Pour les réalisateurs Maria Silvia Bazzoli et Christian Lelong, Amour, sexe et mobylette est "un film d'amour. D'amour dans une petite ville du Burkina Faso. Aller voir comment une société vit au rythme des coeurs qui battent, c'est au fond essayer de comprendre comment elle projette son devenir. Voir comment on s'aime quelque part en Afrique, c'est aussi tendre un miroir à nos propres amours."
Pour les réalisateurs Maria Silvia Bazzoli et Christian Lelong, Amour, sexe et mobylette est un film qui "entre en prise directe avec les mutations complexes de l'Afrique contemporaine pour découvrir comment elle dessine son imaginaire amoureux, quels habits il revêt pour exister, comment il se forge dans l'enfance et comment il se transforme avec les contraintes du quotidien et le fantôme galopant du Sida. Et tenter, enfin, de comprendre ce qui porte le désir de l'autre dans un continent qui se cherche et qui s'invente."
Pour Maria Silvia Bazzoli et Christian Lelong, Amour, sexe et mobylette pose de nombreuses questions : Comment s'aime-t-on aujourd'hui en Afrique quand on a vingt ans, quand on a quarante ans, quand on a soixante ans ? Comment s'exprime le désir, comment s'organise la sexualité, comment se cristallise le noyau familial qui est au centre de toute société ? "C'est à partir de ces questions simples que nous sommes allés chercher les histoires d'amour, des amoureux et des amoureuses, qui tissent la trame de ce film", résument les deux réalisateurs.