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    Le Congrès
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    161 critiques spectateurs

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    Alban P
    Alban P

    17 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2013
    Le congrès est une expérience à part. Mélange cinématographique complétement psyché pour suivre le destin d'une actrice en perdition ainsi que son lien terriblement fort avec son fils.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 juillet 2013
    Vraiment déroutant, Le congrès nous emmène parfois tellement loin, tant visuellement que dans la façon d’aborder les thèmes principaux, qu’il est difficile de vraiment s’y accrocher. Mais il faut reconnaître à Ari Folman une vraie audace qu’il canalisera, je l’espère, un peu mieux dans son prochain long métrage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juillet 2013
    A voir pour l'expérience cinématographique. Si vous avez l'habitude d'aller au ciné, que vous avez la fameuse carte et que vous voulez être étonné, chamboulé, perdu, il faut découvrir ce film.
    J'ai failli partir car au milieu le réalisateur nous perd et on ne voit plus où il veut en venir. Mais finalement c'est un film qui retombe plutôt bien sur ses pieds, qui amène des émotions, des réflexions dont on se souvient longtemps après. Chose relativement rare. Donc à voir pour son originalité,
    Par contre si c'est votre sortie du mois et que vous recherchez uniquement la détente,, mieux vaut ne pas tenter..
    kingbee49
    kingbee49

    39 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2014
    Touchant, intelligent, cerf-volant, sensible, virtuel, confus, bizarre, bariolé, fleuri, ambitieux, un peu long, psyché, halluciné, référencé, Robin-Robot-Rebel, C'est tout cela "Le congrès", c'est même un peu plus si on compte Tom Cruise en toon, Picasso en toon, David Bowie en toon, Harvey Keitel en vrai et Robin Wright sublime (en vrai et en toon) et puis j’adore ses yeux bleus quand elle est en toon…Merci Mr Folman !!
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 066 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2013
    Le film fait penser à une version d'Alice au Pays des Merveilles dans le monde du cinéma. Il brasse nombreux thèmes tels que le formatage du monde, la manipulation des sentiments, la confusion du réel et du rêve, la prise de substances hallucinogène, l'identité, la jeunesse...bref c'est assez vertigineux même s'il faut reconnaitre que le récit emprunte des sentiers assez nébuleux qui promet de laisser plus d'un spectateur sur le coté...Quoiqu'il en soit, il faut se laisser porter, ne pas avoir peur de ne pas tout comprendre pour assister à un spectacle unique, étrange, souvent passionnant et pleinement réussi du coté de l'animation.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 juillet 2013
    long. incompréhensible et inutile. bref super naze.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    114 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2013
    C'est le genre de projet audacieux qui ne peut que faire plaisir aux spectateurs avides de liberté artistique. Le réalisateur de "Valse avec Bachir" prend le pari de risquer de perdre le spectateur avec une seconde partie (qui évoque le psychédélisme pop) contrastant avec une première partie plus centrée sur les dialogues et l'intimisme. Le film n'est pas sans défauts mais le réalisateur a une manière bien singulière, presque anachronique, d'aborder ce thème de SF adapté de Stanislas Lem ("Solaris") où la fin du cinéma incarné donne naissance à un monde hallucinatoire collectif, un trip sensoriel questionnant notre identité et notre rapport au réel. Le scénario évoque aussi le lien affectif d'une mère avec son fils, plus fort que l'artifice.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 juillet 2013
    Notre critique et analyse dans spoilers de "Le Congrès" ci-dessous :
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    J'ai été agréablement surpris par ce film.
    Bien entendu le film soulève beaucoup de questions quant à l'identité virtuelle ou réelle notamment mais ne manque pas d'inclure de très nombreuses touches humoristiques.
    Sur fond de drame personnel, un drame collectif qui semble annonciateur et qui fait réfléchir.
    À voir, vraiment. :)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 juillet 2013
    Film peu défendu par une critique aveugle, Le Congrès est pourtant magnifique. Que ceux qui n'aiment pas la S.F se rassurent: Le Congrès est aussi un mélodrame. Ceux qui n'aiment pas le mélodrame pourront y voir une fable sur la condition d'actrice, où Robin Wright (qui joue son propre rôle) perd à la fois son visage et son âme. Presque inépuisable, le film en contient encore d'autres: un conte évoquant Blanche-Neige et Le Roi et l'Oiseau, un trip rappelant The Wall d'Alan Parker. Bref, Le Congrès est un film qui fait rêver et qui porte le cinéma là où il doit être: dans le ciel.
    Une critique détaillée du film sur mon blog
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2013
    Quel curieux projet que le congrès qui se veut à la fois le récit intimiste d'une actrice en pleine déperdition (bouleversante Robin Wright d'une sensibiliité à fleur de peau), récit de SF sur la fascination pour la célébrité et l'instrumentalisation des stars (thématiques proches du récent antiviral de Brandon Cronenberg) et dessin animé psychédélique complètement déjanté. Si la première partie du film sobre fonctionne merveilleusement bien (la scène du scan de Robin Wright est particulièrement émouvante), l'arrivée dans le monde animée est aussi déroutante que visuellement à couper le souffle, quelque part entre le caarton et le manga. Le problème vient surtout d'un scénario qui brassent les thématiques sans jamais les traiter complètement. Manipulation chimique, découverte progressive d'un monde deshumanisé, le film reprend le postulat de nombreux films de SF (le tout teinté d'un côté mélo un peu artificiel : la relation entre la mère et son fils) en les traitant que superficiellement au profit sans doute de l'univers visuel qui tend parfois à nous fatiguer. On ressort à la fois ébloui, ennuyé et aussi un peu perplexe. Néanmois il est rare de voir des films aussi originaux qui osent des choses quitte à perdre le spectateur, pour cela, et pour Robin Wright qui met en abyme son propre travail de comédienne et sa carrière, le film mérite d'être découvert.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    252 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2013
    Avec Valse avec Bashir, le réalisateur Israélien Ari Folman a été reconnu comme un des maîtres du documentaire en animation. Pour son cinquième film, le metteur en scéne continue de mélanger film live et passage en animation pour une fiction dénonçant l'abus de modernité des studios de cinéma américains.
    Cette fiction est à la base un livre du romancier polonais Stanislas Lem, un auteur plutot tourné vers la science fiction a qui l'on doit notamment Solaris, oeuvre complexe adaptée par deux fois déjà au cinéma. Du roman, le réalisateur Ari Folman n'en a gardé que l'idée principale. Celle d'un congrés de futurologues qui se retrouve perturbé par une attaque terroriste. Cette histoire n'est d'ailleurs que la seconde partie du film.

    La première partie est elle (presque) totalement inventé. Robin Wright y joue plus ou moins son vrai rôle. Celui d'un actrice dont les choix de carrière peu judicieux ont mené dans une traversée du désert. Si la réalité n'est pas à ce niveau pour la comédienne qui n'a jamais cessé de tourner même si elle a vite quitté le haut de l'affiche, elle s'en rapproche pas mal. Il faut du courage pour accepter ce rôle qui vous rabaisse au rand d'actrice has-been.

    Cette première partie est vraiment intéressante. Ari Folman balance pas mal sur le marketing qui a pris le pas sur la création à Hollywood. Une dénonciation en règle de la surenchère Hollywoodienne qui se déverse en masse sur les écrans du monde entier sans laisser de chance aux films d'auteurs. Une observation très fine qui risque certainement d'en froisser beaucoup, James Cameron et son Avatar en tête ! C'est ce qu'avait dénoncé également Andrew Niccol dans Simone, une autre histoire d'actrice virtuelle qui date déjà de 2002. Une époque ou on en parlait avec crainte sans en avoir vu encore le résultat. Robin Wright avait d'ailleurs accepté en 2002 d'etre numérisée entièrement pour jouer dans La Légende De Beowulf de Robert Zemeckis.

    Le succès de Valse Avec Bashir à travers le monde permet maintenant à Ari Folman d'avoir de grands acteurs dans son nouveau film. Après Robin Wright qui se prète au jeu de s'interpreter elle même, il n'a pas été dur de convaincre Harvey Keytel, Danny Huston (30 Jours De Nuit), Jon Damm (Mad Men) et Paul Giamatti (La Jeune Fille De L'Eau) de faire ne serait ce qu'une courte apparition. Les enfants sont aussi joués par deux petites valeurs montante Kodi Smit McPhee (La Route, Laisse Moi Entrer) et Sami Gayle vu en jeune prostituée dans Detachment.

    La deuxième partie du film se déroule 20 ans aprés que Robin Wright a accepté d'être entièrement numérisée et qu'elle a a laissé son double poursuivre sa carrière d'actrice. Elle se rend dans un congrès ou il faut se présenter sous une forme animée. C'est alors que le film bascule entièrement en dessin animé, utilisant la vieille technique de la rotoscopie (A Scanner Darkly). Graphiquement le film semble basculer à l'époque des premiers dessins animés de Popeye ou Betty Boop avec le même genre de graphisme et de situations totalement cartoonesque. Un parti pris graphique très sympathique qui se veut rétro pour se démarquer de tout ce qui se fait actuellement. De nombreux hommages au cinéma sont glissés ici et là pour le plaisir des cinéphiles.

    Là ou la première partie s’annonçait comme vraiment inintéressante pour tout ce qu'elle dénonçait, la seconde partie désarçonne complètement. En intégrant à son récit une version arrangée du roman de Stanislas Lem, Ari Folman réalise un film deux en un ou on ne voit pas vraiment le rapport entre la première et la deuxième partie à l'exception des personnages que l'on retrouve dans les deux moitiées mais là encore cela rajoute à la confusion car ils ne sont plus forcement qu'ils étaient à la base. Voilà un dessin animé qui n'est absolument pas pour les enfants ! car l'intrigue déjà difficile à suivre pour un adulte sera complètement incompréhensible aux plus jeunes. Un film à conseiller aux fans d'animations rétro et à tout ceux qui aiment se prendre la tête sur des scénarios incompréhensibles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juillet 2013
    Le cinéma d'Ari Folman ce n'est pas de la condescendance, c'est de l'intelligence à l'état pur. Valse avec Bashir m'avait déjà bouleversé, Le Congrès c'est tragique, poétique, magnifique. Excellent choix d'avoir repris Max Richter pour la bande sonore d'ailleurs. Un seul défaut de caméra (pendant que Robin court vers son fils) qui a failli tuer mon cerveau mais le reste est parfait.
    Piwi47
    Piwi47

    46 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2013
    En 2008, « Valse avec Bachir », premier docu filmé tout en animation, sonnait comme une petite révolution. Le réalisateur Israélien Ari Folman y abordait, de manière quasi autobiographique (il ne cache pas que « Valse avec Bachir » est fondé sur sa propre histoire personnelle, marquée notamment par d'importants troubles du sommeil sous la forme d'hallucinations), des thèmes aussi puissants et saisissants que la mémoire, l'oubli, l'état de stress post-traumatique et la question de la culpabilité des soldats lors de l'après-guerre.

    Réalisé à l'aide de dessins créés de toutes pièces, « Valse avec Bachir » fut présenté en compétition officielle du 61è Festival de Cannes où il reçut un large succès de la critique lors de sa première. Le César du meilleur film étranger en poche, Ari Folman grimpa jusqu'aux sommets hollywoodiens et triompha d'une prestigieuse récompense aux Golden Globes 2009 (Meilleur film étranger).

    Aujourd'hui, l'homme est revenu en force sur la croisette avec « Le Congrès », adaptation cinématographique du roman « Le Congrès de futurologie » de Stanislas Lem, publié en 1971. « Le Congrès » sort sur les écrans français début juillet.

    Synopsis Allociné : Robin Wright (que joue Robin Wright) se voit proposer par la Miramount d'être scannée. Son alias pourra ainsi être librement exploité dans tous les films que la major compagnie hollywoodienne décidera de tourner, même les plus commerciaux, ceux qu'elle avait jusque-là refusés. Pendant 20 ans, elle doit disparaître et reviendra comme invitée d'honneur au Congrès Miramount – Nagasaki dans un monde transformé et aux apparences fantastiques …

    Ari Folman est doué. Dans une première partie absolument bouleversante, elle-même divisée en trois temps – un entretien de Robin Wright (qui joue son propre rôle) avec son agent (Harvey Keitel, touchant), une seconde entrevue avec un producteur hollywoodien interprété par Danny Huston, et enfin une scène tout à fait sublime, celle du « scan » où Robin Wright s'encastre dans une armature de capteurs à émotions (rappelant la magnifique « capture » du chef d'œuvre « Holy Motors ») – le réalisateur Israélien dresse une satire du cinéma contemporain, d'Hollywood.

    Ce premier morceau, Lynchien par moments (« Mulholland Drive »), est aussi l'occasion d'un étonnant regard introspectif de Robin Wright. À 44 ans, sa carrière est à la dérive. L'actrice de « Forrest Gump » et de « Princess Bride » subit les revers de choix foireux et vit désormais dans un hangar avec ses enfants. Une proposition subversive de devenir une « marchandise » numérique plus tard, la comédienne doit se replier, s'isoler (contre une belle rémunération). Robin Wright fait preuve d'un talent démesuré avec ce surprenant sens de l'autodérision, pimenté d'une authentique bienveillance envers sa famille.

    « Le Congrès » s'évapore ensuite dans un tronçon dystopique animé qui explore la déréalisation du monde, et les conséquences d'une virtualité fantasmée. Une tournure radicale, qui nous perd en route à force de multiplier les enjeux, les métaphores, les clins d'œil (Philip K. Dick, Brandon Cronenberg) dans un récit d'anticipation complètement hallucinogène où l'animation, moins pudique que le vernis de « Valse avec Bachir » et très inspirée par les studios Fleischer, étouffe cruellement l'émotion, devenant un obstacle à l'effervescence.

    Ari Folman se rattrape heureusement dans un dernier segment mélodramatique tout à fait honorable, sorte de trait d'union entre la réalité et l'imaginaire, salutaire repli vers la simplicité (les retrouvailles de Robin Wright avec son fils).

    Autre atout majeur du « Congrès » : sa bande-son déchirante, composée par l'allemand Max Richter, qui avait déjà officié sur « Valse avec Bachir ». Max Richter, imprégné du mouvement post-minimaliste, facilite une nouvelle fois l'immersion dans les séquences de rêves et d'hallucinations grâce à ses violons et ses bois qui accrochent un thème insistant et lancinant, soutenu par une percussion discrète mais nécessaire.

    Bilan : « Le Congrès » n'est jamais meilleur que lorsqu'il revient à l'essentiel, oubliant constructions alambiquées, métaphores appuyées, SF confuso-onirique : les craintes & les angoisses d'une actrice face aux métamorphoses hollywoodiennes, les relations en dents de scie entre cette dernière et son enfant, fragile et absent.
    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2013
    "Le Congrès" a pour lui cette qualité essentielle d'être un film original et intelligent !
    Maintenant, il est vrai que tout n'est pas parfait dans la mesure où tout le film n'est fait pas sur le même modèle et loin de là !
    La première partie est franchement très intéressante voire passionnante avec cette scène d'une force incroyable où l'agent de Robin Wright raconte comment il a utilisé et manipulé cette actrice tout le long de sa carrière alors que cette dernière est scannée non sans difficultés...
    La qualité des images est à ce propos très belle et l'univers décrit en devient presque magique...
    La suite après 20 ans, est donc attendue et semble bien intrigante avec cette plongée brutale dans le monde de l'animation très pop-art et plutôt déconcertante...
    On comprend alors où en sont arrivés les Hommes après l'absorption de cette ampoule miracle qui les amène dans un monde de plaisir où tout est illusion, où on peut changer son apparence et devenir le scan d'une vedette...
    Cette formule chimique qui remplace tous nos traitements antidépresseurs est d'ailleurs une trouvaille excellente dans ce contexte !
    Puis, une certaine confusion s'installe et cette partie devient de moins en moins lisible avec une congélation qui n'arrange rien, pour nous perdre finalement dans une chronologie pas simple à suivre !
    La fin laisse pour le moins rêveur avec cette quête perpétuelle que mène Robin envers Aaron son fils malade durant tout le film...
    L'idée était extrêmement judicieuse et intéressante et la façon dont elle est mise en place est pleine d'audace et de surprise !
    On en ressort un peu chamboulé, à la fois satisfait d'avoir vu un film curieux, étonnant qui se penche sur un devenir plutôt effrayant de notre société et en même temps avec l'impression d'être passé à côté faute à un délayage de l'ensemble un peu fastidieux à décoder...
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