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Arnold38
11 abonnés
480 critiques
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1,0
Publiée le 12 décembre 2009
Un film long à démarré, un rythme péniblement lent du début a la fin, l'intrigue m'a empêché de m'endormir mais tout est long à se mettre en place et certaines des différentes histoires sont peu interessantes, c'est pas mal joué mais rien d'inoubliable, le scénario n'est pas mauvais mais le film est trop long
un très beau film, profond, maitrisé. On en sort enrichi et réjoui d'avoir vu de si bons acteurs incarnés des personnages intelligemment écrits. Que peut-on espèrer de plus…
Dans la lignée des derniers films d’Audiard et de Kechiche, le premier film de Léa Fehner est une réussite. Elle y embrasse ses personnages en les glissant dans des plans très intimes, très proches des corps… Jouissant d’un point de vue omniscient souple et ingénieux, la jeune réalisatrice nous guide dans ces trois histoires enchâssées à travers trois personnages écorchés par la vie : une femme maghrébine prête à tout pour voir le meurtrier de son fils, une jeune fille, trop jeune, contrainte à voir l’homme qu’elle aime à travers les barreaux, et enfin un homme qui pour la première fois prend la vie en main… en allant en prison. Commençant d’abord par une approche intimiste des personnages, elle nous laisse découvrir avec ces êtres chancelants la dure réalité des parloirs où survivent mal l’intimité des prisonniers, se servant d’un réalisme réussi, plus que convainquant. Il ne s’agit pas uniquement d’une maîtrise de mise en scène impeccable, mais il s’agit aussi – et surtout – de l’affirmation du style d’une nouvelle artiste qui veut à la fois nous approcher au plus près de la réalité et nous immerger dans le destin des personnages. Le cadre et les flous sont très travaillés pour la jeune Laure et Stéphane : on y ressent presque la peur moite qui empire la fragilité de la jeune fille, ainsi que le malaise de ce garçon, paralysé de terreur à l’idée de changer radicalement sa vie… Ce travail est moins présent pour la mère, Zohra, mais le rendu n’en est pas moins poignant. A part la puissance de jeu incontestable de Farida Rahouadj , je nomme ex-aecquo le jeune meurtrier et sa sœur interprétés de façon bouleversante et poignante par Julien Lucas et Delphine Chuillot . Dotés de beaux visages angéliques et mystérieux, ces deux nouveaux acteurs rendent hommage aux dialogues sensibles et morcelés de Léa F. en dépeignant de toute leur âme sans doute une des douleurs les plus abyssales qui puissent exister. Impeccable. En tout point. Mis à part peut-être une Dinara Droukarov