Avis : Gatsby le Magnifique - Page 10

Un film qui met en scène un univers décalé à l’époque des années folles… une relecture pétillante du roman de F. Scott Fitzgerald qui séduit et intrigue.

C'est donc par la troisième et dernière adaptation du roman de Francis Scott Fitzgerald que je découvre l'histoire de Jay Gatsby, et je comprends pourquoi son pouvoir de fascination a été si grand dans les années 20, et même encore un peu aujourd'hui. Il y a quelque chose de profondément touchant, élégant, mystérieux chez ce personnage excellemment interprété par Leonardo DiCaprio, dans lequel il est parfois aisé de se reconnaître, notamment dans la dimension sentimentale et passionnelle poussée jusqu'aux limites du surréalisme. Cette vraie-fausse histoire d'amour est d'ailleurs de loin l'aspect le plus réussi du film, avec peut-être le rendu visuel, chargé (on est chez Baz Luhrmann), mais néanmoins très beau, à l'image de costumes et surtout de décors faisant à plusieurs reprises forte impression. Il faut néanmoins passer outre une entrée en matière assez longue et plutôt hystérique, nous faisant d'ailleurs craindre le pire pour la suite. Ces efforts ne seront donc pas vains, la critique envers une bourgeoisie aussi égoïste que superficielle s'avérant convaincante, notamment dans la dernière partie. Dommage toutefois que le personnage médiocre de Daisy ne soit pas très réussie, Carey Mulligan s'étant déjà montré plus à son avantage. Résultat : une œuvre ni totalement subtile (les choix musicaux sont globalement très discutables), ni totalement aboutie, ni totalement convaincante, mais avec une forme récréative, un fond (nettement) au-dessus de la moyenne, quelques belles idées (notamment dans la narration), une bonne interprétation (Tobey Maguire, Elizabeth Debicki notamment) et surtout une histoire digne de ce nom : c'est déjà pas mal.

Après son très limite "Australia", Baz Luhrmann, réalisateur moyen, bon qu'a mettre en scène des histoires d'amour souvent tragiques, revient avec cette adaptation de "Gatsby le Magnifique". Alors que dire de ce film ? Mise en scène intelligente qui nous offre des plan sublime d'un New York des années 20 plutôt bien reconstitué. Niveau acteur ? Ba comme d'habitude le génial Leonardo Dicaprio est une nouvelle fois grandiose ! D'ailleurs la scène ou l'on découvre le visage de Gatsby est mémorable à mon gout et super bien filmé. Tobey Maguire, qui est clairement la pierre angulaire de cette dramatique histoire d'amour, n'est pas en reste et nous livre, lui aussi, une prestation de très haute volée ! Carey Mulligan est, quant à elle, très crédible dans le rôle de cette bourgeoise ingrate. En bref, Baz Luhrmann nous offre ici son meilleur film. Mais cet avis n'engage que moi. Je le conseil à tout le monde.

Beau beau beau ! Et c... à la fois ! En version originale, un film techniquement de premier ordre (même en 2 D). Qu'on soit hameçonné ou pris par la main tel un enfant prudent. Premier frisson, Leonardo se fait attendre. D'abord de dos, qu'on salive bien... Un truc vieux comme le monde, admettons. On compte sur lui. Qu'on fasse autre chose que "jouer aux autos" dans un décor kitsch ! Un hommage régulier à l'auteur du bouquin relève le niveau, le cinéaste australien y recourt, il y a de l'espoir. Patatras, retour au calcul et verbiage, fond musical plaqué par hasard, clichés de dialogues. Trop de décors léchés, trop de chichis pour singer l'époque, des acteurs en surjeu. Les gueules jamais à contre-emploi pour qu'on soit semé, et tant de bobards de tous côtés ! Résultat, les pointes de réalisme s'effritent en plein vol bien qu'on ait compris qu'en ce temps-là le divorce... Il manque le vécu en dehors des jeux afin qu'on croie ce revenu de guerre aussi sentimental. Foin des plans innombrables qui saturent le regard, bloquent l'imaginaire, véritable gavage de volailles ! Tout se borne à l'apparat, foire aux égos de ces mâles menant le bal, les femmes dans l'ombre de leurs fantasmes. Fidèle au livre sur l'aspect récession des mentalités vers la grotte préhistorique. Une histoire dénuée de la petite touche personnelle apportant quelque perspective autre que l'alignement sans condition... Un conte pour adultes pubères. Les hédonistes, les adeptes de "Roméo et Juliette" et/ou de "Moulin Rouge" seront bâillonnés consentants. Les autres croiront difficilement à ce déluge d'effets.

L'histoire du mystérieux Jay Gatsby racontée et vécue par Nick Carraway, son ancien voisin et l'un de ses amis les plus proches, dans les années 20...
Je ne connaissais rien du roman de Fitzgerald avant d'aller voir ce film, intrigué. L'on m'avait déjà raconter dans les grandes lignes trois fois l'histoire, de trois versions par trois personnes différentes, dont je n'ai que vaguement retenu le contexte historique puis oublier le reste. Cette vision neuve et inédite m'a permis de pleinement apprécier cette nouvelle adaptation.
Le film de Baz Luhrmann fonctionne comme une orgie visuelle totale, d'une énergie folle, qui donne au film tout son intérêt, sa force, sa puissance, son ampleur. Car davantage que le récit, c'est cette accumulation d'images splendides, cette succession de soirées mondaines, de rencontres au milieu d'un panel de décors ultra colorés et sophistiqués qui offrent au film cette ampleur historique si grisante. Mais ici, la surenchère ne donne jamais l'impression d'étouffer le récit... car elle est le récit ! Elle est la personnalité du mystérieux Gatsby, accompagnant sans cesse le personnage de DiCaprio dans ses scènes les plus intimes pour mieux le cerner, pour mieux surprendre le spectateur. DiCaprio justement, toujours aussi excellent, n'est pas le seul atout de ce grand divertissement. À ses côtés, Joel Edgerton fait preuve d'une incroyable prestance et d'un charisme fou, Carey Mulligan d'une fragilité et d'une beauté tranquille craquante. Tobey Maguire fait à côté légèrement pâle figure. Mais très rarement son interprétation ne paraît lisse. Car toujours la caméra de Luhrmann joue la carte du tape à l'oeil mais jamais en vain, multiplie les plans classieux à vitesse grand V et offre quelques visions de cinéma tout bonnement splendides, pour mieux sublimer ses personnages. Si ce n'étaient les 20 dernières minutes, trop longues, s'étirant, et cassant quelque peu le rythme général de l'oeuvre, suivant pourtant une formidable scène théâtrale dans une chambre d'hôtel, le spectacle, tant esthétique que dramatique, aurait atteint une certaine apogée. N'empêche que deux heures plus tard, il nous reste dans la tête que "Gatsby le Magnifique" est un film qui a sacrément de la gueule.

Le plus choquant dans de ce film, c'est qu'un cinéaste ait été capable de proposer une réalisation aussi mauvaise — notamment durant la première heure — faite de travellings incessants, d'images de synthèse et autres incrustations sur fond vert plus grossières les unes que les autres et qui se succèdent à un rythme effréné pour tenter de nous en mettre plein la vue avec cet univers surfait et dégoulinant de mièvrerie. Et que dire de la bande originale anachronique, qui associe aux années 20, rap, RnB, voire dance... on croit rêver.
Et si la forme est un fiasco complet, le fond peine lui aussi à convaincre. La première heure est très longue et ne développe pas grand chose, préférant jouer sur le visuel et les effets de style. Le film devient un peu plus intéressant lorsque que les problèmes surviennent mais cela reste très poussif jusqu'à un dénouement final qui ne fait ni chaud ni froid. Le scénario dans son ensemble est beaucoup trop linéaire, il ne suscite que peu d'émotions et les personnages, qu'on nous vend comme ultra profonds, paraissent tous superficiels à l'image du monde clinquant dans lequel ils évoluent.
Il n'y a bien que le casting qui sauve, péniblement, les meubles dans ce raté assez incroyable qu'est The Great Gatsby.

Le cinéaste de " Moulin Rouge ! " transporte son public dans ce grand spectacle avec du classique tout en restant fidèle à l’œuvre écrite par F. Scott Fitzgerald. Il ajoute la 3D , est le résultat excelle , d'esthétique sur mesure , accompagné d'anachronismes audacieux. La 3D est un sans faute. Notamment , avec les décors et l'éclairage. Aussi , il est très intéressant de noté que ce choix est voulu. Ce mélange de relief avec un contexte dramatique permet de renforcer l'intensité des relations entre les personnages. Cela ma bien surpris. Ce mélange fonctionne bien. Le scenario est riche et offre une immersion envoutante du luxurieux monde de Gatsby. Le décors est travailler et dans ses moindres détails : Un personnage énigmatique ; un amour perdu ; l'Amérique des années folles ; l'Age d'Or du Jazz ; l'inconscience et le cynisme violent d'une socièté corrompue par l'argent, les femmes et le pouvoir. Un monde où Leonardo DiCaprio époustouflant , fait tournés les têtes sur son mystérieux passée , à travers des fêtes décadentes où l'on danse sur du jazz remixé façon vingt-et-unième siècle. Avec une distribution de très bon choix , l'acteur Tobey Maguire s'en sort à merveille dans la peau du narrateur. L'acteur n'a plus été aperçu depuis " Spider-man 3 " . C'est une opportunité unique de revoir Maguire dans un long-métrage. Quant à Carey Mulligan , elle joue impeccablement , Daisy , la parfaite illusion de Jay Gatsby. La bande son est puisée chez Beyoncé , Lana Del Rey ou encore Florence and the Machine. L'ensemble est satisfaisant. " Gatsby , Le Magnifique " revisité en 3D par Baz Luhrmann , qui a fait l'ouverture du Festival de Cannes en 2013 , est un choc esthétique , un film audacieux avec ses références , une production à grand spectacle qui reste fidèle à l’œuvre dont il en vêtu le costume.

Juste un SUPER films rempli en émotions qui vont et qui viennent... Le jeu des acteurs est parfait ! Avec un Di Caprio SUBLIME dans son rôle ! Je suis conquise !!!!! 2h30 d'ascenseur émotionnel. Encore un GRAND film !

The Great Gatsby est un grand ratage cinématographique pourtant les ingrédients étaient réunis. Les acteurs sont fabuleux dont DiCaprio en tête qui est excellent comme à son habitude. De plus les images sont vraiment sublimes et font le spectacle malheureusement l'ennui pointe le bout de son nez assez rapidement, la faute à un scénario d'une platitude véritablement catastrophique. Les personnages sont creux et l'univers de Gatsby est aussi rutilant que vide. Impossible donc de s'attacher à ces personnages inintéressants au possible ou de rentrer dans cette histoire simplette qui s'étire pourtant sur près de 2h30. De plus la mise en scène aussi spectaculaire soit-elle n'aide pas à sauver les meubles. C'est trop tape-à-l'oeil et artificiel, sans compter que la voix off omniprésente devient vite insupportable. Tout ceci crée une trop grande distanciation avec l'oeuvre. L'émotion y est donc complètement absente, et comme il ne s'y passe pas grand chose...

Il faut savoir que c'était mon 1er Baz Luhrmann : effectivement, et honte à moi, je n'ai point vu Moulin Rouge, Roméo+Juliette ou Australia. Je ne savais donc pas dans quel univers j'allais m'embarquer. Et franchement je n'ai pas été déçu du voyage.

Au début, j'avais une certaine appréhension, notamment après la 2e cuite de McGuire ou la 1ère fête chez Gatsby : je trouvais la caméra un peu folle, pas le temps pour elle de se posé, dû à un montage très clipesque (pas un plan qui ne dure plus de 2 secondes), une réalisation hachée et une overdose de couleurs. Mais ça ne m'a pas fallu longtemps pour que j'adhère totalement à ce procédé. Car là est tout le style de Luhrmann : une explosion de fraîcheur, d'ambiance joyeusement délurée, de stylisation des couleurs, magnifiée par une BO exceptionnelle, s'adaptant particulièrement bien à ce contexte d'avant guerre des "années folles" (qui aurait pu croire que Jay-Z, Beyoncé, Gotye ou Lana Del Ray trouveraient tous leur place dans ce film??). Bref, un choix de metteur en scène très intelligent, qui prend son projet très à coeur en livrant une parfaite adaptation de l'histoire romanesque de ce célèbre personnage!

Parlons en justement! Gatsby! Ce personnage est un vrai trésor, une mine d'or à lui tout seul tellement il est complexe et passionnant à suivre, à la fois dans sa maladresse (la 1ere rencontre avec Daisy), ses frasques (égoïste, opportuniste, coléreux), sa solitude, sa naïveté ( spoiler: le coup de téléphone final
), mais surtout son profond amour envers Daisy! Qui de mieux que DiCaprio pour l'incarner?!

Il est également servi par d'excellents seconds rôles : quel plaisir de revoir Tobey Macguire (que je n'avais plus revu depuis Brothers), personnage capital car voix off du film (contact avec le spectateur) et véritable ami de Gatsby (le seul à assister à l'enterrement). Quant aux autres, Carey Mulligan et Joel Edgerton en tête, ils confirment qu'ils sont juste les acteurs les plus prometteurs de leur génération.

Bref, à part donc la petite réticence que j'ai eu au tout début, j'ai vraiment adoré ce film d'une durée pourtant conséquente (2h20) mais qui file à la vitesse de la lumière, à l'image de la voiture jaune de Gabtsy^^ Une oeuvre romanesque, qui rappelle les plus belles histoires d'antan (Autant en emporte le vent, Docteur Jivago) tout en s'adaptant à la modernité actuelle (BO, 3D, réalisation...).

Adapté du roman éponyme de Francis Scott Fitzerald que je n'ais pas encore lu (pour l'instant), "Gatsby le Magnifique" raconte la vie d'un millionnaire, à travers la voix et les yeux du personnage de Nick Carraway (Tobey Maguire), seul et véritable ami de cet homme plein de mystère est sujet aux rumeurs les plus folles. Ce film est plein de fantaisie et de surprise, elle se passe durant les années ou l'alcool des contrebandiers et le jazz étaient à la mode à New-York, ainsi que les fêtes mondaines et les réceptions de luxe. Le film a eu le droit à du très lourd pour le décor et l'environnement qui sont vraiment sublime, parfois poussé un peu trop au luxueux voire même exagéré mais ça donne une superbe esthétique à ce film, donc ce n'est pas vraiment un défaut dans le fond. Comme d'habitude, ce qui m'a le plus intéressé dans un film ou l'on voit Léonardo Dicaprio, c'est le personnage qu'il interprétait et l'acteur en lui même, pour la raison simple que Dicaprio est mon acteur préféré depuis un bout de temps maintenant et comme toujours il était excellent, j'ais pas été déçu de ce côté là.
Gatsby est un millionnaire bien différent des autres "racailles" ou "salauds" comme le dirait Nick Carraway, un idéaliste et un beau rêveur pour qui on a rapidement de la sympathie et que l'on essaie de connaître à travers ses propos qu'elles soient vrais ou fausses et qui avait ses propres secrets.
spoiler: Et comme d'habitude, Léonardo Dicaprio a le droit à un très beau rôle dramatique ou le héros a une fin très peu flatteuse. Mort abattu d'une balle dans sa piscine pour un meurtre qu'il n'avait même pas commis, abandonné par la femme qu'il aime puis accusé de crimes qu'il n'a pas commis, c'est très triste. Je commence sérieusement à me demander si Dicaprio n'est pas un peu masochiste à toujours vouloir jouer des personnages au destin tragique, quand on voit "Roméo + Juliette" ou encore "Titanic", vous voyez ou je veux en venir
.
Le long du film, on suit les péripéties de Nick Carraway, personnage central et narrateur dans le milieu social de la haute bourgeoisie ou mensonges, romance, réception, rêves et illusions qu'il narre jusqu'à la film. La mise en scène est vraiment réussie, les acteurs sont très bons mais la seule chose que je regrette c'est le côté super luxueux qui était parfois assez clinquant à mon sens voire même abusé, pour parler du fond l'histoire est un classique puisque le roman date de 1922 et que l'histoire n'est pas très original mais ça c'est plus une question de goût, moi ça me dérange pas mais après chacun a son opinion. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais un super spectacle pour les yeux avec une musique moderne qui se marie superbement avec l'époque et les scènes du film, ainsi qu'une belle histoire de drame ET d'amour qui m'a beaucoup attiré pour une fois, moi qui n'accroche pas toujours à la romance dans un film là j'ais bien aimé.

Pour sa 5ème réalisation, Baz Lhurman (réalisateur de Roméo + Juliette, Moulin Rouge) a décidé de s'attaquer au célèbre roman de F. Scott Fitzgerald : Gatsby Le Magnifique, publié en 1925. Il retrouve, pour l'occasion, Leonardo Di Caprio, qu'il avait fait joué dans Roméo + Juliette (film sorti en 1996). Par ailleurs, le film à fait l'ouverture du festival de Cannes, hors compétition, le 15 mai 2013. Le roman de F. Scott Fitzgerald a déjà eu le droit à d'autres adaptations par le passé. La plus célèbre étant celle réalisée par Jack Clayton, en 1974, avec Robert Redford et Mia Farrow (à noter que le film remporta 2 oscars en 1975, meilleurs costumes et meilleure musique). Considéré comme une œuvre culte et populaire, étudié en cours dans certains lycées ou universités du monde entier, Gatsby Le Magnifique fut pourtant un échec à sa sortie. Il a fallut attendre les années 50, pour que le succès arrive, soit plus de 10 ans après le décès de F. Scott Fitzgerald. Verdict ? Bien que la première demi-heure pouvait laisser craindre le pire quand à cette nouvelle adaptation signée Baz Lurhman. Le film s'avère être une œuvre plus intimiste et mélancolique que prévue. En clair, une bonne surprise. En effet, le film débute sur les chapeaux de roues. Comme à son habitude, le réalisateur nous livre un florilège d'effets visuels et sonores, le montage rythmé, ne laisse pas le temps au spectateurs de s'endormir et la bande-son éclatante. Le tout décuplé par une 3D dont j'ai eu la chance de faire l'impasse. Mais Gatsby Le Magnifique, ce n'est pas juste une affaire de nombreuses soirées grandiloquentes, d'un étalage de fioritures et d'insouciances. C'est plus habile et plus intelligent que cela. Et ça, Mister Lurhman l'a très bien compris. En effet, là où on pouvait s'attendre à une crise de foie cinématographique, l'ami Baz pose sa caméra et nous raconte une véritable et belle histoire, prouvant au passage qu'il peut être aussi bien à l'aise lors des scènes "grandioses" que des scènes plus intimistes. Après tout, il a un cahier des charges à respecter. Mais on sent chez lui, une véritable implication à réaliser cette adaptation d'un chef d'œuvre littéraire (que votre ami ici présent a lu et beaucoup aimé, de ce fait, il avait donc un œil plus critique lors de la projection). En plus d'être un bon film, Gatsby Le Magnifique est une adaptation fidèle du roman. On pourra tout de même reprocher un début de film qui va un peu trop vite et dont les enjeux sont présentés de manière assez bordéliques, idem pour l'introduction des personnages. Bien que la durée du long-métrage soit correct (2h20), vingt minutes n'auraient pas été de trop au début. Le reste du récit est assez fluide, au niveau de son montage. Ce choix s'explique surement par le fait que l'histoire se voit à travers les yeux du personnage de Tobey Maguire. Tout est beau et grandiose au début puis tout se dégrade à la fin (ndlr : analyse qui m'a été proposé par la première dame de notre blog, Lelya). Pour en revenir au niveau de la mise en scène, celle-ci est très bonne. Comme étant dit précédemment, Baz Lhurman se révèle meilleur (ou plus à l'aise) lors des scènes plus intimistes. Il arrive à capter le jeu des acteurs/actrices et à retranscrire les émotions qu'ils font passer. A la vue bandes-annonces, on aurait pu craindre ce manque, ce qui est nullement le cas. Le réalisateur n'en oublie pas la forme. Et c'est sur ce point que l'on peut être partagé, voire rebuté. En effet, l'ami Baz aime le kitsch et le style grandiloquent (l'histoire s'y prête bien après tout), mais use trop d'effets numériques, notamment lors de plans large. On sent que c'est fait exprès pour la 3D et non pour rendre service au récit. Dans ce sens, le film perd parfois de son charme. Pour autant, en ce qui concerne l'ambiance générale qui transpire du roman, celle présente dans le film se veut plus "moderne" tout en gardant les éléments des années 20 (décors, contexte, etc..) et Baz propose de beaux décors. Au niveau de la bande-son, celle-ci est dynamique mais pas toujours bien utilisée. Certaines thèmes, ou chansons, ne collent pas à l'univers du film, même si c'est pour donner un goût de modernité à l'ensemble. Concernant le casting. Leonardo Di Caprio est parfait dans son rôle et donne de la substance au personnage. Carey Mulligan montre une autre facette de son jeu d'actrice et prouve qu'elle est talentueuse. Tobey Maguire est très bon. Le reste du casting, bien qu'assurant le boulot est relégué au second plan pour vraiment se focaliser sur les Maguire, Di CAprio et Mulligan. Pour conclure, Gatsby Le Magnifique n'est peut-être pas le film de l'année 2013 mais se révèle être une bonne surprise. Assez fidèle au livre et doté d'une bonne réalisation, avec en prime un très bon casting, de quoi passer un agréable moment devant.

Gatsby le magnifique est un film bien sympathique.
Je ne connais pas l'histoire dont est inspiré ce film, mais elle m'a bien plu. Il y a de la romance et de la dramaturgie.
Les décors sont absolument sublimes. Il y a un vrai travail dans toutes ces couleurs explosives qui ressort particulièrement. Le style visuel de ce film est indéniable.
La musique électro mêlant rythmes modernes et rythmes de l'époque, ne sonnent pas du tout anachronique.
Gatsby est vraiment un personnage très intriguant derrière un charme indéniable. Qui d'autre que Leonardo diCaprio pour se rôle taillé sur mesure. Le reste du casting est 5 étoiles : Tobey Maguire, Carey Mulligan, Isla Fisher, Joel Edgerton, Isla Fisher et Elizabeth Debicki.
Le film est un peu long mais on ne voit pas trop le temps passé.

En 2013, il y a eu 2 films avec Leonardo Di Caprio dans le rôle titre Gatsby le Magnifique et le Loup de Wall Street. 2 films où il jouait à peu près le même rôle, celui d'une personne ambitieuse et un peu fourbe mais charismatique. Du coup j'ai toujours confondu les 2 films (oui c'est bête sachant que le Loup de Wall Street est réalisé par Scorsese). Du coup je pensais qu'il a réalisé les 2 films oui c'est bête. Cela dit j'ai vu ce film et il est clair que ce n'est pas Scorsese et le film est assez étrange.

Tout d'abord, ce film est le 5e remake du film adapté du roman de Francis Scott Fitzgerald, oeuvre culte malgré son insuccès à sa sortie. N'ayant pas vu les précédentes versions (dont un téléfilm datant des années 2000, je ne peux pas les comparer. **Cela dit, au niveau de la réalisation, c'est assez étrange. Elle côtoie un style coloré / onirique avec un style plus réaliste.* Oui une bonne partie du film est coloré avec du vert et une autre partie plus réaliste. Cela est assez indescriptible parce qu'il y a pas mal de bon et de mauvais. Premièrement, le fait que ce soit coloré est un parti pris certes audacieux et difficilement compréhensible.

spoiler: Bref, quand on entend du Jay-Z et du Beyoncé dans un film dont l'action se situe dans les années 20, cela fait un peu étrange.


Cela dit le parti pris fait sens si on comprend un peu pourquoi il les pose. Le réalisateur veut souligner la décadence de l'univers de Gasby où tout n'est presque que orgie et fêtes. Cela dit, ça ne marche pas pour 2 raisons. La première, c'est que la fête est faste mais non orgiaque que ça. Et la seconde, il s'agit d'un flash-back de Nick Carraway. Donc d'une certaine manière, le film peut être un fantasme de Nick et qu'il aurait pu enjoliver la réalité. Un peu comme le précédent film du réalisateur à savoir Moulin Rouge. Sauf que ce film marche parce que tout le film est à fond le bordel imaginatif. Celui - là, pas totalement, il y a beaucoup trop de scènes réalistes qui font que la musique rap et R.N.B fait plus anachronique qu'autre chose. Ce n'est pas déplaisant mais ça fait bizarre. Mais ce que j'ai retenu c'est plus les personnages.

Premièrement nous avons le narrateur Nick Carraway (Tobey Maguire). Il est le voisin de Gatsby mais ne l'a jamais vraiment rencontré. Au départ, il est très actif et veut rencontrer son étonnant voisin, que son entourage ne cesse de vanter ses mérites. Cela dit une fois qu'il le rencontre, il nous une relation quasiment fraternelle mais paradoxalement passive. Tobey joue Nick un peu comme il jouait Peter Parker dans Spider-Man, un personnage à la fois passif et naïf. Il ne redevient actif uniquement vers la fin du film où il exprime sa frustration de la situation. Il devient très secondaire dès le moment où Gatsby prend de l'importance dans le récit.

Jay Gatsby (Leonardo Di Caprio) est un personnage très énigmatique au début et qu'après 1/2 h de film se dévoile. C'est une personne qui se croit intouchable et au dessus de tous et qui considère Nick comme un frère. Cela dit, il est très ambiguë comme personnage et pas attachant. De notre point de vue il est même détestable mais c'est un personnage éduqué pour être un gagnant, et tous ses choix iront dans ce sens afin de mener la belle vie.

Daisy Buchanan (Carey Mulligan) est une amie de Gatsby, mais est secrètement amoureuse de ce dernier. Etant mariée avec Tom. Elle est déchirée mais lors de son choix provoquera indirectement sa rupture et sa perte, tout en éveillant la part sombre de Gatsby.

Tom Buchanan (Joel Edgerton) est le mari de Daisy. Faisant parti de l'entourage proche de Gatsby, il est le seul le connaître sincèrement et à voir son vrai coté. Il contraste avec l'admiration de Nick.

Sinon le reste des personnages sont exploités de manière assez marquante, entre Jordan (Elizabeth Debicki) qui est une amie certes en retrait mais qu'on remarque, Myrtle Wilson (Isla Fisher )qui est assez oubliable et George B. Wilson (Jason Clarke) qui est un personnage introduit de manière assez maladroite. Bien sûr, il aura son importance, mais je trouve que c'est quand même tardif et trop en marge des autres scènes.

L'histoire reprend pratiquement la même trame que le roman, mais sous la forme d'un récit raconté du point de vue de Nick. Si les choix de réalisation peuvent surprendre, les choix narratifs sont un de peu plus classique. On entretient bien le mystère autour du personnage et on l'amplifie jusqu'à sa découverte où il est au final très différent de se qu'on a pu voir. C'est cette différence entre les rumeurs et la réalité qui est souligné dans ce film. Mais même en tenant compte de cela, Gatsby est toujours un mystère pour nous car on reste toujours du point de vue de Nick,

spoiler: et même s'il se conduit parfois en parfaite personne méprisable, on ne parvient pas à le détester et il devient une personnage fascinant


Cela dit, ce genre de parti pris narratif à ses limites. En effet, le personnage principal est secondaire et mystérieux, mais il en va de même pour une bonne partie des personnages secondaires où on en sait que très peu. Autre effet collatéral, le personnage de Nick est un simple observateur pour le film et n'agit que très peu, et là aussi, c'est voulu. En clair, au niveau de l'histoire, on ne peut pas décemment reprocher les défauts sachant que techniquement, le film est dicté par la narration du livre et l'aspect récit romancé de Nick; 2 aspects qui a fatalement ses avantages et ses inconvénients de manière subjective.

Bref, ce film est tout a fait sympathique et déroutant. Adaptation d'une oeuvre que je ne connaissais pas, j'ai trouvé globalement le récit particulièrement prenant malgré des choix de réalisation et de narration certes discutable mais pas dénué de sens. Bref, je le recommanderai au fan du Moulin Rouge qui est pour moi un film bien plus fun et coloré avec plus de sens qu'au vrai puriste de l'oeuvre originelle. Maintenant, il faut que je vois le Loup de Wall Street, histoire de ne pas me planter !

Les puristes peuvent être en mesure de regarder au-delà de la musique et de profiter d'une représentation autrement plus précise des années 1920.

C'est une histoire de vertige, éblouissante et délibérée de la décadence et le film apporte ,du roman de F. Scott Fitzgerald, la vie d'une manière brillante. Avec quelques ajustements ici et là du roman, le réalisateur et une solide distribution ont créé un monde visuellement impressionnant qu il ne faut pas manquer.

L'histoire commence avec la narratipon de Nick Carraway (Tobey Maguire). Au départ de l'ouvrage, Carraway raconter son histoire à la fois au public et à un psychiatre. Carraway parle de son temps passé à vivre à côté de Jay Gatsby (Leonardo DiCaprio), un homme intrigant que peu de gens connaissent reellement. Il offre des soirées brillantes chaque week-end et les mystères au-delà de ce jeune millionnaire ne font qu'ajouter à son charme.

Gatsby, incarnée par DiCaprio captivant, est un homme de désir. Il aspire à avoir de véritables amis et de raviver une romance d'autrefois avec Daisy Buchanan (Carey Mulligan), une femme magnifiquement fragile à la présence séduisante. Quel est l'intérêt? Comme le dit Gatsby, elle lui a montré "comment une belle fille peut être extraordinaire." Gatsby utilise Carraway pour les réunir de nouveau.

La première moitié de la production célèbre Gatsby et son mode de vie . C'est là que l' impulsion stylistique de Luhrmann semble parfait pour l'histoire. Le realisateur de Romeo + Juliet et Moulin Rouge! Sait comment faire une scène qui éclate presque hors de l'écran et il le fait habilement au cours de la première partie . Le parti est brillant, scintillant et glamour, créant une atmosphère ennivrante pour le spectateur qui ne peut pas attendre de voir ce qui arrive ensuite.

Comme l'histoire devient plus solennelle dans sa seconde moitié, la présence de Luhrmann est moins importante et il laisse l'histoire se dérouler d'une manière dramatique. Le jeu des acteurs est au centre comme Gatsby cherche à revivre le passé, malgré les avertissements de Carraway à ce sujet. "Vous ne pouvez pas répéter le passé," Gatsby répond à Carraway à un moment donné: «Bien sûr que tu peux. Bien sûr vous pouvez. "

Comme le titre l'indique, il s'agit de l' histoire de Gatsby par dessus tout et il est donné beaucoup de temps pour montrer sa personnalité.

Dans l'ensemble, Gatsby est un triomphe multicolore. Avec une bande son magnifique, grands acteurs et un réalisateur dont le style s'adapte à la vie du personnage principal de façon magistrale, c'est un film qui sera une expérience difficile d'oublier.3.5/5