dans une histoire qui annonce la sèrie des Budd Boetticher, Scott joue un marshall qui se fait passer pour un bandit pour pouvoir infiltrer un gang et tenter de rècupèrer le mètal jaune! Le mèchant permet à Forrest Tucker, qui incarne plus souvent la loi que le dèsordre, de faire son numèro de bandit notoire! Un western-policier de bonne facture avec un joli duel final dans les rochers dont le point d'orgue sera une belle bagarre dans une mine dèsaffectèe! Quant à Dorothy Malone, elle crève une fois de plus l'ècran même en tenue de cowboy...
Un western de très bonne facture d'un des spécialistes du genre qui œuvra essentiellement dans la série B . Randolph Scott toujours aussi minéral et économe dans son jeu est parfait dans le rôle de cet agent fédéral envoyé par le Marshall pour récupérer le magot planqué d'un malfrat local en le dupant sur son identité. Hormis les indiens il y a tout ce qu'il faut dans cette petite production. C'est un Ouest pittoresque que nous propose Gordon Douglas où le shérif local est aussi un artisan qui fabrique des dentiers dans le saloon une fois que les ivrognes ont perdu leurs chicots dans les nombreuses bagarres de l'endroit. Il ne faut pas s'attendre à une psychologie très poussée des personnages chacun étant solidement ancré dans son statut habituel comme Dorothy Malone qui en plus d'être une très bonne actrice était vraiment ravissante dans ses jeunes années. A voir pour les accros du genre qui ont gardés leur âme d'enfant.
Superbe, je connaissais 4 très bons westerns de Gordon Douglas, en voici un cinquième exceptionnel par son scénario que l'on ne peut raconter tellement il est riche de details importants. J'adore ces films ou rien ne se devine et où rien n'est conventionnel; c'est d'ailleurs une des grandes qualités du réalisateur. Scott, Tucker et Malone sont excellents, l'action est impeccable et s'il me fallait un mot pour qualifier ce vrai western des grandes années 50 ce serait: intelligence. Il est inédit en France et des centaines de fans peuvent se réjouir de découvrir le DVD en attendant ''le tueur qui murmure'' du même auteur et de la même qualité. La mise en scène est belle, l'espace fort bien utilisé et la bagarre finale un point d'orgue. Tout est impeccable, il faut simplement ne pas manquer une miette de l'intrigue au risque d'être perdu. Mais qui perdrait une miette quand tout est passionnant? Il y a même un grand moment,c'est lorsque le père croit découvrir de l'angoisse dans les yeux de sa fille, ce qui est vrai, mais cette angoisse, il se trompe sur son origine. De même que dans ''Naked kiss'' la prostituée découvre lors du baiser la nature du notable Grant qui, fier de lui, ne se doute pas qu'il vient d'être mis à nu par une professionnelle. Gordon Douglas n'est pas constant dans la qualité de ses films mais il atteint parfois le niveau des plus grands réalisateurs.