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    Le Congrès
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    161 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 août 2013
    Quel excellent idée que le scénario du Congrés ! Scanner une actrice déchue pour en faire un copie conforme numérique dans le but de pouvoir exploiter son image dans des films et la garder eternellement jeune. Tout repose sur ce scénario et nous questionne sur bien des choses pendant tout le film. Robin Wright y incarne donc son propre rôle et elle le fait avec prio !

    Le fait de mélanger les prises de vues réelles avec de l’animation permet d’accentuer certaines choses et, de ce fait, nous questionne sur le futur, la vie, la relations entre la technologie et l’être humains et même (plus ou moins directement) sur le pouvoir des sociétés de production sur les acteurs. Vous l’aurez compris, ce film peut toucher tout le monde et peut être intèprété à plusieurs niveau.

    Bref, ce petit bijoux du cinéma mélangeant animation, science-fiction, drame ne vous laisseras pas insensible… Petit bémol, on aurait peut être aimé un peu plus de poésie entre les passages plus philosophiques.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 juillet 2013
    Le roman de Stanislas Lem dont s'inspire ce film est peut-être de qualité... En tout cas il y a ici une idée de scénario intéressante: une actrice à qui un studio de cinéma propose ou plutôt impose de scanner son image et de faire intervenir cette dernière dans tous les films qu'il lui plaira... Pourquoi pas? On saurait sûrement pu faire un film captivant avec cette trame-là. Malheureusement il ne suffit pas d'avoir une bonne idée de scénario, il faut être capable de l'exploiter avec talent... Or ici le résultat est catastrophique, c'est un véritable naufrage. Passe encore sur la première partie tournée en images réelles, même si elle est déjà quelque peu confuse. Mais quand survient la deuxième partie tournée en images d'animation, c'est un désastre. Des couleurs criardes, des dessins d'une repoussante laideur, des personnages bâclés, une histoire sans queue ni tête... C'est à fuir! Je me demande d'ailleurs comment j'ai pu regarder jusqu'au bout une telle horreur, un tel pensum!!!
    clamarch
    clamarch

    14 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2013
    Superbe interprétation de Robin Wright , actrice à fêlures, intègre, vraie. Le thème du choix est central. Il se pose à chaque instant dans nos vies, qu'il soit personnel ou sociétal. Ari Folman l'a traité en mélangeant réalité et onirisme, le graphisme de l'animation ne m'a pas particulièrement plu mais c'est juste une affaire de goût personnel. Le film est original, inventif, touchant.
    baudrex
    baudrex

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juillet 2013
    L'un des meilleurs films qu'il m'ait été donné de voir ! Brillant (Seul film brillant pour ma part) ! La BO est de la bombe atomique ! Robin Wright livre la performance de sa vie ! Je ne pense pas que ce soit mon film préféré mais je sais par avance que ce sera mon bouquin préféré !
    ffred
    ffred

    1 730 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juillet 2013
    J'étais très curieux de voir ce film pour plusieurs raisons. Robin Wright, Ari Folman réalisateur du formidable Valse avec Bachir et le synopsis. De plus le scénario, adapté du même auteur de science-fiction que Solaris, pose la question de l'avenir des acteurs dans le cinéma de demain. L'expérience était donc prometteuse. A l'arrivée, je suis un peu...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 juillet 2013
    Malgré une idée louable au départ, le film est flou et se perd dans un psychédélisme qu'on ne peut apprécier sobre, car l'histoire ne vaut pas le coup.
    Même si l'esthétique est réussie, les animations sont poussives et ne permettent pas de rentrer dedans avec suffisamment de crédibilité. Les dialogues sont longs et parfois ennuyants.
    Les événements arrivent de manière déconstruite, comme sans lien. Ceux qui se donnent de l'importance (comme le suicide, qu'on voit dans l'extrait d'Allociné) nous ont paru plats et sans force.
    A voir pour la curiosité mais ne vous attendez pas à un grand film.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 septembre 2013
    Quel horrible chose. La partie animation est franchement moche et le concept d'ensemble est presque dérangeant politiquement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Hier soir, à la sortie du boulot, un petit cinéma pour se détendre, pour sortir. Je suis allée voir The congress en ne sachant absolument rien à son sujet. Rien d'autre que l'affiche. Mais rien que le fait qu'il s'agisse d'un film d'animation avait piqué ma curiosité. Il s'agit en fait d'une actrice en déroute qui se fait numériser (qui vend son image pour que des réalisateurs l'utilisent sans avoir besoin d'un tournage). Devenue symbole de cette démarche vers la numérisation elle est invitée à un congrès dans une zone où le monde est en dessin animé.
    Si je devais le qualifier très simplement, je dirais "un film d'hypersensible", c'est la première notion qui me vient à l'esprit. J'ai envie de commencer par les rares défauts du film pour pouvoir mieux me concentrer sur tous les aspects magnifiques qu'il contient. Tout simplement, il fait partie de ces films qui se veulent intelligents et qui le montrent avec une réflexion sur le cinéma qui bien que très vraie est énoncée de manière redondante et très théâtrale. Ce qui fait que le film est assez lent à démarrer... Cependant, la vision qu'il donne des acteurs comme des images sans âme à qui on peut faire dire ou faire n'importe quoi, comme des pantins ou des esclaves est assez réaliste et accuse un monde où la production se permet de faire n'importe quoi des acteurs.
    Sauf que toute cette partie lente est truffée de détails que l'on croit tout à fait anodins mais qui trouvent leur raison au fur et à mesure de cette aventure. Et cette première partie est filmée (ce qui m'a donc surpris dès la première seconde). On aperçoit déjà un univers particulier, coloré, excentrique, hors norme, qui va l'être à la puissance mille lors de son passage au dessin animé, qui se fait de manière violente, à la manière d'un bad trip. Mais on reste encore dans la partie filmée, car l'un des acteurs m'a tout simplement bluffée, il s'agit donc de l'agent de cette actrice, personnage principal du film, qui, à chaque fois qu'il parle, a une véritable présence. De plus, toutes ses répliques sont à la fois pleines de vérité et de sentiments à la fois. Un vrai coup de coeur pour cette scène où il raconte sa vie et sa rencontre à l'actrice, pour l'aider à passer l'épreuve de se faire scanner. Un très beau moment, autant visuellement, dans un décor futuriste et angoissant que dans les mots de ce vieil homme qui témoigne son amour et sa lutte pour une actrice qu'il a suivie lors de tout son parcours.
    Car les relations sont véritablement ce qu'il y a de plus important. Elle et son agent, mais surtout elle et son fils, car c'est bel et bien lui qu'elle veut retrouver suite à ce congrès qui a mal tourné.
    Le dessin animé permet de se déroger à toutes les règles de la physique, de la perspectives, des codes, etc... Car il a une esthétique bien particulière, bien à lui, qui peut parfois évoquer le Paprika de Satoshi Kon dans son délire psychédélique que les vieux cartoons : c'est un monde diversifié, empli de détails qu'on voudrait tous pouvoir contempler, mais on a que deux yeux et 25 images par secondes. L'animation est splendide, fluide, et les décors à couper le souffle (cette vision de New York est vraiment bluffante, constamment en mouvement, en train de pousser telle une plante et peuplée d'êtres difformes). On retrouve encore cette critique du cinéma par quelques caricatures comme celle de Steeve Jobs qui ici est un homme présentant la révolution d'un produit chimique qui permet de devenir qui on veut. Ou encore Tom Cruise, acteur à la tronche ultra clichée, aux dents plus blanches que blanches et qui aide les gens de l'unicef. On voit aussi Clint Eastwood, Elvis, Jackson, etc, toutes ces personnalités à qui des tonnes de gens ont voulu ressembler à un moment où à un autre. Mais ils sont à la fois perdus et intégrés dans ce monde qui n'a ni queue ni tête. Un lieu qui permet toutes les folies visuelles possibles mais pour autant très belles.
    Et il se lie à un scénario assez dingue et assez badant. Car oui, on nous présente un monde où tout d'abord les acteurs sont numérisés et ne jouent plus jamais de leur vie au risque de se faire arrêter, car la compagnie dispose de leur droit d'image. Ensuite, on rentre de plus en plus loin dans le cauchemar où on présente cette drogue qui permet aux gens de devenir ce qu'ils veulent, de prendre l'apparence d'acteurs, de chanteurs, de personnes qu'ils idolâtrent. Et on suit tout à fait le raisonnement de cette femme qui leur crie de se réveiller. Elle qui perd son fils qu'une médecine sans moyens ne peut sauver. On a la réminiscence de cette perdition de son corps de son image, lorsqu'elle demande à ses hallucinations de lui tirer une balle dans la tête. Des images très fortes, des rappels de ce qu'on a vu en film mais qui ont beaucoup plus d'impact en dessin animé. Voir un homme l'enfoncer dans de l'azote liquide, en la regardant dans les yeux devenir glace, figée. De voir cette compagnie de films qui ne cherche qu'à l'abattre. Le film regorge d'images choc et qui ont un réel but et impact dans le film, l'image ne se suffit pas à elle même, et ça, c'est génial. Tout à une raison, jusqu'à mener à un retournement de situation qui nous plombe tout espoir de reddition de ce monde fou. Rester dans l'hallucination, dans la beauté du dessin animé, ou découvrir la vérité qui se cache derrière ces belles images, ces faux egos. Et elle est une fois de plus guidée, menée par un personnages salvateur, amoureux qui a consacré sa vie à elle. Et c'est aussi lui qui nous guide, qui nous aide à y voir clair, à comprendre ce monde
    On a la prouesse d'avoir deux fois la même histoire mais contée de manière différente, dans un monde débordant d'imagination. C'est vraiment une grosse claque, un gros "WOW", quand le générique de fin arrive parce qu'on en revient pas d'avoir "vu" tout ça, d'avoir ressenti tout ça devant un film. Certes peu accessible, parfois trop complexe, parfois trop emmêlé mais magnifique. Il vaut plus que le détour, il faut aller le voir.
    Pour ce voyage intérieur et sensoriel qu'il représente. Un chef d'oeuvre, tant par son identité visuelle que son histoire.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    122 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2013
    long , ennuyeux , poussif , un brin psychédélique dans l'animation , mai s quel ennui pour nous faire comprendre que rêver sa vie ou la vivre il faut faire un choix ! moi je choisis d'aller voir un bon film pour le prochain
    SYLVIE B.
    SYLVIE B.

    28 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Très surprenant et envoûtant. Une nouvelle version de Faust: vendre son âme ou son image, pour survivre ou parce qu'on n'a plus le choix. Et après ? un nouveau monde onirique , ou inspiré par les drogues .
    Une très belle prestation de Robin Wright, sublime.
    Julien D
    Julien D

    1 213 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2013
    L’idée de donner à Robin Wright l’occasion d’incarner ainsi son propre rôle à l’écran en la mettant face à sa carrière en perte de vitesse fut une parfaite occasion pour l’excellente actrice de s’exprimer librement sur ses doutes personnels et de critiquer avec véhémence le jeunisme et la technologie qui dominent aujourd’hui industrie hollywoodienne. C’est exactement ce que réussit à faire la première partie du film, filmée en images réelles, qui pose intelligemment une remise en question de l’avenir des acteurs mais aussi du cinéma lui-même. Puis, dès lors qu’il nous plonge dans son univers cartoonesque, où l’animation semble être un hommage aux dessins animés des années 30 (tels que Popeye ou Betty Boop), le scénario d’Ari Folman adapté du roman de Stanislas Lem se perd dans une certaine confusion qui lui fait perdre son importance à l’émotion que voulait dégager la relation entre ce fils affaibli et sa mère littéralement contrainte de se vendre. Si l’imagerie graphique et la magie qui en émane a largement de quoi nous éblouir, on regrette finalement que le réalisateur n’ait pas su multiplier les styles autant qu’il a multiplié les pistes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Film surprenant et interpellant notre conformisme. le film nous bascule tranquillement de l'image à la BD psychédélique style 1970. dans la première partie un Harvey Keitel remarquable dans un rôle d'agent affectivement attaché à son actrice dont il souhaite le bonheur. Un Danny Houston convaincant dans le rôle du patron sans état d'âme. la jeune Sami Gayle qui poursuit une carrière qui promet! Quand à Rin Wright elle est sublime et émouvante! A voir absolument
    stephaneas
    stephaneas

    30 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Une bonne idée pour un résultat étonnant dans le mauvais sens du terme hélas ...
    Après le réussi Valse avec Bachir , c'est avec confiance que je suis allé voir ce film du même réalisateur , surtout que le sujet été original (scanné une actrice pour qu'elle devienne immortel et accepte tout les rôles sans donné de sa personne)
    Le début du film en mode réelle est réussi , c'est captivant et ce délire futuriste pose des questions sur le futur du cinéma .
    Hélas ce n'est qu'1/4 du film , une fois le personnage scanné et qu'il entre dans la partie image de synthèse et animation en mode science fiction c'est pas du tout ce que j'attendais ...
    Car on ne voit pas le personnage sur un fil conducteur joué des rôles différents dans un monde imaginaire , mais un délire auquel je ne suis pas entré puisque j'ai rien compris , çà part dans tout les sens sans qu'il y ait vraiment un sens ou alors que j'ai pas saisi .
    Autant dire que j'ai décroché a mi-film avec l'espoir que le film retombe dans un truc compréhensible , et bien non .
    Déception ...
    cylon86
    cylon86

    2 549 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2013
    En mettant son génie de l'animation au service de l'adaptation d'un roman de Stanislas Lem (auteur du "Solaris" porté à l'écran par Tarkovski et Soderbergh), Ari Folman nous livre un film aussi fou que magnifique rempli de bonnes idées mais malheureusement un peu bancal. En effet, le film est clairement divisée en deux parties et si la première, avec des acteurs en chair et en os, est la plus intéressante, elle est paradoxalement celle qui est le moins bien mise en scène, avec beaucoup de plans maladroits. La deuxième partie, quant à elle, est d'une beauté visuelle remarquable et truffée de détails fous mais nous embrouille lorsqu'elle mélange les diverses réalités, nous laissant un peu sur le carreau. Malgré cela, il ressort de ce "Congrès" une magie certaine et aussi une question importante : celle de l'avenir du cinéma et de ses acteurs, que deviendront-ils si la technologie peut un jour les remplacer ? Se plaçant ainsi dans la même lignée qu'Andrew Niccols avec "S1mone", Ari Folman nous donne froid dans le dos au fur et à mesure du film tant ce qu'il nous montre pourrait arriver un jour. Mais ce que l'on retiendra surtout de ce film, c'est Robin Wright dans son propre rôle, assumant le tout jusqu'au bout quitte à se faire critiquer sa carrière et à paraître vieille et sale lors de certaines scènes, qui ne font que rajouter à sa beauté et à son talent. Et puis il y un monologue émouvant d'Harvey Keitel, capable de nous arracher quelques larmes rien qu'avec des dialogues savamment écrits et magnifiquement déclamés.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    94 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juillet 2013
    On peut voir ce film hybride, une moitié avec des acteurs en chair et en os et un autre en animation, comme une réflexion sur l'avenir du cinéma, et à travers lui, celui des comédiens. On peut aussi y être sensible à la relation qui unit une mère, actrice sur le déclin qui se voit offrir un ultime contrat qui a tout du pacte avec le diable, à son fils atteint d'un syndrome qui le rend sourd et aveugle. Hélas, on peut aussi recevoir le tout comme un nébuleux prêchi-prêcha où surnage un esprit un peu trop new age à mon goût. Un sentiment décuplé par une animation très psychédélique qui nous transporte dans le monde des hallucinations, celui du mensonge, de l'éternelle jeunesse et de la dépossession de l'émotion et du libre arbitre. Pour l'héroïne (Robin Wright qui joue en quelque sort son propre rôle), le choix est cornélien et cruel. Il y a quelques bonnes idées, plus dans la partie non animée (l'ancien hangar d'aéroport où vivent l'actrice et ses deux enfants, le moment du scan) mais l'ensemble demeure long et lent. La vision mélancolique et noire du réalisateur ne nous touche guère parce qu'elle n'apparait limpide que par moments et se drape trop souvent d'oripeaux grand-guignolesques
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