Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 30 mars 2007
Limage et le spectateur ce qui est montré et ce quil voit ce qui est réellement et ce quil en déduit : la Réalité face aux apparences Antonioni réalise en 1966 un thriller unique, une référence incontournable ! Sur un rythme léger mais chargé dune atmosphère paranoïaque, ce film distille le suspens sans pour autant faire appel à des moyens tapageurs, comme une musique envahissante Le bruissement des feuilles sur les arbres, dans la fameuse scène du parc, suffit à rendre le décor bien plus inquiétant quil ne semble. Le formidable jeu des acteurs, David Hemmings en tête, assure de créer la touche dangoisse supplémentaire. On pense à Fenêtre sur Cour, mais là où le maître Hitchcock déballait une grande intrigue avec tout son lot dexplications rationnelles garanties, Antonioni se tait et prépare un final fascinant à son uvre, où tous les spectateurs laissent divaguer leur interprétation. Ce film a pour objet la photographie, ses sbires, le fantasme et le voyeurisme qui sinstallent en eux. Un photographe nommé Thomas perd le lien avec la Réalité alors quil baignait dans laspect illusoire de son art Limage ne peut que retracer la surface des choses et non leur essence, que ce soit sur une photographie ou sur une pellicule de cinéma. Les questions sont : quelle est limportance de limage, des objets, des apparences ? Quel rôle jouent-ils sur la Réalité ? Le film ne nous réserve aucune réponse, juste quelques indices flous, comme les photographies de Thomas. Ce film, est-ce réellement un thriller ? Bonne question ! Jen ai mal au crâne ! Il est certainement un formidable portrait des années soixante, des "Swinging Sixties" dans une ville de Londres quelque peu retouchée, avec son lot de belles filles insouciantes et ses groupes de rock mythiques (apparition des Yardbirds avec leur sublime lâcher de guitare.) Un film beau, fascinant, lent, énigmatique, je ne trouve plus les mots, Un dictionnaire, vite ! Merci ! ENVOUTANT et INOUBLIABLE, voilà !
Merci à ma prof de cinéma de m'avoir prêté ce film, véritable chef-d'oeuvre des années 60. Pas étonnant qu'il est obtenu la Palme d'Or. Le film est beau, l'esthétique est très soignée, très années 60, mais il n'en demeure pas moins pessimiste. Antonioni nous parle ici de l'abscence de communication entre les hommes et critique leur goût pour la sophistication, qui les empêchent de voir correctement la réalité autour d'eux. Empreint d'une ambiance paranoïaque à laquelle Coppola ou De Palma ont rendu hommage, Blow Up est un film envoutant, que tout bon cinéphile se doit d'avoir vu, mais qui pourra rebuter certains par son abscence de dialogue et de péripéties.
C'est très bien, mais ça manque parfois de rythme et surtout, l'enquête commence trop tard. Ce qui fait qu'on passe plus de temps sur la vie du photographe que sur l'intrigue principale qui est le meurtre. Mais à part ça, le film se termine assez bien je trouve et nous amène à nous poser des questions.
Je ne pensais pas que le scénario était autant une "blague" dans ce film dont j'avais beaucoup entendu parlé , en fait tout l'intérêt est à côté et c'est ça ( entre autres ) qui est intéressant ; Je connaissais David Hemmings de "Profondo rosso" et je ne pensais pas le voir camper un personnage si antipathique . Je crois quand même qu'une certaine connaissance technique concernant le cinéma est importante pour apprécier à sa juste valeur cette oeuvre atypique
Un photographe anglais, en train de faire un livre sur son œuvre recherche à faire LA photo. Hautain, odieux, en particulier avec les femmes il mitraille entre photos d'usine et photo de mode, dandy au cœur sec, cherchant son style en sillonnant la ville au volant de sa Rolls Royce. A ce jeu, il trouvera son maître avec la vénéneuse Vanessa Redgrave qui lui donnera une formidable leçon. On connaît la suite, tant à été dit sur ce film. Ça n'a pas vieilli, le film a traversé le temps sans prendre une ride.
Assurement 'Blow Up (verbe qui signifie 'aggrandir ' en anglais) est l'un des plus célèbres films cultes de l'histoire du cinéma .La disparition récente du maitre Antonioni me donne pretexte pour revoir ce bijou sorti en pleine periode "swinwing London ' .L 'histoire est desormais connue de tous les cinéphiles (un photographe de renom prend par hasard les clichés d'un meurtre révélé par les agrandissements successifs de ses photos). Redecouvrant 'Blow Up ',la première chose qui me frappe c'est la beauté esthétique du film de Michelangelo Antonioni et si evidemment le scénario semble (volontairement) décousu il offre néammoins au spectacteur une vision glacée du monde interlope de l'Angleterre de l époque , fêtes ,mode d'avant garde, tops models , personnages décalés , drogue , musique ( les Yardbirds !! présents dans une séquence inouie passée depuis a la posterité ). Le film qui fut le seul succes du grand realisateur italien (palme d'or a cannes en 1966) explore le fossé en réalité et image . . Film lent ou les images prennent le pas sur les mots Blow up est totalement envoutant . Le personnage central est interprété par david hemmings désinvolte a souhait qui incarne ici le photographe qui ne voit plus que le monde de l'autre coté du miroir (Antonioni fut sans doute inspiré sans doute par le celevre david Bailey) on y retrouve la superbe Vanessa redgrave et une jeune anglaise débutante jane Birkin . Selon la legende le film fut inachevé lors de son tournage a londres , Antonioni devant le terminer dans les studios italiens ayant choisi finalement de le presenter tel quel laissant place a une certaine incoherence et a une confusion ( ce qui peut aussi agacer)accentue le sentiment de voyage interieur . Rappelons enfin la musique ensorcelante de herbie Hancock qui rythme ce film definitivement a part
Comment définir ce film en usant un autre mot que "perfection"? Comment pouvoir seulement comparer cette prestation stellaire avec ce qui se fait aujourd'hui? Un Antonioni en sa meilleure forme pour un inédit film en langue anglaise qui illustre la swinging london, les sixties et les problèmes existentiels du réalisateur, du photographe, de l'être humain à travers l'incertitude et la pantomime. Blow-up est une farce, un délire poéticovisuel destiné à nous séduire par la perfection de ses compositions, de ses images, de ses acteurs. Blow-up reprend une nouvelle d'un très grand, Cortazar, et en fait un des chefs-d'oeuvre de l'histoire du cinéma... Un film qu'on ne peut ne pas avoir vu, l'énième reflet de la Perfection du Génie...
Une petite déception pour ce film qui est mon premier de Antonioni et je reste sur ma faim, voyons ce que donnera Zabriskie Point, l'Eclipse et j'en passe.... Pour ce qui est du film, je dirais que le gros point positif est ses plans ( pour un film sur la photographie ça ne peut que être normal ) c'est visuellement très intéressant ( les scènes dans l'atelier sont les meilleurs pour ma part). Les plans sont donc bourré de détails et de subtilités. Mais voilà je me suis assez ennuyé pour le reste, le synopsis est pas mal, le questionnement sur le poids du fictif... mais purée c'est très très lent pourtant j'aime ça mais là je me demandais comment en 20 minutes le réalisateur peut trouvé une fin aussi rapide. Bon après niveau acteur, c'est plutôt pas mal, le photographe joue pas super bien, sa personnalité est plutôt sympa et assez loufoque mais je n'ai pas réellement adhérer à sa performance par contre l'actrice qui joue la femme à la recherche de ses photos "volées" je l'ai trouvé très intéressante. Je pense qu'il faut que je le revoie, je n'étais pas dans un bon état, pour essayer de rentrer dans le délire de l'artiste.
Beau film philosophique sur la photo, les apparences, trompeuses ou non... Merci mon fils pour cette découverte. Difficile d'accès. Quelques lectures après le film m'ont été nécessaires pour en sortir la substantifique moelle. Mieux expliqué, décortiqué je pourrais probablement mettre 5 étoiles.
Les vrais moments de cinéma contiennent plus d'images que de dialogues... tout est parfait dans Blow up, les plans originaux, le montage millimétré, les acteurs les couleurs. Scénario subtil sur la perception, l'illusion, la vérité.... dernière image du film : David Hemmings seul au milieu d'un parc...puis il disparaît laissant la vaste étendue herbeuse monotone et sans aucun relief : a-t-il seulement existé ?
Un film décevant par rapport à ce que l’on pouvait s’attendre en lisant le résumé ! Trop de longueurs inutiles sont présentes à la fois dans le synopsis et dans le style (cf. les longs plans répétés en caméra fixe alors que le personnage a disparu de l’écran…). Bref, rien d’incontournable dans ce film.