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Mathiassdu31
1 abonné
8 critiques
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0,5
Publiée le 18 avril 2021
J'ai pour mission avec mon point de vue de baisser la note indescente qu'a pris ce film. oui la realisation est ahurissante. mais l'absence d'histoire et la linearité cette fuit en avant m'ont fait perdre 2h20 de ma vie precieuse. avis a ceux qui savent bien ce qui se cache derriere certaines oeuvres abastraite. le foutage de gueule du gicleur sur toile qui fait parler les je sais tout et vend sa daube plusieurs milliers d'euros. c vide et plein de rien. les decors son splendides mais gachés par des tuyeaux degueulasses. la musique stridente creve le tympan tout du long. bref. j'aurais bien mis 2, mais plus de 4 sur 5 faut temperer ca.
Côté décors et effets spéciaux, avec utilisations vertigineuses de plongées et contre-plongées, c’est grandiose… et transcrit une ambiance orwello-stalino-madmaxo futuriste totalitaire réussie. Mais pour faire un bon film, il faut un scénario. Et cette mauvaise BD à rebondissements innombrables ne présente aucun intérêt.
C'est donc ça le fameux "Brazil", le fameux "1984 mais en mieux"? Passons sur le fait que le film a extrêmement mal vieilli (Rappelons qu'il est sorti la même année que Retour vers le futur et un an après Terminator, tout en ayant l'air d'avoir 10ans de plus), le problème n'est même pas là. Le film commence par nous présenter une société dystopique où une administration totalitaire écrase les citoyens, nous montre quelques rebelles organisant des actes terroristes contre le pouvoir en place, puis un bureaucrate (incarné par le gouverneur Swan de Pirates des caraibes) travaillant pour cette administration. Là où on s'attendrait à ce que le scénario nous entraine dans la lutte contre ce pouvoir totalitaire, suivant ce bureaucrate qui réaliserait le mal que représente cette dictature et qui déciderait de prendre part à la lutte, les scénaristes choisissent de nous faire suivre le quotidien de ce bureaucrate guignolesque à la recherche de la femme qu'il voit dans ses rêves qui ressemblent plus à trips sous substances hallucinogènes. Et là le film se transforme en cirque, enchainant gags pitoyables et situations rocambolesques et incompréhensibles, c'est bouffonnerie sur bouffonnerie jusqu'au final qui, du coup, est totalement hors de propos vis à vis de la voie sur laquelle s'était engagée le film depuis le début. Au final cet univers à la sauce 1984 ne sert à rien, ce n'est qu'un décor derrière les pitreries des acteurs qui semblent complètement en roue libre
« Brazil », une ville imaginaire à une époque indéterminée dans laquelle les êtres humains sont condamnés à faire fonctionner une machine bureaucratique inhumaine. Un fonctionnaire supérieur et zélé de cette administration va constater un beau jour une erreur aux conséquences insoupçonnables de cette organisation et va se mettre en tête de la réparer. Cette quête n’est pas guidée par un esprit de justice mais par la réparation d’une erreur d’un système qu’il pensait infaillible. Cette expérience et l’amour vont lui faire ouvrir les yeux sur la réalité du monde qui l’entoure sans pouvoir le changer et pire en finissant par se faire broyer par ce système malade. Terry Gilliam se battra contre les studios pour imposer sa fin bien loin des désirs de happy end de ses producteurs… comme un écho à son sujet, excepté que lui gagnera. Terry Gilliam égratigne sérieusement nos sociétés à travers cette peinture d’une société dictatoriale, kafkaïenne, bureaucratique et absurde. Même son Robin des Bois prenant les traits d’Harry Tuttle (Robert De Niro à contre emploi) sur lequel on fonde un espoir sera réduit à néant par le système ; sa fin imaginée comme une parabole autour de la paperasserie destructive est tout aussi sidérante que maline. Donc on est bien ici dans un monde déshumanisé où le système vaut pour lui-même et n’inclut pas l’Homme comme une fin mais comme un simple moyen ; un rouage dans une machine infernale ne pouvant être bousculée et conduisant à la décrépitude de l’Humanité. Ça ne vous rappelle rien ; peut-être alors Chaplin dans les engrenages d’une machine dans « Les temps modernes » ; on y dénonçait alors une autre forme de déshumanisation : l’aliénation de l’Homme par la machine, l’industrie et la production taylorienne. On peut aussi faire un parallèle encore plus ancien avec « Metropolis » de Fritz Lang ; ce thème est donc un marronnier du cinéma ; maintes fois traités, il l’est ici sur l’angle absurde grandiloquent comme chez Lang. Chez ce dernier, Gilliam emprunte aussi l’esthétique citadin mais aussi la rupture entre les univers fréquentés par les riches et ceux fréquentés par les pauvres ; pour mieux décrire ici aussi une société très inégalitaire. Cette esthétisme fera des petits dans la génération des Jeunet/Caro, Tim Burton, les frères Coen. Dans ce film aux intrigues à tiroir parfois nombreuses et confuses se dessinent aussi une autre condamnation de ces systèmes hyper administrés. Il dénonce l’écrasement de l’individu par un Etat policier. Et les messages du film à ce propos fusent sans cesse : « La suspicion engendre la confiance », « La confiance n’exclut pas le contrôle ». Dans un monde où le grotesque, l’outrancier et l’absurde devient la norme ; une personne censée est perçue comme folle. Ici, nous sommes loin du siècle des Lumières puisque la règle remplace la réflexion et que la norme remplace l’intelligence. A voir comme une référence des combats à mener. tout-un-cinema.blogspot.com
Un scénario simple et efficace qui nous emmène dans une merveilleuse dystopie digne d'un cauchemar britannique du début des années 1980; une dystopie non pas chaotique et ultralibérale, mais au contraire hyper-étatisée et bureaucratique, alimentée par la situation intérieure pré-Thatcher, avec un pays pris dans la chienlit des syndicats et d'une administration bordélique, et subissant le voisinage d'un URSS qui montrait ses crocs.
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4,5
Publiée le 7 décembre 2020
Le chef d'oeuvre de Terry Gilliam, vèritable auteur qui possède son style propre! Film visionnaire à plus d'un titre, "Brazil" est une ètourdissante rèflexion sur la sociètè future, sur l'avenir incertain du monde dans lequel on vit! Une fuite dans le monde de l'imagination et des rêves même si la rèalitè est ici terrifiante à voir! Ce sont aussi les choses que l'on fuit au quotidien ou que l'on refuse de voir! En fait le mètrage prend tout son sens grâce au jeu extraordinaire des acteurs (Jonathan Pryce, surtout) avec un rèalisateur au sommet de son art qui produit des choses à l'ècran que d'autres n'essaieraient même pas de faire! Et si "Brazil" n'ètait finalement qu'un rêve, qu'un fantasme dèlirant qui habite l'esprit de Gilliam ? Bref, compliquè et pour nous spectateur, de faire l'èpreuve du rèel qui semble - à chaque minute qui passe - fiche le camp! Un film unique, et un virage dans l'oeuvre de Gilliam...
Film de Terry Gilliam (Monthy Python, Armee des 12 singes..) relativement inclassable. On y retrouve cet humour absurde anglais classique proche des Monty Python, quelques passages plus thriller, un peu d'horreur également. Il y a un peu du côté métaphorique de Gondry, de l absurde de Dupontel (ami de Gilliam) qui dénoncent évidemment comme ces réalisateurs. J'ai trouver le film un peu lourd et mon visionnage a été coupé plusieurs fois cause de problème technique et du coup jai trouvé que ça traînait un peu en longueur, je n'ai pas trop apprécié l'histoire d'amour qui est un peu niaise pour le coup et avec les rêves de Sam Lowry encore plus kitsch! Par contre certaines scènes sont magnifiques tout en étant drôles et satiriques comme les employés qui travaillent à fond dans une effervescence dingue et des que le patron ne regarde plus, ils s'arrêtent pour regarder des films! Les femmes sont représentées uniquement par leur côté physique et l'obsession de rajeunir pour les plus vieilles avec des liftings musclés et un maquillage des plus subtils! Robert de Niro en tant qu ingenieur chauffagiste terroriste qui court circuits la paperasserie et les registres est excellent, on se croirait un peu dans la tour des fous des 12 travaux d'Asterix.. Une belle critique originale du monde actuel son administration, la corruption pour grimper l ascenseur social, l hypocrisie des travailleurs, le narcissisme de certaines femmes, l'absence de libre arbitre et de recul, le tout dans un décor oppressant et sombre! La scène finale est intéressante à la fois sombre mais en restant ouverte, le régime totalitaire a finalement coincé Sam Lowry mais celui ci semble libre dans sa tête et déjà très loin dans une petite maison au Bresil et ne cédera pas..
Il y a des bonnes choses à retirer du film mais dans l'ensemble il m'as déçu, déjà il prends tu temps a véritablement démarrer puis je trouve la mise en scène approximative, quant au scénario il est complexe un peu désorganisé, et inégal car étonnement j'ai trouvé la fin pas mal alors que le reste du temps le film par dans tous les sens. Mais ça n'en reste pas moins un film à regarder surtout pour sa créativité et la satyre qui est intéressante, mais bon après je suis pas fan des films d'anticipations donc mon avis n'est peut-être pas totalement objectif.
Un film d'une grande densité, tant référentielle que réflexive, servie par une mise en scène virevoltante et un casting impliqué. Les atermoiements entre rêve et réalité, blâme pessimiste et lueurs d'espoir donnent de l'épaisseur à cette fantaisie comico-horrifiante sans empêcher cependant quelques longueurs et redites. Demeure une proposition singulière et marquante, annonciatrice d'un style artistique reconnaissable.
Dans ce monde cauchemardesque, au paroxysme du totalitaire, on se délecte de son esthétisme et surtout de cet humour noir à l’anglaise au joute incomparable, taillé sur mesure propre au film culte.
Dystopie satirique saturés par les paradoxes. Tant très novateur pour son temps, (1985) semble pourtant avoir prit quelques rides à ce jour et mériterait bien un coup de scalpel ;) Un enchaînement de séquences ou le chaos du réel laisse place à un imaginaire loufoque, dans des courses poursuites toujours plus effréné au cœur d’un labyrinthe diabolique.
Sam dans la peau de Jonathan Pryce y interprète un rôle d’employé de bureau rêveur sans ambition enclin à l’onirisme. Il se retrouve malgré lui mêlé à une affaire qui le dépasse qui va le mettre sur la route de la fille son rêve, Jill (Kim Greist).
Les acteurs manquent néanmoins de profondeurs, Robert De Niro dit Tuttle y exécute de maigres apparitions et malgré le tâtent indéniable de tous on retiendra surtout le cadre aux figurants.
En effet Terry Gilliam exécute une sacré prouesse et y déverse toute ses émotions surtout les plus lugubres. Une trame autodestructrice pour cette œuvre majeure de l’époque, qui laisse une voie rédemptrice par la démolition des locaux et l’idylle d’une vie rurale non intrusive.
Un pure chef d'œuvre qui représente bien est se moque bien de l'absurdité administratif la lâchetait des gens qui font les moutons Terry gilliam et un génie
Brazil ou comment une bureaucratie et une justice aveugles et expéditives peuvent briser des destins. Un film étonnant qui a très bien vieilli. Une ambiance particulière, une esthétique recherchée et une fin inattendue, il n'en faut pas plus pour faire de ce film une réussite
D'un créativité et d'un soucis du détail sublimement mis en scène. Par l'originalité de présenter un monde futuriste au travers les yeux d'un héro trop innocent pour le monde dans lequel il vit, le réalisateur nous offre une expérience absolument inédites, de laquelle l'émotion est par conséquent décuplée
Chef-d'oeuvre. Formidable dystopie à la croisée des univers d'Orwell, de Kafka et des Monty Python. Le pauvre héros du film (interprété par l'excellent Jonathan Pryce) évolue entre rêve et réalité cauchemardesque, dans un monde ultra-surveillé, soumis à une bureaucratie terrible. Un monde croqué avec un humour absurde, surréaliste et noir, très noir au final. Le foisonnement thématique, autour du totalitarisme, des inepties administratives, du machinisme infernal, de la négation de l'humain ou encore des excès de la chirurgie esthétique, s'accompagne d'un hallucinant foisonnement visuel. Décors, réalisation et montage témoignent à la fois d'une inventivité folle et d'une science très précise, très structurée. Et puis il y a ce choix génialement décalé du leitmotiv musical : cette chanson des années 1930, Brazil, qui donne son titre au film, et qui accompagne les moments oniriques, seuls échappatoires dans un monde de brutes et de fous. Inoubliable.