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antonin T.
5 abonnés
17 critiques
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0,5
Publiée le 12 juin 2013
Ce film est une page de pub et rien d'autre. Comme le laissait présager la médiatisation du film il est ici question de vendre des images. Le scénario est bâclé, les acteurs jouent mal (même DiCaprio), et la prétention pop du film ne fait pas du tout effet. L'univers construit est digne d'une pub pour du parfum la retranscription des années 20 se limite a des costumes d'époque et 4 lieux clos dans lesquels on pratique toujours le même rituel festif aussi cliché qu'un clip. Je n'ai pas lu et je ne connaissais pas l'histoire de Fitzgerald mais j’espère que là encore c'est la médiocrité du film qui est responsable du résultat. Plus que le fait que rien ne se passe vraiment jusqu'au bout il y a un vrai problème de sujet on suit un homme amoureux assez ridicule qui serai un pseudo faux mafieux mais l'histoire s’arrête uniquement à nous montrer des costumes et des faux flashback reconstitués. Les acteurs jouent vraiment mal au début on espère que c'est en partie pour amener le second degré et bien pas du tout c'est un jeu à la hauteur du niveau des dialogues et des sentiments à l'écran. La palme revient à Maguire qui en plus de nous refaire le coup du niais énervant est vraiment laid dans chacune de ses émotions je pense que c'est vraiment l'acteur d'Hollywood que l'on prend quand on a plus de Budget, son rôle ne nécessité aucunement autant de laideur et de médiocrité. Enfin le pire reste les digressions philosophiques indigestes en voix off qui dresse un portrait dithyrambique du personnage principal alors qu'il n'est finalement qu'un homme amoral et cupide. Le fait d'être amoureux ne rend pas tous les hommes bons, pourtant le film semble valoriser l'image du playboy à l'Américaine qui est un grand homme parce qu’il a réussi et que la réussite c'est la volonté et que c'est le rêve américain,il faut même regarder la placer des noirs dans le film, tout le monde se trémousse sur du jazz mais aucun musicien n'est noir et même dans les grandes faites qu'organises Gatsby soit disant ouvertes à tous aucun noir n'est présent. Le cinéma représente le monde il ne peux se soustraire du politique surtout lorsqu'il veux parler d'histoire. Pour conclure donc un film laid, creux, et même idéologiquement amorale. D'ailleurs c'est cette idéologie de l'argent qui semble pouvoir être le fil conducteur de se film: Une fois dans la salle et les places vendues au spectateur pourquoi lui donner réellement du cinéma? L'essentiel du travail est déjà fait!
Quatrième adaptation du célèbre roman de F. Scott Fitzgerald après celle de Jack Clayton en 1974 avec Robert Redford... Le réalisateur de "Moulin Rouge" revient donc avec l'ambition d'enflammer le roman après la déception de son dernier film "Australia" (2008). 1ère chose, ce film est tourné en 3D, et si j'insiste sur le fait que ça reste un gadget quasi inutile il n'en demeure pas moins que la qualité est au rendez-vous (sur le même créneau que "Hugo Cabret" de Scorcese). Le personnage de Gatsby est une énigme passionnante faite d'illusions, un ambitieux mais désespérément seul. Le faste ambiant était parfait pour l'oeil de Baz Luhrmann. Décadence des annéees folles aux espoirs fous de Gatsby tout les ingrédients sont là pour une débauche d'artifices et de vices mis en image avec le faste et la flamboyance qu'il faut. Associé à une BO magnifique où on pourra reconnaitre Beyoncé, Prince, JayZ, Lana Del rey... etc... Même les costumes d'époque sont subtilement modifié pour moderniser mine de rien oeuvre qui annonce pourtant le krach boursier de 1929. Des anachronismes qui seraient détestables par d'autre mais que le réalisateur de "Moulin Rouge" manie avec merveille. Dans la forme le film est sublime, une vraie succession de photographies d'art. Le fond de l'histoire est celle, malgré tout, de Fitzgerald et elle reste fascinante. Certains émettent des réservent sur le peu d'émotion qui ressort du film, pas pour moi. Di Caprio est une fois de plus parfait autant dans le chic que dans la triitesse. Joel Edgerton prend sa place avec classe même s'il manque un poil de charisme comparé à ses partenaires. Juste un (tout) petit bémol pour Carey Mulligan, si charmante et talentueuse soit-elle, son minois de pouponne manque de cette pincée de femme fatale qui semble nécessaire au rôle. Chapeau bas, une fois encore, pour les décors et les costumes (les femmes sont divines). Un magnifique film auquel il manque pas grand chose pour être un véritable chef d'oeuvre, peut-être un poil de passion plus exaltée. Néanmoins un grand spectacle qui vaut le détour.
Si dans sa première demie heure le film est à la limite du supportable - à moins d'aimer l'idée que Michael Bay fasse un blockbuster Bollywoodien - on finit par s'habituer à cette extravagance outrancière, comme on s'habitue à Disneyland ou Las Vegas. On en a plein les yeux, c'est vivant, assez prenant, et fait avec suffisamment de second degré et d'humour pour faire passer la pilule (au risque de désamorcer toute émotion). On se retrouve donc dans une sorte de comédie musicale sans chansons, avec son décorum extravaguant, sa reconstitution historique décalée façon carte postale fantasmée, comme si, à l'image des fêtes hors normes de Gatsby, le réalisateur avait à son tour voulu convier les spectateurs à un spectacle grandiose, à la limite du bon gout. Attention à l’écœurement donc (mention spéciale aux effets spéciaux, absolument affreux et bien sur utilisés avec excès - l’excès étant le maître mot de tout le film), ce Gatsby se consomme avec modération.
Le film est magnifiquement tourné. Les décors sont prodigieux. Mais tout ce froufrou d'images et de couleurs est insuffisant pour dire la profondeur des personnages.
Autant l'avouer tout de suite : je n'ai pas lu le roman de Scott Fitzerald, et je n'ai même pas vu le film de 1974 de Jack Clayton avec Robert Redford. C'est donc sans a priori particulier et avec une virginité de spectateur que je suis allé voir ce film qui marque le coup d'envoi de la quinzaine cannoise, et, l'espérai-je, la fin de la diète pré-Festival. Aux côtés de "L'Attrape-Cœur", "Les Raisins de la colère", "Ni tirez pas sur l'oiseau moqueur" ou "American Psycho", "The Great Gatsby" fait partie des "grands romans américains", et il fallait un certain toupet pour s'y attaquer, mais après tout, Baz Luhrmann a déjà à son palmarès des réinterprétations baroques de "Romeo et Juliette" et de "La Dame aux Camélias", alors, pourquoi pas ?
On connaît le style du réalisateur australien, inspiré du music-hall et jouant sur l'anachronisme d'une bande-son très contemporaine, ici Jay Z, Beyoncé, Fergie et Lana del Rey. La première partie du film est fidèle à ce style, avec une camera en mouvement perpétuel et une débauche de décors clinquants et d'effets 3D bien voyants, dans une volonté frénétique d'illustrer le concept d'"Années Folles". Les fêtes de Gatsby donnent le prétexte à des tableaux où ne subsiste que le sentiment d'esbroufe, avec un curieux décalage entre l'intention du mouvement et la réalité du résultat finalement très artificiel. Et là, on se demande comment on va faire pour supporter 142 minutes de clip...
Et puis, à partir du moment où Gatsby met fin aux teufs dans son Xanadu, Baz Luhrmann doit ranger son gros matériel et recentrer l'action sur le quintet de ses personnages principaux, et on en vient rapidement à regretter l'outrance et la boursoufflure du début, tant les procédés deviennent apparents avec le renvoi backstage des centaines de figurants : ralentis, couleur sépia pour les flashbacks, musique violonneuse, alors qu'en même temps le choix narratif de la voix off de Nick écrivant ses souvenirs dans le cadre d'une thérapie finit par étirer le récit et souligner pesamment les émotions des personnages.
Luhrmann trouve dans les fêtes et le palais de Gatsby un terrain de jeu idéal pour y développer ses folies de mise en scène. Quant à savoir si l’œuvre de Fitzgerald méritait tous ces artifices, c’est une toute autre question. Pour transposer le style extraordinaire de Fitzgerald et sa mélancolie, le réalisateur déploie toute une panoplie d’idées qui s’accordent… plus ou moins avec le roman. Difficile de dire si le plus l’emporte sur le moins : le film est tout autant traversé d’échecs lamentables que de réussites inattendues.
Cinq ans après le décevant Australia, Baz Luhrmann revient en grande pompe avec une nouvelle version ciné du célèbre roman de F. Scott Fitzgerald (1925). Après Romeo + Juliet et Moulin Rouge, le réalisateur australien reste fidèle au genre qui a fait son succès : la passion flamboyante mais condamnée. Résultat ? Il serait peut être tant pour lui de changer de registre. Si la bande originale anachronique est du plus bel effet (surtout le sublime Young and Beautiful de Lana Del Rey) et les costumes de Catherine Martin éblouissants, le montage épileptique et la direction artistique pompeuse donnent le tournis. L’esthétique est folle, à l’image des années dans lesquelles l’intrigue de Gatsby prend place. Mais peut être trop folle. Si le goût pour l’ostentatoire de Baz Luhrmann seyait au cabaret de son Moulin Rouge, il est ici à la limite du dégoulinant. On aurait préféré, à l’image du film de Jack Clayton avec Robert Redford (1974), un style un tantinet plus classique.
Le cinéaste a déclaré qu’il n’aurait pas fait le film si Leonardo Dicaprio avait refusé le rôle. Un choix plutôt judicieux car sans l’acteur, Gatsby le magnifique aurait été d’une insignifiance absolue. Quand Leo n’incarne pas des hommes tourmentés (Les infiltrés, Shutter Island) ou visionnaires (Aviator, J. Edgar), il joue sur notre corde sensible et interprète les jeunes premiers voués aux romances maudites (Romeo + Juliet, Titanic). Ou dans le cas du film de Lurhmann, les trois à la fois. Avec Gatsby, l’acteur de 38 ans (déjà) prouve pour la milliardième fois qu’il est le meilleur acteur de sa génération. Peu importe qu’il n’ait toujours pas remporté d’Oscar ou qu’il n’en remporte jamais, car tel un...
Venez lire la suite de ma critique sur mon blog ScreenReview.
Long, prétentieux, superficiel, tout, dans ce film, se retrouve en fait malheureusement et uniquement dans le visuel, très haut de gamme, où on imagine un budget colossal. Pour le reste, je me suis vraiment ennuyé. L'entrée en matière fait très "Barnum", et aurait pu être réduite de moitié. La fin est plus prenante, mais ce goût délirant du réalisateur pour l'esthétisme (ce serait un ancien danseur professionnel) lui fait oublier l'essentiel : la profondeur des personnages, vraiment trop absente.
je dirais plutot gatsbide , déjà avec moulin rouge on a eu le droit a une coloration et des effets speciaux à vomir et là LOL 3D la prochaine fois un peplum en 3d aussi ridicule mais c'est quoi cette version version bonbons acidulés rien à voir avec celui de Redford , c'est une véritable massacre artistique et Dicaprio le pauvre il faut ce qu'il peut pour sauver ce désastre
P.S : plus les trolls d'allociné mettent des sourires négatifs plus ça me fait bander
Je n'attendais pas grand chose de ce film. Ce dernier s'avère arrivé comme un cheveu dans la soupe et je dois dire que le casting ainsi que le réalisateur me plaisaient bien. Et je me suis donc laissé prendre par cet univers fabuleux riche en décors plein de couleurs qui exploitent bien la richesse du personnage. De plus, Gatsny le Magnifique s'ensuivra d'une histoire d'amour dramatique très prenante complétant de personnages intéressants suivis d'une narration excellente ! Bref pas de doute, allez voir Gatsby le Magnifique sans hésitation !
Ce film est comme son héros : magnifique ! Baz Luhrmann nous plonge dans le New-York des années 20 grâce à de splendides décors montrant très bien la grandeur de l’époque. Le scénario (un peu attendu) et les personnages sont bien écrits.
Et que dire de DiCaprio ? Toujours aussi génial en millardaire mystèrieux. Tobey Maguire, quant à lui, est très bien pour le rôle de garçon réservé découvrant les soirées new-yorkaises. La musique est, elle aussi, formidable mélangeant à la fois le classique et le modernisme recréant ainsi l’ambience de l’époque.
Bref, ce film nous offre à la fois un bon film divertissant et une fresque historique mais à qui on pourrait reprocher d’être un peu long.
Ce film est une belle histoire , un beau roman sur toile ... Rien de plus rien de moins , les acteurs sont très bons (Leonardo excellent comme d'habitude ) , peu de scène ... Quasiment pas d'intrigue ni d'action ... Mais bon c'est le livre qui est ainsi fait ...
Leonardo DiCaprio joue à merveille Gatsby dans des décors et une qualité d'image sublime. La musique semble correspondre à l'époque tout en étant moderne et entraînante. Le scénario est excellent et ne laisse pas le rythme s’essouffler pendant 2h30.
Trois étoiles pour décors et paillettes....pour le reste j'ai eu raison de penser que tous ces films lancés à grand renfort de pub ne reflètent pas la réalité.Que de longueurs !!!! presque déjà oublié....