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🎬 RENGER 📼
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0,5
Publiée le 9 décembre 2009
Première réalisation pour l'acteur Hippolyte Girardot, qui coréalise avec Nobuhiro Suwa, une comédie dramatique franco/japonaise. Si le film ne dure que 90 minutes, on a pourtant la désagréable impression qu'il en dure le double. Mise en scène sous Léxomile®, une approche complètement amorphe du monde de l'enfance, où (c'est assez rare au cinéma pour être signalé ici) on se retrouve durant tout le film, à hauteur d'enfants. Habituellement filmé du point de vue des adultes, cette fois-ci, les enfants (qui sont les héros de cette fiction) nous sont montrés sans artifice, en faisant abstraction des parents (ou presque). Mise à part cela, l'histoire n'en reste pas moins inintéressante, car trop lente à se mettre en place et ce, malgré d'agréable jeunes comédiennes.
Quel ennuie !... Un film à hauteur d'enfant, sur les enfants dans un style docu-fiction dans la veine des "Entre les murs", "Etre et avoir", "Les bureaux de Dieu" etc... Bref une mode qui tient plus de la démagogie et de la pédagogie que du grand cinéma. Une diffusion télé suffirait amplement pour que les différents messages passent. car dans le fond on voit clairement le but et ce n'est pas là le problème. Mais à force de faire des "films" scolaires dans la mise en scène et des scénarios sans fil directeur on offre des téléfilms lents, longs et sans intrigues. Rappelons que le 7ème art est le cinéma...
Présenté à Cannes 2009 dans la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs, "Yuki et Nina" est le premier film dans lequel Hippolyte Girardot intervient en tant que réalisateur. Impossible de savoir quelle est réellement sa responsabilité dans cette réalisation puisque intervient également un autre réalisateur, le japonais Nobuhiro Suwa, déjà auteur de 4 longs métrages. "Yuki et Nina" est basé sur une bonne idée de départ (un couple franco-japonais va se séparer; leur fille de 9 ans ne supporte pas de devoir suivre sa mère au Japon et mijote un plan avec sa meilleure amie pour éviter ce "drame") et recèle une idée de scénario très poétique : la fillette se perd dans une forêt française et se retrouve dans un village japonais. Toutefois la réalisation est d'une telle paresse qu'il est impossible d'éprouver un autre sentiment que l'ennui à la vision de ce film.
Hippolyte Girardot et N. Suwa ont su saisir l'alliance parfaite entre la tendresse dans les relations humaines, le réalisme de la nature et des cadres et le charme poètique et fantasmagorique. Les deux petites filles interprètent très bien leur rôle empreint de solitude. Une première partie très réaliste qui montre les parents selon le point de vue des enfants grâce à la place de la caméra (voir la scène de repas dans le trio franco japonais qui renvoie la petite fille Yuki à hauteur physique de ses parents). Toute cette première partie exhibe un joli sens du cadre de l'environnement parisien. La deuxième phase du film, très japonaise, enferme la solitude des personnages dans un cadre naturel très mystérieux. Le passage étrange, onirique entre la forêt française et japonaise dont la frontière semble très fragile (l'imagination permet le passage facile entre deux états) est touchante. On pourrait reprocher au film des longueurs afaiblissant le rythme qui font "bouche trou" surtout à la fin et parfois des redondances importantes mais Yuki et Nina est un film original, personnel et touchant (la mère japonaise qui pleure et Hyppolyte Girardot pétri d'ambiguité).
Curieux film à la réalisation franco-japonaise, sans prétention, empreint de poésie légère et laissant un souvenir mitigé. On est dans le monde de l’enfance et de ses refuges face à l’incompréhension de celui des adultes. Alors, le rêve, l’onirisme même, qui permet le passage entre deux mondes par l’intermédiaire de lieux magiques. Ici, c’est une forêt, magnifique endroit de quiétude nimbé de lumière qui fait le trait d’union entre la France et le Japon. Les enfants, très bien dirigés jouent avec un naturel remarquable mais les adultes ne sont le plus souvent guère plus que des faire-valoir. Il manque à ce joli film un peu plus de savoir-faire dans la mise en scène, parfois d’une naïveté confondante et un peu plus de construction dans un scénario trop flottant. Une semi-réussite donc, mais pas sans intérêt.
Les parents de la petite Yuki s'apprêtent à se séparer et la mère, japonaise, à retourner au pays avec la fillette. L'insolite attelage franco-japonais Hippolyte Girardot et Nobuhiro Siwa réalise, entre prosaisme et poésie, un film sensible et "charmeur" au sens où sa jeune heroine est une mignonne et attachante gamine. C'est à travers ses yeux et ses mots d'enfant, ainsi que ceux de sa copine Nina, que les auteurs évoquent l'incompréhension et le refus de la séparation. D'une façon très sobre, en plans fixes, les auteurs confrontent dans la première partie du film les parents au point de vue de leur enfant. Sensible sans doute mais plutôt évident. La seconde partie sera plus singulière, lorsque les deux fillettes Yuki et Nina font une fugue, partent à la campagne avec l'insouciance de leur âge. Pas à pas, leur errance quitte le réel pour la magie et la poésie. Au-delà du rejet initial de la discorde parentale, le film séduit et attendrit quand il met en scène des fillettes au naturel, avec leurs jeux, avec leur imaginaire et leurs interrogations d'enfants.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 19 septembre 2020
Je ne sais pas ce que Hippolyte Girardot dans ce premier film comme réalisateur (bon acteur de longue date) espérait accomplir mais quelle perte de temps. Les films français centrés sur les enfants sont tellement excellents (comme Le Petit Nicholas) que je me suis senti doublement déçu par Yuki et Nina. Un film apparemment à propos' d'une parisienne japonaise française réagissant à la nouvelle que ses parents divorcent et qu'elle va bientôt déménager au Japon avec sa mère. L'expérience cinématographique consiste principalement à regarder les petites filles jouer, évidemment non scénarisées pendant de longues périodes, suivie de leur déambulation. Les rôles des adultes sont tout aussi inintéressants. Lorsqu'une brève scène sans précédent de réalisme magique est introduite à 5 minutes de la fin du film cela a confirmé mon soupçon qu'il s'agissait d'un effort du réalisateur pour la première fois. Dommage que la situation financière ne l'ait pas forcé à apprendre son métier en réalisant des courts métrages pour qu'il puisse travailler jusqu'à la réalisation d'un premier long métrage intéressant...
Un très joli film à la réalisation précise et soignée, où les comédiens sont parfaits de 7 à 77 ans; cela suffit à transcender un sujet pourtant tout sauf original
Cette coréalisation franco-japonaise montre toute la virtuosité de Girardot et de Suwa lorsqu'il s'agit d'être au plus près de l'enfant, ses craintes et son monde ainsi que du thème du divorce sans jamais tomber dans le mielleux et l'overdose émotionnelle.
Critique complète sur http://lesespritscritiques.blogspot.com
doit-on rappeler qu'il est également très scolaire qu'un amateur du -attention-7eme-art- mise tout sur la mesure du format du scenario ? ce film exprime une poésie certaine, si ça avait été fait par kurosawa san, ouai bravo, mais là on a un parisien à la fiche technique donc on regarde pas le film.
Faire aborder la problématique de la séparation par deux enfants était une bonne idée. Mais le scénario est pauvre, les dialogues sont insipides, le film sonne faux malgré le désir du réalisateur de le traiter comme un film-vérité, bref le tout génère un ennui profond et ... aucune émotion.