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Un visiteur
2,5
Publiée le 20 mai 2013
11/20 : Dans INFECTES, nous n’avons pas affaire à un film d’horreur comme 28 JOURS PLUS TARD où le virus transforme les protagonistes en zombies. Ici, il s’agit d’un film réaliste sur la contagion due à un virus qui se transmet par les voies respiratoires. Dans l’ensemble, les acteurs sont plutôt bons (nous retenons surtout la prestation de Chris Pine dans le rôle de Brian, la représentation même du connard par excellence par son côté égocentrique, balourd, machiste et stupide. Son petit frère Danny - l’opposé total - interprété par Lou Taylor Pucci, est, quant à lui, quelqu’un de sensé, sensible et judicieux). Le scénario est basé sur la psychologie des personnages où planent la paranoïa, la lâcheté, le courage et l’espoir. Jusqu’où peut-on aller pour garder la vie sauve ? L’affection et l’amour qui nous lient comptent-elles lors de ces moments là ? Malgré ces points positifs, le film manque de tension et demeure plutôt fade dans l’ensemble.
Un film franchement décevant au vu de la bande-annonce. Je pensais enfin voir un film d'épidémie original. Mais hélas, il n'en est rien. Le scénario ne tient pas la route, truffé de scènes invraisemblables. Mais le gros point négatif de ce film réside dans le fait de son absence quasi-totale d'action ou de rebondissements. Il ne se passe absolument rien d'un bout à l'autre du film. On s'ennuie ferme. Ajoutez à cela des acteurs plutôt moyens et une fin totalement bâclée, et vous obtenez Infectés. Dans le genre apocalyptique, on a vu largement mieux. Un film sans grand intérêt. C'est plus une perte de temps qu'autre chose. A éviter.
nul de chez nul. petit budget de film et aucun scenario. les 4 acteurs principaux sont minables, l'histoire ne tient pas la route. on s'endore dés les 5 premieres minutes de film. la fin est inutile. tout le film en lui meme rase les paquetettes.
Un thème pas très neuf (la Terre ravagée par un virus), et un film inférieur à d'autres du même genre (dans le genre, préférait plutôt "Je suis une Légende") mais la réalisation n'est pas si mauvaise. Un film qui tient la route.
Film peu original, scénario revu et revu, avec quand même des personnages attachants. Chris Paine est superbe, ce qui ne gâche rien ! Pourquoi pas si vous avez une heure et demie de libre...
L'eau à coulé depuis la sortie d'Infectés et de nouvelles productions ont vues le jour, plus ambitieuses, plus rythmées, plus financées (notamment la saga The Walking Dead - sous tout support – ou, dans un autre registre, l'excellent jeu vidéo The Last of Us).
A l'époque, le film se démarquait des autres productions comme le très bon The Dawn of Dead en instant sur les choix que doivent faire les protagonistes. Immoral et dépourvu d'espoir, ce road-movie vous emmène dans les recoins de la noirceur humaine et de l'opportunisme.
Bien que séduisant pendant une demie-heure, une heure, le film s'essouffle inévitablement.
Si vous aimez les choix difficiles justifiés par la survie, rabattez-vous sur la saga vidéo-ludique (ou encore la bande-dessinée) The Walking Dead.
Premier long-métrage pour les frères Pastor qui réalisent ici un road-movie apocalyptique. Infectés (2010) n'est pas le film d'horreur auquel on s'attendait, d'une part car de l'horreur, il n'y en a pratiquement pas et d'une autre, car avec presque rien mais une mise en scène efficace, ils ont réussi une séduisante Série B, loin d'être révolutionnaire mais suffisamment originale pour ne pas mériter une sortie en DTV (ce qui aurait été purement et simplement une grossière erreur).
Là où la bande annonce laisse présager le pire en faisant passer ce film pour un horror-teenage-movie, le résultat se révèle être une très bonne surprise. Si la trame générale du film est très classique générant les habituelles rencontres et péripéties, le traitement des personnages se trouve être le coeur du film. Contrairement à bon nombres de film hollywoodien mettant en scène des jeunes dans ce genre d'histoire, "Infectés" réussit le pari de dresser le portrait de personnages nuancés, intelligents et attachants. Les blondes ne jouent pas des Blondes et nos 4 héros s'avèrent être loin des clichés usuels s'approchant même d'un certain réalisme, d'une certaine crédibilité. Le réalisme situationnel et relationnel est très bien dépeint dans cette oeuvre, leurs relations vis à vis de leur survie, des Autres voire de leur propre famille sont pleines de relief. Les personnages secondaires permettent au film de tenir la distance sans connaître de véritable temps faibles, toujours dans la même veine que les principaux protagonistes, ils respirent (encore) le réalisme, étant loin d'être manichéens. Ils finissent finalement par disparaître et si la première partie du film est pleine de rencontres, d'humour noir et d'innocence de la part de Brian et sa bande, la seconde se transforme peu à peu en film apocalyptique. Sur le chemin de l'espoir enfantin (rejoindre la mer de leur enfance), les 4 adulescents apprennent peu à peu que la vie passe parfois par la mort. Plus le chemin de l'espoir se transforme en autoroute vers l'éternel, plus les corps s'agitent et se heurtent, plus le monde ressemble à un désert apocalyptique où la vie disparait peu à peu. Les vivants finissent par apprendre qu'il n'y a pas de salut, que la plage est une illusion et qu'il va falloir juste survivre, seul.