Bryan Singer surprend avec Jack le chasseur de Géants, adaptation des contes populaires anglais Jack le Tueur de Géants, mais aussi Jack et le Haricot Magique.
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Le scénario bien ficelé, où se mêlent récit, magie, aventure, action, sentiment, suspens, accroche le spectateur, qui se laisse facilement guider dans un univers qu’il a plaisir à redécouvrir. Les évènements s’enchaînent à la perfection, éradiquant l’ennui. Les effets visuels époustouflants, les costumes d’époque, les décors grandioses, séduisent le regard. L’idée de lier passé, présent, futur, est également judicieuse. Elle rappelle l’importance des mythes, des légendes, ou tout simplement du patrimoine culturel, se transmettant de génération en génération. Le rêve et l’évasion s’entremêlent. La recette fonctionne.
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Quelques clichés viennent cependant entacher la qualité du film, notamment l’histoire d’amour prévisible, dont certaines scènes, mainte fois revisitées, prêtent à sourire. En ce qui concerne les acteurs, seule la prestation d’Ewan McGregor marque les esprits. Sans même tenir le rôle principal, il illumine l’écran par son charisme, en éclipsant malgré lui les autres. En effet, leurs personnages, fades, lisses, sans intérêt, semblent ne pas avoir été assez travaillés, creusés. Leur manque de personnalité ne permet, par conséquent, pas de s’y attacher. Sans la présence d’Ewan McGregor, le film pourrait donc facilement passer de bon à moyen. La fin de l’aventure méritait un ultime rebondissement, qui pouvait faire la différence. L’arrivée d’autres armées, venues des royaumes voisins, après l’appel à l’aide de leurs concitoyens humains attaqués par les terribles méchants, aurait sublimé le combat final, qui était manifestement trop bref.
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Ce film fantastique requiert naturellement les ingrédients susceptibles de plaire au grand public.
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