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raphaelK
16 abonnés
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3,5
Publiée le 12 mars 2018
"Copycat" se déroule à un rythme vif, sans temps mort, et son suspense maintient une forte tension chez le spectateur du début à la fin. Il s'adresse bien sûr aux amateurs du genre et n'est pas à conseiller aux plus jeunes à cause de plusieurs scènes franchement traumatisantes. Un peu éclipsé lors de sa sortie par "Se7en", qui s'adressait au même public et dont la forme présentait plus de modernisme, il apparaît, quelques années plus tard, d'une qualité pas très éloignée, que ce soit au niveau du scénario ou de la noirceur de l'atmosphère, et probablement plus réaliste en ce qui concerne les personnalités des tueurs en série.
Je viens de le finir et je suis plutôt emballé par "Copycat"... L'histoire est prenante, les personnages nous laissent peu indifférents, les acteurs sont convaincants (c'est toujours un grand plaisir de revoir Sigourney Weaver dans un long-métrage !)... En bref, je dirais que c'est un bon petit thriller que je conseillerais même si il est pas indispensable. 3/4
Durant la décennie 90, le cinéma américain ne fut pas avare en polars angoissants mettant en scène des tueurs en série... Derrière les références "Seven" et "The silence of the lambs", "Copycat" ne dépareille pas trop et offre un bon divertissement à base de peur et d'enquête policière. La particularité de celui-ci est de s'intéresser à un tueur copiant les modes opératoires des serial killers les plus célèbres. Si "Copycat" manque un peu de mystère (autour de l'identité du tueur notamment), il se suit néanmoins avec plaisir, grâce en particulier à son casting efficace. Plus que Sigourney Weaver en profileuse devenue agoraphobique, c'est le tandem composé de Dermot Mulroney (en jeune inspecteur playboy) et de Holly Hunter (en fliquette déterminée) qui emporte l'adhésion et la sympathie du public. Harry Connick Jr complète le casting en sociopathe, méconnaissable avec ses prothèses dentaires. Enfin, la caméra du réalisateur polyvalent Jon Amiel, qui ne se sera jamais spécialisé dans un genre défini, parvient à instaurer un suspense de bon aloi, avec quelques très belles séquences extérieures, notamment cette scène de crime sur une haute colline de LA.
Sigourney Weaver permet à elle seule de donner de l'intérêt à ce long-métrage qui, sans l'héroïne de la saga "Alien", regrouperait une troupe d'acteurs dont le principal talent est d'oser l'amateurisme forcé. Le scénario est facile, mais écrit pour une grande actrice. Bref, tout le film repose sur Sigourney Weaver.
On se rend compte le progrès incontestable des bons thriller actuels. Ici, il manque terriblement de rythme et les scripts humoristiques (clichés) ne passent pas. S. Weaver et H. Hunter sur-jouent, çà se sent. 3/5 uniquement pour l'originalité du scénario qui aurait mérité autre chose !!!
Un bon petit thriller, quoique assez conventionnel, mais avec une certaine dimension psychologique. Au final, pas grand chose à retenir, on a un produit bien emballé. Point barre.
Sans être vraiment surpris, le film se laisse suivre avec plaisir dans une ambiance de thriller un peu parano (voir l'intro musclée). Malheureusement, si les années 90 faisaient des miracles dans le domaine de l'action et des ambiances de série B pour notre bon plaisir, elles simplifiaient aussi considérablement leurs caractères. Pas forcément une mauvaise chose, mais qui pose de petits soucis dès qu'on s'attaque à leur psychologie. On navigue donc en terrain totalement connu, avec un tueur avide de puissance qui s'entiche d'une enquêtrice agoraphobe. Si le film parvient quelques fois à susciter l'angoisse (notamment quand Sigourney se sent épiée, et que le cadrage oscille légèrement pour briser l'ordre que pouvait nous apporter la stabilité de l'image), le spectateur entre chaque meurtre aura largement le temps de noter les petites imperfections du scénario. D'un point de vue factuel, le thème du copycat est bien exploité (le dernier acte, inconsciemment attendu, conserve une certaine saveur malgré ses grosses ficelles), bien qu'assez réducteur psychologiquement. Tesis, c'est différent, tourné dans la même décennie, mais c'est aussi plus nuancé, et nous parlons toujours d'un tueur en série...
J'ai trouvé le film vraiment glauque. L'ambiance est vraiment bien ancré dès le départ. Les acteurs sont bon mais le tueur est dévoilé bien trop vite et est en plus dénué de tout charisme, dommage ^^. Très bon moment quand même.
Un serial killer s'insipre de ses pairs. Dans le genre film sur les serials killers celui-ci sort de l'ordinaire. Les personnages centraux sont décrits en profondeur, celui de Sigourney Weaver est particulièrement savoureux. L'action et la tension sont présentent comme dans tout thriller qui se respecte. La réalisation est excellente, on sent un vrai savoir faire. Il ne faut pas s'attendre cependant à une folle originalité. Mais, le contrat est rempli honorablement, c'est un bon thriller.
« Copycat » est sorti à la grande époque des thrillers mettant en scène des tueurs en série. Du coup il a été un peu éclipsé par des monstres sacrés du genre comme « 7even » ou « Le silence des agneaux ». C'est bien dommage car il n'a rien à leur envier. Le scénario, principal point fort du film, est très malin et réserve son lot de surprises et de rebondissements. Le suspense est omniprésent et créé une ambiance lourde qui devient de plus en plus oppressante jusqu'à la scène finale vraiment bluffante. Bref, tous les codes du genre sont respectés à la lettre et on passe vraiment un très bon moment d'angoisse en compagnie de notre héroïne psychologue, criminologue et agoraphobe. Inutile de dire que Sigourney Weaver l'interprète à la perfection tant c'est toujours un plaisir de retrouver l'actrice américaine. Elle est d'ailleurs parfaitement secondée par Holly Hunter qui arrive à se hisser à son niveau ce qui n'est pas une mince affaire. Prix du public mérité au festival du film policier de Cognac en 1996 et un de mes films favoris dans le genre.
Un bon suspens (bien qu'on devine la fin) mais qui ressemble à beaucoup de films sur les serial killers. Il y a aussi beaucoup d'invraisemblances : comment une psychiatre renommée peut-elle être crédible alors qu'elle est agoraphobe ? Et à la fin, quand elle résussit à échapper au tueur, pourquoi s'enfuit-elle au lieu de ramasser le pistolet de la policière qui est à terre près de cette dernière, et abattre le tueur ? Pas très intelligente pour une personne de son niveau !
Contre toute attente il s’agit d’un bon film policier. Sous la patine d’une réalisation vieillotte (le film a 25 ans) il reste une classique mais bonne histoire de serial killer et son enquête afférente. Le film ne brille pas par sa direction d’acteur et son acting, à des lieues du réalisme froid du mastodonte du genre, j’ai nommé Le Silence des Agneaux, mais il faut le voir comme un film policier plus que comme un film ayant pour sujet un serial killer: c’est moins sérieux et l’atmosphère est bcp moins travaillée, mais en tant qu’intrigue ça tient très largement la route, je me suis pris au jeu alors que je n’attendais rien du film.
Bon film sur un tueur en série. Sigourney Weaver est très crédible dans ce rôle de psychiâtre agoraphobe. Bonne interprétation de Dermot Mulroney et Holly Hunter dans leurs rôles de policiers. Harry Connick Jr et William McNamarra sont inquiétants. La scène où Holly Hunter est très touchée par la mort de Dermot Mulroney est très touchante.
un des meilleurs thrillers dans le registre serial-killer.Vu au cinéma en 1996, Copycat a eu un bon succès mais pas comparable à ses grands frères Seven et Le silence des agneaux.Et pourtant, il tient la dragée haute à ses aînés car très bien réalisé, un casting solide(S.weaver en tête),une très bonne intrigue et, surtout, un méchant, un vrai très convaincant.Deux heures ou l'on ne s'ennui pas.A voir,revoir et revoir...