Avis : Bitch Slap - Page 2

À la vue de l'affiche et de la bande-annonce, on serait en droit de penser à un ersatz de Boulevard de la mort mal fagoté... Et c'est bien le cas ! Bitch Slap reprend les grandes lignes du film de Tarantino et rajoute des tonnes de séquences à la Robert Rodriguez (c'est-à-dire des plans filmés en fond vert). Parodie assumée, le film de Rick Jacobson est un pur nanar volontaire néanmoins bien marrant, surtout grâce à de mauvaises incrustations numériques, des explosions cheap et des acteurs pour le moins navrants (à noter la présence surréaliste de Kevin "Hercule" Sorbo). Malgré des défauts incommensurables et une originalité mise à la trappe, Bitch Slap demeure pourtant une très bonne série Z indéniablement rigolote et terriblement sexy. À prendre au second degré forcément.

Je revandique parfaitement le côté macho des séries B d'action des années 80 et 90 (même si on y voyait déjà des femmes coriaces, qui faisaient très bien leur boulot d'égalité des sexes). Alors, faire un éloge féministe en prenant une facture technique typiquement masculine (gros guns, explosions, tits et big voitures), ça relève vraiment du suicide commercial. Non, ce truc tire vraiment trop sur la corde. Si il y avait un scénario, y aurait peut être un truc à dire... A force de vouloir glorifier les femmes, le réalisateur commet la bavure de les rendre aussi débiles que les hommes aux gros bras. Entre temps, le spectateur masculin sera parti remater Hell Ride et autres divertissements de qualités médiocres, certes, mais moins prétentieux.

Film daubique mais certainement déjà mythique de Rick Jacobson (réalisateur quand même de la saison 6 de Xéna la guerrière...), dont le scénario n'existe pas vraiment, faut pas déconner. Il faut juste imaginer un film avec trois grosses bombasses, à rendre fou Snyder, tenter d'échapper à on ne sait trop quoi, s'entretuer, s'aider, on ne sait jamais trop, jusqu'à une apothéose et un "twist" digne de Usual suspects (si si... bon d'accord, pompé sur Usual suspects, seulement mis au féminin)... Une dose incroyable de second degré, qui fait du bien parfois, à nos esprits terre-à-terre en manque de spiritualité. On ne va pas se mentir, c'est du grand n'importe quoi, du navet à la puissance 1000. Seulement voilà, l'actrice principale, Julia Voth, est très... plaisante, seyante, agréable à l'oeil... Donc, pour Julia Voth, 2/20.

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Bitch Slap s'essaye au style et l'univers de Rodriguez et Tarantino en s'appropriant tout le côté mise en scène et réalisation de ces deux réalisateurs. Mais tout parait au final surréaliste et très fade dans l'ensemble. L'histoire pas vraiment palpitante, et en plus plombée par une qualitée d'effets spéciaux médiocre où les acteurs sortent de je ne sais où pour se ridiculiser au maximum pour un film étant une grossière parodie des films de ce genre. Minable, sauf pour quelque scènes qui valent le coup...

dans le genre nanar assumé et volontairement vulgaire, on ne peut pas faire mieux! certes, c'est surtout centré sur la sexualité des 3 filles hyper sexys dans leur genre, donc plutôt réservé à un public hétéros mâles et femmes homosexuelles (les 3 personnages sont lesbiennes et se tripotent souvent), mais même un homosexuel mâle comme moi a pu apprécier le second degré, les scènes de bagarre (à outrance) et les parties de mitraillage (à outrance aussi). c'est sympathique, rythmé, bas du front, un peu fauché. y'aura une suite?

Une réalisation faite avec les pieds, des effets spéciaux à vous couper le souffle tant ils sont mauvais (et je pèse mes mots, les explosions ou plans d'incrustation sont des plus déplorables...), des scènes d'action grotesques, un scénario improbable, souvent prévisible et quasi inexistant, des dialogues lourds et souvent inutiles, des "acteurs" exécrables, elles ont des formes certes sympathiques mais c'est bien là leur seul atout. Vous aurez compris, ce film est à éviter de toute urgence, un gros navet. Lamentable.

Il faut bien garder à l’esprit que Bitch slap est avant tout un hommage aux films de série B des années 1960-70 menés par des femmes fatales. Vous comprendrez alors d’autant mieux que notre trio d’héroïnes se retrouvent si souvent en petite tenue ou que certains plans se focalisent sur leurs plus beaux atouts anatomiques. Si le concept avait de quoi nourrir un brin d’espoir, le film tourne vite en rond à travers sa réalisation répétitive. Un flash-back toutes les 5-10 minutes pour dévoiler un scénario aussi court que la jupe des demoiselles et quelques split-screens pour donner un peu de style. A noter pour l’anecdote la réunion de 2 ex-stars du petit écran avec Lucy Lawless & Kevin Sorbo soit les célèbres Xena, la guerrière et Hercule !

Un film très divertissant et très agréable à regarder. Évidemment puisque l'objectif premier et de faire dans le sexy, et le film s'assume totalement dans ce sens. Mais contrairement à d'autre film du genre, on a ici une mise en scène pensée et un vrai scénario bien que complétement décalé mais ce n'est pas gênant du tout pour ce genre de film. Bien pensé, le film souffre néanmoins de moyen je pense vu les cadrages et différents effets qui font très amateurs. Pour se détendre agréablement, "Bitch Slap" est parfait.

Si l'on fait abstraction de la fin (et du scénario en général), Bitch Slap est un bon gros divertissement décomplexé, plein de clichés parfaitement assumés, qui emprunte à tous les genres du cinéma d'exploitation/série B (et autres). Vraiment distrayant avec des filles "big tits" de rêve qui se filent des baignes, se mitraillent avec des gros guns, font exploser des tas de trucs, s'arrosent et font l'amour entre elles. Le seul problème de ce B movie accompli est vraiment le scénario – trop compliqué et plein de "twists" pour n'être qu'un prétexte à juste un gros délire (quoi que…), et pas assez fouillé pour être vraiment pris au sérieux (le cul entre deux chaises quoi). Mais l'intention (et le résultat) laissent sur une bonne impression et on pardonnera les SFX/matte painting/incrustations numériques assez foireuses (on dira que ça fait partie du charme). On en redemande parce que ce genre de cinéma ultra fun ça fait vraiment du bien!

Drole, sympathique, hilarant, déjanté voila les mots qui reflètent bien ce film.

Depuis quelques années, il n’est pas surprenant de voir ici ou là des films estampillés Grindhouse. Style de marque de fabrique cinématographique, remise au gout du jour par Quentin Tarantino et Robert Rodriguez, dans leur diptyque Boulevard de la Mort / Planet Terror, ou dernièrement avec Machete.Ces deux longs métrages avaient pour buts de rendre hommage à ce genre de cinéma, très en vogue de la fin des 60’s à la fin des 70’s et qui disparut quasi totalement avec l’apparition de la vidéo.

Alors un film Grindhouse, c’est quoi ? Tout simplement un cinéma d’exploitation. Un film dont les qualités artistiques, scénaristiques, d’acteurs, ou d’images sont presque abandonnées, dans un but d’exploitation rapide et peu coûteuse, destiné au seconds ou troisièmes programmes de Drive in américains. Le tout sur fond de mauvais goût, de perversité, de violence, de nudité et de sujets récurrents habituels au genre (blaxploitation, nazixplotation…).

En résumé pour faire un bon film Grindhouse, il faut une pellicule dégueulasse, un budget limité, des acteurs pourris, des litres de faux sang qui giclent grâce à des effets spéciaux approximatif et homemade, des filles à gros nichons, des arts martiaux, des flingues ou tout objet contendant disponible et un scénario tournant principalement autour de la vengeance.

Il faut aussi des personnages bien singuliers, avec une prédilections pour les nazis, les samurais, les black de ghetto, les zombies, les putes, les clochards, les bikers…bref, il faut que ce soit crade, dérangeant, pervers, et surtout, faut que ça saigne, faut ça flingue et faut que ça baise…

Emballez le tout dans une jaquette couleur craft avec des grosses lettre rouges, ou par un artwork 70′s un peu douteux, et le tour est joué !

Suite et article complet sur http://www.mauvais-genres.net/2011/09/13/run-bitch-run-bitch-slap-samurai-avenger/

Totalement décalé, lol. On en demande pas plus à ce film, humour kitch, belle fille. Effet spéciaux qui ajoute à l'ambiance ^^

11 / 20 Tous est déjanté dans ce film ! Ca ma beaucoup fait pensé a kill bill ( film que je deteste au passage ) . Un film inéfficace pour son scénario vide et quelques plans foireux . Un film a découvrir a je ne sais pas quel degrès ! Mais faut savoir l'interprété ! Un film " d'action" mais avec des scenes particulierement débile voir limite drôle par moment . Je ne sais pas ce que veut nous dire le ralisateur avec ce film mais c'est pas spécialement crédible ! Moi j'adore les femmes fortent ! Mais c'est parfois énervant ! A voir ??? ..

Quand on veut mélanger un paquet de truc en même temps, on fait rapidement n'importe quoi. C'est cette petite leçon de vie quotidienne qu'aurait était inspiré de suivre le réalisateur Rick Jacobson (connu pour la série « Spartacus ») en nous pondant ce « Bitch Slap ». Tentant un mix entre « Grindhouse », culture « comics », SF de bas étages, « sexploitation » et « chanbara » , l'auteur nous livre une mascarade indigente, dénuée d'inspiration et franchement pénible à finir (le film se paie le luxe de faire 1h50 !). Des prestations assez mauvaises, des dialogues écrits par des piliers de comptoir un soir de victoire au Tiercé, des effets visuels « hard discount » (ces effets numériques ne vaudront jamais la sauce tomate), des scènes d'action à la truelle et d'incessants flashbacks tant inutiles que pénibles. On y retrouve en guest Lucy Lawless et Kevin Sorbo qui font, bien entendu, ton sur ton avec ce navet. Le summum est atteint à la fin quand dans un élan de solennité et de sériosité totalement improbable, l'auteur conclue son « œuvre » par une citation de « L'art de la guerre » de Sun Tzu... 1 étoile pour la violence propre à l'hommage et quelques rires involontaires mais voilà un navet qui ravira sans doute les geeks puceaux fans d'effets racoleurs et de combats de catch féminin.

Bitch Slap est évidemment né dans la mouvance du diptyque Grindhouse de Rodriguez-Tarantino. Sans être génial, Jacobson ne s’en sort pas si mal.
Premier point, l’interprétation. Le film repose d’abord sur un trio d’actrices : Voth-Cummings-Olivo. Pas des noms très connus, mais elles assurent. Choisi d’abord pour être sexy, là-dessus il n’y a rien à dire. Elles ont du charme, et on peut dire que tout est fait pour les mettre en valeur (notamment une bataille a coup de seaux d’eau !). Néanmoins elles ont aussi une présence charismatique, et donnent toute le relief suffisant à leurs personnages pour faire transparaitre sans coup férir les différences profondes entre elles trois. Pour le reste du casting on a un Ron Melendez convaincant en policier, qui nous gratifie de quelques scènes sympas, et un défilé de têtes connues de ceux qui regardaient les séries Xéna et Hercule. Si Sorbo, Lawless et O’Connor font des apparitions, par contre Michael Hurst a une présence plus importante, et il est excellent, en particulier dans la longue séquence d’ouverture du film.
Le scénario de Bitch Slap est inégal. Il veut trop en faire, et comme la maitrise n’est pas suffisante, parfois il se plante. Il y a par exemple beaucoup trop de flashbacks dans la narration, ce qui finit par plomber le rythme. Le réalisateur aurait du se débrouiller pour les alléger un peu. De même le découpage est moyen. Il y a des séquences très longues par moment (celle du début, très tarantinesque par exemple), et d’autres beaucoup trop courtes en comparaison. Les transitions ne sont pas géniale non plus. Malgré tout dans l’ensemble le rythme est solide, le scénario est bien trouvé avec un réel suspens, les bons moments ne manquent pas avec de l’humour noir et de l’action. Les intentions sont là, la maitrise pèche un peu mais je pense que c’est prometteur.
Sur la forme, il y a de bonnes choses. La mise en scène de Jacobson est nerveuse, souvent solide, parfois neutre, tellement neutre que ca manque de piquant. La séquence lesbienne dans la caravane n’est de ce point de vue pas très bien conduite. Niveau photographie et décor c’est en revanche insuffisant, voir très insufisant. C’est surtout vrai des décors, où là il y a franchement à redire. Si dans les passages au milieu du désert ca reste suffisant compte tenu de l’intrigue, par contre les flashbacks sont monstrueux ! Qui a donc pu avoir l’idée de décors en image de synthèse ? Ils paraissent atrocement faux, ils n’ont aucune vie. Ca me rappelle certains de ces vieux jeux vidéo dans lesquels des acteurs bien réels jouaient des scènes aux milieux de décors numériques. C’est profondément laid, voir juste infâme. Les scènes d’action sont convaincantes bien que répétitives. Elles se tiennent surtout dans la deuxième partie du métrage, et c’est vrai que leur répartition assez inégale laisse un peu le spectateur sur sa fin au début, et le gave par trop à la fin. Je note que si Bitch Slap se veut Grindhouse, il reste en fait assez classique. Il n’y a pas une violence exacerbée, et ne vous attendez pas à ce que les filles se dessapent. C’est une constatation, cela n’engageant pas la qualité du film, même si on pourra regretter que le réalisateur n’ait pas poussé son idée jusqu’au bout. Enfin il y a une bande son convenable, et, je ne l’ai pas dit, mais un bon générique, bien que celui-ci au final soit assez déconnecté du métrage.
En somme, Bitch Slap est un film sympa, mais pas assez abouti. Ca se regarde, il y a des idées bien trouvées, et il n’est pas si mal fait, en sachant que le budget ne devait pas crever le plafond. L’inspiration Tarantino-Rodriguez saute aux yeux (à noter d’ailleurs la ressemblance de Cummings avec Rose McGowan ici). On sent une certaine générosité, qui passe d’ailleurs parfois par un racolage un peu lourdingue (le passage systématique de la caméra sur les seins des actrices avant leurs visages c’est éminemment sympathique mais à dose modérée). A voir, même s’il n’est pas exceptionnel, et Jacobson aurait clairement du dire niet aux images de synthèse !