dans les 10 meilleurs films de tous les temps l'univers est compact ordonné génial futuriste original sans vieillir les acteurs absolus le film est un manifeste avec de l'onirisme un chef d'oeuvre absolu
Je n'ai jamais resenti ce genre de dégoût pour un film depuis "Alice au pays des merveilles" (que je préfère à celui-ci d'ailleurs). Le genre d'histoire où vous aurez beau secouer et baffer les personnages, vous ne pourrez rien changer à leur attitude; sorte de cauchemard permanant, sans queue ni tête. De plus, l'univers créé par Terry Giliam est immonde et kitsch (très mal vieilli), on n'arrive pas à y pénétrer (l'histoire de l'ange combattant une sorte de méchant des Power Rangers est assez ridicule). Malgré certaines bonnes idées ironiques sur notre tendance à toujours vouloir atteindre la perfection, comme la chirurgie esthétique ou le service de réparation du chauffage, je suis resté de marbre devant ce film risible et trop long. Singulièrement mauvais!
1985. Entre les productions de "Il était une fois en Amérique", chef-d'oeuvre testamentaire de Sergio Leone (auquel on est tenté de joindre le nom d'Ennio Morricone), et de "Blue Velvet" (du très subjectif David Lynch), Terry Gilliam nous offre un "Brazil" qui deviendra vite un petit classique du cinéma contemporain. Seulement, je trouve que le stylisme et la créativité dont on parle si souvent pour qualifier ce long-métrage n'égale pas celui d'un Lynch justement. Incomparable? Peut-être, sauf que "Brazil", contrairement à "Blue Velvet", n'entraîne que rarement dans son univers. Aussi, à une époque où l'on sait si bien mettre en scène le protagoniste de "Il était une fois en Amérique", il est fort dommage de ne voir De Niro qu'une scène sur dix. Cela permet en revanche à Jonathan Pryce d'exprimer son jeu en toute liberté. Bref, un classique qui, pour ma part, ne l'est pas.
Terry Gilliam démontre avec force son talent dans Brazil. Film complexe, ornementé de scènes remplies d'absurdité et complètement décalées. Bien que le film soit classé comme 'oeuvre culte', le spectateur peut ressentir une légère incompréhension face à cette imagination pour le moins extraordinaire, et surtout "bizarroïde" de Terry Gilliam. Le film souffre aussi d'une durée un peu trop longue, le dénouement se laisse attendre. Pour beaucoup, on a du mal à rentrer dans cette univers mélangeant rêve et réalité et où la structure de l'administration est revisitée de manière cocasse. Un film d'anticipation critique de la société, à la fois psychotique et burlesque, mais un tantinet futile.
Du très grand n'importe quoi, sans queue ni tête, bruyant, mal joué, bref, totalement insupportable. J'ai tenu jusqu'à 3/4 d'heure de la fin et je n'en pouvais plus. Ceux qui aiment doivent avoir un profond problème psychiatrique, un peu comme ceux qui s'extasient devant un tableau tout blanc en criant à la géniale oeuvre d'art. Hallucinant de connerie. Quant aux notes...c'est non moins hallucinant. Seul point positif, la prise de vue et les décors fantasmagoriques. En plus, ce n'est même pas drôle. Vraiment à jeter à la poubelle. Le pire film que je crois avoir vu.
Heureusement pour eux qu'il est impossible d'attribuer la note 0. Après avoir lu le livre "1984" de Georges Orwell, ma classe a décidé de regarder le film. Et bien que dire? C'est long, lent, ennuyant à mourir, et décevant par rapport au livre. Certains acteurs sont insupportables. Bref, je vous conseille vivement d'éviter ce film, sous peine d'une mort certaine.
A vrai dire, en 2h20 que dure le film, je me suis demandé je ne sais combien de fois "qu'est ce que je faisais là" ! Je n'aime pas ce genre de film tout simplement. Pas de véritable trame et pas de scénario à proprement parlé. Ca part dans tous les sens, entrecoupé de quelques scènes d'humour bien senties, mais ça s'arrête là. On s'ennuie ferme. J'ai eu l'impression de regarder une énième film de Gondry, autre maitre du genre, dont je n'apprécie pas la subtilité artistique... Après je suis d'accord, le film peut avoir un aspect "fun" et "distrayant", mais ce n'est pas du tout ma tasse de thé. En fait, au départ, ce qui m'a attiré vers ce film est une raison toute simple : le casting (Gilliam, De Niro) et le fait qu'il soit réputé pour être cultissime. Pour ce dernier point, on repassera... Et pour le casting, outre Gilliam qui essaye, et c'est tout à son honneur, d'innover, le problème c'est que De Niro a un rôle plus que mineur (apparition d'environ 5 minutes en cumulé. L'acteur du "Parrain II", de "Raging Bull" et de "Voyage au bout de l'enfer" ne méritait-il pas mieux ?). En tout cas, ce film "expérimental" restera pour moi l'une des expériences les plus éprouvantes que j'aurais eu à subir en regardant un film (avec "Solaris" et "Oncle Boonmee"...). Une oeuvre qui ne me laissera pas beaucoup de souvenirs. D'ailleurs, je l'ai déjà un peu oublié...
Comment décrire un monstre pareil ? Brazil est une des plus grandes claques cinématographiques de ma vie. Ce film m'a captivé. Les décors sont magnifiques (et encore, je pèse mes mots) et les scènes sont mémorables et dotées d'une étrangeté et d'un style unique jamais vu auparavant dans la science-fiction. C'est plus qu'un chef-d'oeuvre, c'est un film qui fait réfléchir sur la société ainsi que sur bien d'autres choses ; beaucoup de sujets étant abordés. En plus, la mise en scène, le scénario, les images et la photographie sont si riches (certains décors pourraient sans problème être exposés dans un musée d'art contemporain). On sent l'influence que Metropolis a eu sur Brazil. Terry Gilliam est bourré de talent. C'est un visionnaire. Dans Brazil, il donne sa vision sombre, effrayante et tellement réaliste de ce que pourrait être, supposons, la société de demain. La mégapole représentée est comme déshumanisée, et avec les nouvelles technologies ça n'arrange pas les choses ; dans le futur, les machines et autres gadgets domineront le monde (autant dire qu'on est mal barré). Les hommes sont obsédés par leur apparence, ainsi que manipulés, voir esclave du système et de la bureaucratie. Déshumanisés parce qu'ils se comportent comme des robots disant oui à tout, et si un a le malheur de désobéir ou de commettre une faute (le personnage principal) il est privé de toute liberté. C'est ce qui se passe dans des situations de la vie courante ou dans des pays au régime autoritaire (la Chine par exemple). Comme qui dirait l'autre : la liberté des uns s'arrêtent là où commence celle des autres.