L'un de mes grand classiques ! Chef-d'œuvre incontestable de Terry Gilliam mettant en scène Jonathan Pryce, Sam Lowry petit bonhomme dans une société rétro-futuriste du XXe siècle complètement réglementée, « paperassisée », sans amour, sans liberté, non.. juste une vie formatée où tu travailles avec ton imper, ton chapeau, sans dire mots dans un paysage « tuyautisé », pollué, laid bref le rêve kafkaïen ! Un cauchemar certes, mon Dieu j'espère que ce n'est pas notre avenir mais un rêve devant sa télé ! J. Pryce n'a pas eu de très grands rôles à part celui-ci, dommage car il démontre un réel talent d'acteur. Il interprète un anti-héros, on peut le dire, un peu pathétique, maladroit, un type normal menant sa vie comme chacun dans ce monde étrange se doit de la vivre, a l'air ni heureux ni malheureux, juste là point. Mais, il tombe amoureux de Jill Layton (Kim Greist), une terroriste ne jouant évidemment pas dans le même terrain que celui du Ministère de l'Information de Central Services (M.O.I), organisation d'État surveillant tout dans laquelle travaille Sam Lowry. Un amour impossible dans une dictature qui va donner du fil à retorde à l'acteur. Robert de Niro fait partie de l'équipe en jouant Harry Tuttle technicien chauffagiste, porte bonheur du personnage principal. Un rôle ma foi rare dans le film mais c'est de Niro.. génial quoi. D'autres acteurs jouent dans le match comme Bob Hoskins et Ian Holm. Les effets spéciaux sont loufoques et suspects mais comprenons que c'est un film de 1984, anglais avec un budget pas si énorme que ça. Pourtant, il en a fallu du matériel pour les costumes, les décors carrés et stricts, les gadgets rétro-futuristes comme les machines à écrire-ordinateur avec écran très louche.. Une musique magnifique très soignée en harmonie avec le film. La fin est à couper le souffle la première fois, en tout cas, une des meilleures fin de l'histoire du cinéma !