Mon compte
    Brazil
    Note moyenne
    4,1
    15797 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Brazil ?

    610 critiques spectateurs

    5
    275 critiques
    4
    151 critiques
    3
    69 critiques
    2
    49 critiques
    1
    34 critiques
    0
    32 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    lenferre
    lenferre

    12 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mai 2013
    Ce film confirme une chose, je n'adhère pas du tout au style de Terry Gilliam
    OLD_BLISS
    OLD_BLISS

    13 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 décembre 2013
    Je me suis ennuyé du début à la fin, j'arrive pas du tout à rentrer dans l'univers des films de Terry Gilliam.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 août 2014
    Cherchant un film typé SF / fantastique, j'ai cherché sur le net et je vois " Brazil " dans des post qui citent aussi mes films préférés de SF " Blade Runner " " Bienvenue à Gattaca " " Orange Mécanique " " L'armée des 12 singes " ...

    Et bien quelle déception ... Le film a un scénario en carton, l'aspect loufoque fait sourire mais juste au début parce que ça devient vite lourd. Les phases de rêves sont ridicules.
    Je me suis personnellement embêté et j'ai eu du mal à regarder jusqu'à la fin.

    Le film part dans tous les sens, certains disent que c'est de l'art, moi j'appelle ça du n'importe quoi.

    Ceci n'est que mon avis.
    Eselce
    Eselce

    1 418 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2016
    J'ai eu du mal à accrocher à l'histoire, c'est vieillot et un peu kitsch, par moment. L'humour est assez bon mais l'univers est trop particulier pour moi. Les décors semblent en cartons. C'est un film réussi mais je trouve qu'il ne traverse pas très bien le temps. Je n'ai pas aimé plus que ça.
    moket
    moket

    539 abonnés 4 345 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2018
    Difficile d'évaluer ce film, sorte de "1984" sous acides, tant il est un ovni. Terry Gilliam déploie tout son talent graphique et son imaginaire débridé pour proposer un univers visuel complètement fou. Son monde écrasé par la paperasse est anxiogène, presque effrayant, et affreusement prémonitoire. En revanche, le scénario est un peu décevant. Il n'est qu'onirique, poursuite d'un rêve, et rend le film redondant et un peu ennuyeux.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2021
    « Brazil », une ville imaginaire à une époque indéterminée dans laquelle les êtres humains sont condamnés à faire fonctionner une machine bureaucratique inhumaine. Un fonctionnaire supérieur et zélé de cette administration va constater un beau jour une erreur aux conséquences insoupçonnables de cette organisation et va se mettre en tête de la réparer. Cette quête n’est pas guidée par un esprit de justice mais par la réparation d’une erreur d’un système qu’il pensait infaillible. Cette expérience et l’amour vont lui faire ouvrir les yeux sur la réalité du monde qui l’entoure sans pouvoir le changer et pire en finissant par se faire broyer par ce système malade. Terry Gilliam se battra contre les studios pour imposer sa fin bien loin des désirs de happy end de ses producteurs… comme un écho à son sujet, excepté que lui gagnera.
    Terry Gilliam égratigne sérieusement nos sociétés à travers cette peinture d’une société dictatoriale, kafkaïenne, bureaucratique et absurde. Même son Robin des Bois prenant les traits d’Harry Tuttle (Robert De Niro à contre emploi) sur lequel on fonde un espoir sera réduit à néant par le système ; sa fin imaginée comme une parabole autour de la paperasserie destructive est tout aussi sidérante que maline. Donc on est bien ici dans un monde déshumanisé où le système vaut pour lui-même et n’inclut pas l’Homme comme une fin mais comme un simple moyen ; un rouage dans une machine infernale ne pouvant être bousculée et conduisant à la décrépitude de l’Humanité. Ça ne vous rappelle rien ; peut-être alors Chaplin dans les engrenages d’une machine dans « Les temps modernes » ; on y dénonçait alors une autre forme de déshumanisation : l’aliénation de l’Homme par la machine, l’industrie et la production taylorienne. On peut aussi faire un parallèle encore plus ancien avec « Metropolis » de Fritz Lang ; ce thème est donc un marronnier du cinéma ; maintes fois traités, il l’est ici sur l’angle absurde grandiloquent comme chez Lang. Chez ce dernier, Gilliam emprunte aussi l’esthétique citadin mais aussi la rupture entre les univers fréquentés par les riches et ceux fréquentés par les pauvres ; pour mieux décrire ici aussi une société très inégalitaire. Cette esthétisme fera des petits dans la génération des Jeunet/Caro, Tim Burton, les frères Coen.
    Dans ce film aux intrigues à tiroir parfois nombreuses et confuses se dessinent aussi une autre condamnation de ces systèmes hyper administrés. Il dénonce l’écrasement de l’individu par un Etat policier. Et les messages du film à ce propos fusent sans cesse : « La suspicion engendre la confiance », « La confiance n’exclut pas le contrôle ». Dans un monde où le grotesque, l’outrancier et l’absurde devient la norme ; une personne censée est perçue comme folle. Ici, nous sommes loin du siècle des Lumières puisque la règle remplace la réflexion et que la norme remplace l’intelligence.
    A voir comme une référence des combats à mener.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    40 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2024
    “Brazil” de Terry Gilliam est un OVNI, aussi bien venu du futur, pour son aspect avant-gardiste que du passé, pour ses effets spéciaux rétro qui sonnent véritablement “eighties”. Bien sûr, j’ai visionné la version “Director's cut” de 142 min, suite au litige à la sortie du film entre le réalisateur et le producteur (Universal). “Brazil”, étrange missile qui semble partir dans tous les sens montre au final une belle cohérence dans son propos. Cependant, j’ai trouvé quelques longueurs dans cette folle aventure et cette amourette entre Sam Lowry (Jonathan Pryce) et Jill Layton (Kim Greist), même si le final a beaucoup plus de poids, dénonçant une société sans scrupule, que la “legereté” de la première heure de visionnage. Tout d’abord, ce rêve étrange de Sam Lowry qui s’imagine en Icare sauvant sa belle spoiler: (mais qui finira par s’y brûler les ailes)
    coupe le rythme et la dynamique du film, malgré sa représentation onirique et symbolique. Les tuyaux et deux plombiers fous du Service Central, un remastering déjanté des Mario Bros, et ce M. Tuttle (Robert De Niro) avec Sam Lowry qui nous font passer un côté burlesque fort plaisant.
    J’ai retrouvé également dans cette œuvre, un léger coté organique style Cronenberg, mais aussi des fragments de la dystopie “1984” de George Orwell, une étrange ressemblance (un amour impossible, l’arrestation, la salle de torture). La BO est originale, même si elle est vieillissante, il faut l’avouer. “Brazil” est à voir, c’est superbement réalisé (avec les effets de l’époque), mais je trouve que ce final est convaincant et le film est unique en son genre, beaucoup de long-métrage ne se risquerait pas à ce genre de fin, mais c’est surement la plus belle surprise qu’on pouvait avoir de ce sombre tableau. J'émet tout de même des réserves sur certaines séquences trop laxistes et également sur la longueur du film.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    998 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    Dès son premier film solo, Jabberwocky, Terry Gilliam a su dévoiler son talent unique : un univers sombre voire pessimiste, des séquences absurdes (issues de ses frasques avec les Monty Python), un humour noir déjanté et un sens du visuel extraordinaire qui repousse toutes les limites. Il l'avait une fois de plus prouvé avec l'exaltant Bandits Bandits, il récidive une fois encore avec son troisième long-métrage, Brazil, qui sera considéré pour beaucoup comme son meilleur film, qui va aller encore plus loin dans l'imaginaire déroutant du réalisateur britannique... Une mouche vient perturber un employé dans le bureau de regroupement d'une puissante entreprise, se fait écraser et tombe dans une machine à écrire, écorchant le nom d'un simple cordonnier. À partir de là, tout va dégringoler dans cet univers futuriste déjanté où la chirurgie esthétique est monnaie courante, où les travailleurs à la chaîne regarde en traître la télévision, où il faut un formulaire pour faire quoi que ce soit et où Sam Lowry, pauvre petit archiviste sans histoire, s'évade à travers des rêves fantasques où il combat des monstres terrifiants et essaie d'attendre un amour impossible. Le simple cordonnier a été arrêté et exécuté sans procès tandis que le véritable homme recherché, un plombier hors-la-loi, va faire la rencontre fortuite de Lowry, l'entraînant malgré lui dans ses aventures. Brazil raconte à peu près ça dans une version courte. Dans une version plus longue, difficile à détailler, Brazil parle de plusieurs choses toutes plus folles les unes que les autres. Il parle de régime totalitaire cher à George Orwell, de stupidités matérialistes gangrénant la société actuelle, de l'importance mais aussi du danger de croire en ses rêves et de la difficulté pour certains de grandir. Des thèmes chers à Gilliam qui sont ici exposés de la manière la plus réussie possible, à travers une mise en scène folle pleine d'ingénieuses trouvailles visuelles, de séquences oniriques palpitantes (le combat contre le samouraï géant est à tomber) et de passages bourrés d'un humour noir aussi hilarant que déstabilisant (la joute verbale contre les plombiers, le dîner au restaurant...). Mené par l'excellent Jonathan Pryce, alors découvert dans La Foire des Ténèbres, le long-métrage nous entraîne dans une folle péripétie située dans les entrailles d'une ville bordélique où se mêlent rêves, cauchemars et incertitudes pour une épopée hors du commun, faisant de Brazil un chef-d'œuvre intemporel qui continue d'émerveiller les pauvres Sam Lowry que nous sommes tous.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2020
    Chef-d'oeuvre. Formidable dystopie à la croisée des univers d'Orwell, de Kafka et des Monty Python. Le pauvre héros du film (interprété par l'excellent Jonathan Pryce) évolue entre rêve et réalité cauchemardesque, dans un monde ultra-surveillé, soumis à une bureaucratie terrible. Un monde croqué avec un humour absurde, surréaliste et noir, très noir au final. Le foisonnement thématique, autour du totalitarisme, des inepties administratives, du machinisme infernal, de la négation de l'humain ou encore des excès de la chirurgie esthétique, s'accompagne d'un hallucinant foisonnement visuel. Décors, réalisation et montage témoignent à la fois d'une inventivité folle et d'une science très précise, très structurée. Et puis il y a ce choix génialement décalé du leitmotiv musical : cette chanson des années 1930, Brazil, qui donne son titre au film, et qui accompagne les moments oniriques, seuls échappatoires dans un monde de brutes et de fous. Inoubliable.
    Alolfer
    Alolfer

    134 abonnés 1 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2024
    D'une prouesse dingue, d'une originalité inventive, et des décors exceptionnelles, "Brazil" est un film qui nous donne un vent de "fraicheur" dans le cinéma de Science Fiction. Avec un Terry Gilliam aux commandes, ainsi que Jonathan Pryce dans le premier rôle, le réalisateur dénonce, par son scénario comique et inventif, une critique d'une société néo-libéral. Visuellement, c'est impressionnant pour l'époque !

    Un grand film de Science Fiction !
    Hammerstorm
    Hammerstorm

    74 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2019
    Chef d'oeuvre du 7ème art, Brazil est un des piliers du cinéma. Ce film est une leçon de cinéma à tout les niveaux. Le scénario est profond et demande au spectateur d'être investi dans le film pour qu'il puisse en retirer toutes les subtilités. Niveau acteur on ne pouvait pas mieux faire, ils ont été choisis à la perfection et jouent à merveille. La mise en scène est de très haut niveau car on ne s'ennuie jamais, il y a de l'action et l'ambiance est prenante. En parlant de l'ambiance justement, les décors sont vraiment très beaux de même que les costumes. Au niveau visuel, Brazil se place facilement parmis les plus beaux films de l'époque. Reste encore la bande son qui malgré qu'elle soit assez discrète, fait largement le travail. La force principale de ce film est donc son scénario qui même pourrait sembler capilotracté aux premiers abords mais qui est en réalité criant de vérité (surtout lorsqu'on le regarde aujourd'hui en 2019). Il n'est pas étonnant que ce film soit étudié en école de cinéma. C'est un chef d'oeuvre.
    Dawasta
    Dawasta

    67 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2012
    L'histoire de ce fonctionnaire qui se réfugie dans ses rêves tant sa vie ressemble à un cauchemar est plus intelligente qu'elle ne parait. Cachée derrière un second degré très loufoque se trouve une vraie métaphore de la folie et de l'absurdité de notre monde moderne, froid et déshumanisé, plus que jamais d'actualité de nos jours. Le spectateur est lui même perdu entre rêve et réalité dans ce film riche de détails dont les sources d'inspirations sont nombreuses et variés; littérature, peinture, cinéma (principalement "1984" et "Metropolis", mais aussi "Dali", "Kafka"...).
    Ce film a bien entendu beaucoup vieilli, le rythme est un peu lent et il n'est pas toujours facile à suivre mais ces quelques défauts lui donnent un certain charme. (Bien)
    Fabien S.
    Fabien S.

    561 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2019
    un chef d'oeuvre de terry gilliam. Une très belle fable fantastique sur un ordinateur qui contrôle l'humanité. Un très beau role de composition pour Jonathan Pryce.
    annatar003
    annatar003

    64 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2012
    Souvent présent dans les classements regroupant les meilleurs films de science-fiction de tous les temps, il est certain que "Brazil" ne démérite pas. Avec une histoire totalement décalée et visionnaire qui se rapproche davantage de "Fisher King" que de "L'Armée des 12 singes" en allant bien plus loin dans son écriture et dans sa réalisation, ce film culte signé Terry Gilliam rappelle que la cinéma est un art à part entière. Original sous toutes ses formes, "Brazil" nécessite une importante ouverture d'esprit tant son contenu et son contenant se distinguent du reste des productions américaines. N'allant pas jusqu'à jouer avec les métaphores tel un David Lynch, Gilliam privilégie le farfelu en jouant avec le comique issu de scènes plus insolites les unes que les autres.
    Portant le long-métrage à lui seul, l'acteur Jonathan Pryce se révèle à la fois étrange et attirant ce qui nous permet d'entrer dans cet univers unique situé quelque part dans le 20ème siècle. Jeu en parfait accord avec son physique Pryce se retrouve un temps soit peu accompagné d'un Robert De Niro au rôle type de fou dangereux très agréable mais malheureusement trop peu présent à l'écran.
    Prévoyant l'avenir tout en caricaturant quelques peu notre société, Terry Gilliam insiste sur l'isolement auquel l'homme doit de plus en plus faire face en des heures où le monde semble l'englober de toute sa noirceur. On peut ainsi constater une photographie assez sale accompagnée d'une bande originale pas franchement exceptionnelle qui laisse le spectateur dans un épais brouillard que rien de lèvera si ce n'est une interprétation finale propre à chacun.
    Themistocle_480
    Themistocle_480

    64 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2011
    Une contre-utopie qui refuse le sérieux et le réalisme de bout en bout, est-ce un projet réalisable? C'est en tout cas ce que réussit, ou plutôt ce qu'essaye de réussir Terry Gilliam dans ce fameux "Brazil". Déconcertant et unique: voilà comment caractériser ce film. Déconcertant dès le départ: alors qu'on s'attend à tomber sur une ambiance de dystopie oppressante à la V pour Vendetta, voilà que le film adopte le ton de la comédie anglaise; au demeurant, ça fonctionne très bien, Gilliam réalise quelques gags à la Monthy Python (en moins lourd) souvent tordants. En parallèle on a un univers futuriste riche et pertinent, avec cette technologie décadente, cette police omniprésente...; l'humour met en relief certaines caractéristiques de ce régime totalitaire de manière brillante (je pense à l'arrestation du fonctionnaire). Face à ce monde oppressant, le héros se réfugie dans ses rêves. Là aussi, ça fonctionne très bien: le contrepoint entre la brutalité du monde extérieur et l'imaginaire des rêves est très bien pensé, et l'onirisme, associé à l'aspect dystopique du film, donne lieu à es scènes dérangeantes. Les scènes de rêves, par ailleurs, si elles ont horriblement vieillies, restent d'une louable créativité. Seulement voilà, si on a quelques bons gags, deux trois idées géniales, ça n'en fait ni une comédie hilarante et encore moins une dystopie mémorable. ll manque à ce film un fil conducteur efficace; le manque de rythme est flagrant, et malgré la qualité de l'ensemble le spectateur ne peut s'empêcher de bailler de temps à autres. C'est intéressant, mais c'est aussi ennuyeux. Cette ambiance de comédie est certes plaisante, mais très peu poignante. De plus, aussi peu conventionnel que soit le film, Gilliam n'évite pas au spectateur le cliché du héros qui tombe amoureux d'une femme qu'il a vu une fraction de seconde, et qu'il passera le temps du film à essayer de séduire. Dommage car le film dépeint une société prémonitoire avec un humour et un onirisme qui font parfois mouche. L'aspect dystopique est malheureusement relégue au second plan, de manière souvent suggestive, voilée et symbolique, derrière la vie sentimentale du héros. Il faut attendre la dernière demi heure pour que le film adopte enfin une atmosphère de contre-utopie oppressante, et ne devienne un peu plus prenant...mais là encore, Brazil n'échappe pas à sa caractéristique majeur: le réalisateur refuse à tout prix de tomber dans le réalisme. On y croit pas une seule seconde, et la réalisation ne fait rien pour. Bref, le film fonctionne durant deux heurs dix grâce à son humour, à ses longueurs, à ses quelques (trop rares) éléments dystopiques, à ses temps morts, à son onirisme original et à sa romance conventionelle. Jamais raté, mais jamais poignant. Tout cela jusqu'à un coup de théâtre final époustouflant, magistral hommage au 1984 de George Orwell, qui concrétise enfin la dimension dystopique du film. Ce qu'on attend d'une dystopie, c'est une oeuvre qui captive par l'intensité de son intrige, qui dérange par l'actualité de son propos et qui se dote d'un fort message anti totalitaire: voyez V pour Vendetta ou lisez Farheneit. Brazil contient certes quelques scènes géniales de créativité et criantes de vérité, elles restent malheureusement peu exploitées: le film est plus, au final, une sympathique comédie anglaise très kitsh au parfum dystopique qu'une véritable contre utopie.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top