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Peeping_Tom
8 abonnés
74 critiques
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5,0
Publiée le 28 avril 2014
La mise en scène d'Antonioni est splendide, on est prit dans la spirale de ce personnage, fascinant, à aucun moment ennuyant, car toujours intrigant, le film déborde de beauté. L'acteur principal est excellent, le film, tout simplement sublime.
Un très grand film d'un très grand cinéaste ! Antonioni nous tient en haleine avec son intrigue paranoïaque, son esthétique sexy et stylisée et son personnage de photographe blasé et désillusionné. La scène finale est un chef d'oeuvre en elle même, une merveille de poésie et une métaphore sur le voyeurisme. Une bonne BO bien jazzy. A voir.
Antonioni a un cinéma très particulier dans lequel il est difficile de s'immiscer. Blow Up ne déroge pas à la règle. Cette histoire de photographe pervers qui découvre une scène de crime est d'un ennui certains, Antonioni ne partage aucune ambiance, aucun style, aucun rythme, tout est monotone pour une histoire qui se veut tendancieuse et audacieuse. Ennui, ennui, ennui est le mot d'ordre.
Malheureusement, "Blow up" a passablement vieilli pour ne pas dire qu'il a pris un sacré coup de vieux! En dépit d'une belle photographie, le film pâtit de nombreuses longueurs... L'un des plus grands films d'Antonioni malgré tout...
Un film qui prend son temps....Il y avait sans doute de l'avant-garde à l'époque, notamment avec le thème de la violence directe, le sexe, les différents points de vue, les couleurs mais pour moi, il manque une fin. On nous propose une intrigue mais elle reste suspendue. Le film est un peu long... 2,8/5
On lit souvent qu’À bout de souffle et Le Mépris sont des films de Godard qu’aiment ceux qui n’aiment pas Godard. On pourrait ainsi dire la même chose à propos de Blow-up par rapport à Michelangelo Antonioni. En effet, la Palme d’or du Festival de Cannes de 1967 est plus rythmée et moins contemplative que la majorité des autres œuvres du cinéaste (notamment L’Avventura), ce qui le rend plus accessible (et moins ennuyeux diront certains). Il ne faut cependant pas s’attendre non plus à un film de type commercial. Ainsi, le cinéaste n’hésite pas présenter de nombreux passages silencieux assez longsspoiler: (la séquence de développement de la pellicule par exemple) ou à fortement intellectualiser son récitspoiler: (la disparition du cadavre et le match de tennis imaginaire, suggérant que tout le film n’est qu’un fantasme, sont représentatifs de ce choix de traitement) . Cependant, un spectateur moins adepte d’un cinéma réflexif et préférant des récits plus narratifs (même s’il aurait pu souhaiter que l'intrigue dérive vers une enquête plus classique, ce que fera notamment Brian De Palma avec Blow out, une variation de ce point de départ) pourra apprécier la sublime photographie de Carlo Di Palma (la couleur verte est notamment magnifiée dans les séquences dans le parc) et la description du Swinging London de cette seconde moitié des années 60 privilégiant une libération des mœurs de la jeunesse (rock, marijuana, libération sexuelle qui fait que Blow-up est notamment le premier film britannique à présenter des jeunes femmes entièrement nues, dont une est interprétée par Jane Birkin). Malgré un traitement non classique de son récit, Blow-up reste donc une œuvre assez intéressante même pour les détracteurs d’Antonioni .
Une oeuvre très déstabilisante, intéressante pour son portait d'une époque et d'un style de vie mais trop versée dans l'analyse pour permettre une empathie ou même un réel intérêt pour le destin des personnages, sans parler de la possible misogynie du réalisateur... Prestation intense de David Hemmings néanmoins.
Après une 1ere vison ds les années 70, revu ce jour de 2024 avec le même plaisir, la même jouissance, toujours subjugué par ce parc, le vent dans les feuillages, le mystère des personnages pris au piège (?) d'un photographe simplement curieux. Le swinguing London, les comédiens/diennes tous envoûtants, le jazz d'H.Hancock...Bref le chef d'oeuvre d'Antonioni, palme d'or à Cannes n'a rien perdu de sa force et de son mystère...
Bon alors j'ai bien aimé. C'est vrai qu'on a un peu l'impression de se faire avoir parfois quand on connait l'histoire car on attend ça mais en fait le film n'est pas juste sur ça. C'est sûr en même temps, c'est du Antonioni, c'est pas juste un thriller, ça se veut être une réflexion plus profonde. C'est une bonne chose. Mais ce qui est bien dans Blow-up c'est que même si ça peut sembler lent, je trouve pas ça longuet genre ennuyeux. Y a une certaine fascination quand même, enfin je ne pense pas que ce sera le cas pour tout le monde mais j'ai été intéressé tout du long.
Pas mal mais cela aurait-il vraiment nuit à la réputation d'Antonioni de rendre l'histoire plus palpitante? Une scène (sympathique d'ailleurs) a bien été tourné juste pour voir les Yardbirds en concert. De plus la scène ou l'on voit le cadavre en chair et en os cadre mal avec le film tel qu'il est théorisé ou il faudra qu'on m'explique. Sinon le film fait vraiment moderne, l'acteur principal étonnant et les images excellentes évidemment.
Youhou, vous voilà dévoiler ce chef-d'œuvre à l'ours et d'une Palme d'or brillante ! Mais que c'est génial de découvrir cette mise en scène photographiée photogénique et un scénario où il ne passe rien pratiquement, mise à part ce photographe intrigant et ses copines chéries top-perfect model. Le monde des Richards de la mode British côtoient d'autres intrigues dérivées, une info croustillante et très croquante, c'est bien de connaître le remake d'un grand cinéaste et son inspiration venant de cet original, une vraie découverte. Ce cinéma fait comme Jean-Luc Godard, une touche italo-britannique, c'est plaisant ces protagonistes qui jouent à cache-cache, attrape-moi si tu peux ou tournez manège entre une maîtresse d'amoureux et le bourg photo passe-temps. Une réalisation avant-gardiste en marche vers la révolution bourgeoise qui bouscule avec leurs pancartes peace and make love, not war ! La jeune anglaise aperçue en chevelure blonde, l'une des femmes de ...... que je connais la chanson attitrée, mime de rien pendant la partie de tennis tenez le final arrive !
J'ai bien aimé l'évocation de ce Londres des sixties, cette façon antonionesque de filmer la vacuité de l'existence avec cette élégance toute italienne. Mais par rapport à L'Eclipse, par exemple, Antonioni n'a pas trouvé, ici, une muse capable de transcender la quelconque existence de David Hemmings. Vanessa Redgrave n'est pas Monica Vitti et soudain, la légèreté se fait un peu plus pesante et ennuyeuse.
Blow-up est un enchainement singulier presque incongru de faits et gestes quotidiens complètement démarqués d’une logique temporelle.
L’espace n’appartient plus qu’a l’incommunicabilité entre des êtres farfelus assoiffés de libertés décalées. Les rapports tout en étant disloqués d’un assemblage rationnel donnent des résultats constructifs dans une absurdité commune.
Sur fond d’underground Londonien des personnages liées par un métier se plient à des procédures professionnelles froides à peine respectueuses doublées de rencontres pulsionnelles dans des espaces naturels presque déserts.
Les femmes sont belles, jeunes, insouciantes, rapidement cicatrisantes dans le jeu suite aux contrariétés formatées par un boulimique de la photo. Le contexte extérieur est surprenant, les contacts ne sont farouches que pour la forme, les êtres se lient facilement dans des mimiques absentes d’un catalogue normalisé.
Ces images curieuses unissent un voyeurisme presque dément dans une virtualité dissoute subitement dans un réalisme meurtrier. L'asservissement envers un monde conditionné est gommé par la volonté de se lâcher que se soit par ses extravagances soudaines ou un mépris des conventions.
Le cap d’un intéressement est conservé péniblement grâce à une intrigue policière à laquelle Brian de Palma rendra hommage. Malgré ces quelques antibiotiques Blow-up est une œuvre difficile, lassante offerte à une science cinématographique devant évoluer en se fragilisant par certaines nouveautés visuelles.
Une partie de tennis particulière révèle la prise de risques effectuée par un maître récompensé à Cannes, libre de toutes contraintes préférant lacher sur le terrain un délire jubilatoire plutot qu'un conformisme sans surprises.
C'est llleeeeeennnnt ! J'ai du le regarder en plusieurs fois tant c'est ingoinfrable d'un coup (et je ne suis même pas allé jusqu'à la fin). Le synopsis fait les trois quarts du film, ponctué de séquences semi-érotiques absolument injustifiées, inutiles et incompréhensibles. Moi qui aime les films avec des photographes en protagonistes, là j'ai été complètement déçu. Pourtant l'idée est bonne mais mal traitée et pas exploitée (du moins pas avant les dix dernières minutes que je n'ai pas vu).