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Un visiteur
0,5
Publiée le 27 juillet 2013
Une grosse merde. Franchement je vous conseille d aller voir autre chose. Un film prétentieux , des dialogues qui n en finissent pas. C long, c insupportable
Le Congrés serait cela: un vrai-faux biopic sur , avec et pour Robin Wright.
Ou alors, une fiction philosophique sur la quête du moi dans le monde actuel. "Robin Wright is you". Si la première partie du film, en images "réelles" se montre ironique et décalée, avec en prime la participation très agréable d'Harvey Keitel, qui passait pas là, la fiction philosophique aux faux-airs de Holy Motors finit par disjoncter. Ari Folman s'adonne à l'animation grandiloquente où les yeux non avertis( dont les miens) risque à chaque plan une indigestion visuelle...
Ou alors, une fable futuriste, au discours miné par l'excès d'écriture, virant carrément au film écolo aux airs( vrais cette fois) de pub pour les produits laitiers...
On pourra cependant prendre un mince plaisir à essayer de reconnaître des stars cartoonisées, entre autres John Wayne, Michael Jackson, Clint Eastwood...Mais malgré les stars immortelles, Le congrés s'apparente à un grand ratage...
La science-fiction peut se montrer sous différents visages. Du blockbuster geek (Pacific Rim) au divertissement old-school (Star Trek Into Darkness), en passant par l'invasion de zombies (World War Z). Nous vous présentons aujourd'hui le film de science-fiction le plus intelligent et le plus novateur de l'année. Quatrième film d'Ari Folman, Le Congrès met en scène une actrice qui accepte de se faire cloner afin que la major hollywoodienne Miramount puisse la faire jouer dans tous les films qu'elle a refusés de faire dans le passé.
Le Congrès est un film hybride et l'on ne peut le qualifier. D'abord filmé en prise de vue réelle, le film est une satire d'Hollywood et dénonce ce système n'ayant qu'un objectif : les entrées en salle. Robin Wright y est étonnante en jouant son propre rôle d'actrice, considérée comme un vulgaire objet par un producteur n'ayant d'yeux que pour les chiffres. Mais si le film dénonce les méfaits de cette industrie, il célèbre également les talents du septième art (moment sublime du « scanner »). Avec la présence prestigieuse d'Harvey Keitel, des débats se forment autour d'un sujet : celui de cloner ou non les comédiens. Après des films marquant l'histoire du cinéma (de bonne ou mauvaise manière) comme Avatar, de nombreux cinéastes s'interrogent sur l'avenir des interprètes et des technologies cinématographiques. Le Congrès analyse parfaitement ce problème contemporain.
La seconde partie se rapproche plus de l'adaptation de l'ouvrage de Lem, Le Congrès de futurologie. Petit génie de la science-fiction (auteur de Solaris), il offre à un autre génie (Folman, réalisateur de Valse avec Bachir) un récit d'une grande ingéniosité. Afin de ne jamais perdre le spectateur, le fondateur de l'animation documentaire ajoute ce qu'il faut de didactisme pour que tout soit le plus clair possible. Tant mieux car après avoir compris les enjeux principaux d'une narration aussi déroutante qu'ingénieuse, le public pourra apprécier une atmosphère terriblement anxiogène où seule l'animation pouvait rendre compte de cet univers. La force du Congrès tient à son évolution thématique. D'abord critique du système hollywoodien, cette œuvre étend son jugement à l'ensemble de la société. Une société purement consommatrice qui ne se rend plus compte des produits qu'elle consomme pour lui faire oublier la triste réalité des choses.
Les images de Folman sont somptueuses, tant par ses couleurs que part les multiples références culturelles qu'elles proposent. Avec ce film, l'israélien ne part pas dans un délire incompréhensible, il marque l'animation et le cinéma tout entier au fer rouge. Une marque indélébile qui restera gravée dans vos esprits.
Je reste relativement partagé sur "le congrès". Sur le papier, l'idée de base est alléchante. Je m'attendais à un pamphlet contre holywood, les société de production, la marchandisation du cinéma et cette manière de considérer les acteurs comme des produits, qui sont jeté dès que la date de péremption est dépassé... La première demi-heure est relativement conforme à mes attentes. Mais très vite, le congrès s'éloigne de son idée de base vers quelque chose de beaucoup plus général (une sorte de récit d'anticipation ou le monde devient sous l'emprise d'une drogue hallucinogène qui permet de se fantasmer une vie artificielle). Cette partie du film, exclusivement animée est une sorte de trip sous LSD à mi-chemin entre Miyasaki et Terry Gilliam. L'animation est superbe, mais je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cet univers. On manque cruellement de repère dans ce monde fantasmé, à tel point que l'on à parfois du mal à comprendre ce qui se passe vraiment sous nos yeux (ou sommes nous ? Qui est qui ? Quand ? Pourquoi ?). Difficile de répondre à toute ces questions. Dommage que Ari Folman se soit à ce point détourné de l'idée de base, car la première partie était vraiment prometteuse. Aussi bien au niveau du propos, que de la mis en scène d'une inventivité débordante.
A mon sens, un véritable chef d'oeuvre qui montre bien le milieu du cinéma ou ce qu'il pourra devenir plus tard. Le film d'animation est à la fois onirique tout en suivant une trame émotionnelle, sensible, simple et touchante. Le personnage principale cherche juste à découvrir la vérité et retrouver son fils, mais cette simplicité se mêle à une richesse d'animation et de références cinématographiques dans l'image, à une réelle pensée sur l'illusion et la manière de manipuler les masses, on assiste à un univers poétique et touchant.
Dans les moments "concrets" sans animation, le jeu d'acteur est très bon et les dialogues sont bien pensés.
Un excellent film, à mon sens, qui déroutera sûrement ceux qui essaie de tout comprendre mais "le congrès" est un film qui emmène à reconsidérer certains aspects du monde actuel et, en même temps, où l'on se laisse porter par la beauté musicale, poétique et visuelle.
La première partie touche dans le mille. Ensuite, il doit me manquer une capsule pour oublier la simple cohérence du propos, et me laisser aller à éveiller chez moi l'écho que provoquerait le film. Cependant le discours suffit à me tenir proche. Et par cette proximité, je suis profondément d'accord avec deux point. Le premier : la notion de réalité est volatile et ne dépend uniquement de la perception. Et, second point : l'essentiel est l'objet de notre amour. spoiler: Si c'est la peur qui guide une femme vers son enfant. Qu'importe l'objet de la peur la direction est la bonne. Et si cet enfant est capable de libre association d'idées, sans pour autant oublier les barrières qu'il franchit. Alors il est logique qu'il soit la fin de la quête de sens du film et de son personnage principal. Les problèmes soulevés par le film sont des problèmes qui touchent aux fondamentaux du cinéma.
C'est vraiment un film bizarre, bancal, parfois abscon... mais ça lui donne aussi toute sa force. La première partie paraît lisse et fade et on se dit que le manque de moyen se sent vachement. Puis rupture, sans réels liens apparents, on entre dans un monde en animation totalement psychédélique. Et là, ça en jette, c'est onirique, mais on se demande quel rapport ça a avec le long prologue. Puis ça s'essoufle (apparemment), on se perd, ça devient abscon. Enfin, on retourne dans le monde live, tout redevient plus clair, on commence à cerner le propos de film et à la fin ... on est tout remué. L'émotion qu'il manquait au début du film est là, tout commence à prendre sens, même le sentiment dubitatif du spectateur. Je crois que c'est très fort en fait !!!
Un film original, c'est le moins que l'on puisse dire. Trop ? C'est hélas vrai. Le pitch de départ est excellent : Robin Wright, qui joue son propre rôle, accepte d'être numérisée pour devenir une actrice virtuelle. Dans une ambiance de fin du monde du cinéma, Robin Wright vit recluse à côté d'un aéroport ayant des allures de bout du monde. Arrive son agent, le trop rare à l'écran Harvey Keitel, pour lui proposer un dernier contrat. Après un long exposé très émouvant de tous les mauvais choix qu'elle pu commettre en tant qu'actrice, il lui fait comprendre qu'elle n'aura plus d'autres propositions que celle-là. Le passage est particulièrement beau (sans parler de la scène magnifique de la numérisation). Et puis tout s'enchaîne et le film abandonne les images réelles pour l'animation. Si les décors et dessins sont particulièrement soignés, hélas, le côté surréaliste de l'intrigue va quelque peu gâcher le tout. Certes, l'idée d'un monde qui en est venu à se droguer pour vivre dans un univers virtuel était une bonne idée et voir déambuler Robin Wright dans cet endroit intéressant. Mais c'est à se demander si Ari Folman n'aurait pas abusé de quelques substances illicites pour la seconde partie de son film qui part dans tous les sens et se traîne en longueur. Pourtant il y avait des choses intéressantes dans cette partie (spoiler: le groupe de rebelles, l'histoire d'amour, la recherche de son fils.... ) mais toutes les pistes sont survolées sans être approfondies. Une petite déception donc pour ce film dont on sort avec un goût de trop peu d'un côté et de too much de l'autre....
Ce film est une sorte d'hallucination géante. On en ressort éreinté mais heureux. Heureux d'avoir suivi Ari Folman durant de trip, conscient d'avoir vu un véritable ovni cinématographique. La partie animation, très cartoonesque, reflète bien cette idée de voyage complétement loufoque. Quant à la partie en "réel", elle permet d'ancrer ce film dans une certaine réalité. Les acteurs, Robin Wright en tête, sont parfaits. La scène où l'actrice se fait "scanner" est d'une intensité rare. Un chef d'oeuvre.
Rarement un film aura été aussi inégal entre ses deux parties, il faut le dire très distinctes, comme dans Le congrès. Dans un premier temps, c'est un bijou d'intelligence, réflexion sur un Hollywood prêt à tout pour s'arroger tous les droits sur des acteurs qui ne sont plus que des images bientôt scannées et n'appartenant plus à ses propriétaires. Robin Wright est renversante dans le rôle d'une actrice qui a fait les mauvais choix et n'en aura d'autre que de pactiser avec les diables des grands studios. Après une heure, le film d'Ari Folman bascule dans l'animation et surtout dans un délire psychédélique grandement confus. Il tente bien de se rattraper aux branches dans les dernières minutes mais le mal est fait. Faute de magie et de poésie, Le congrès a sombré corps et bien dans un capharnaüm fantastique qui laisse pantois et énervé.
Avec « Le Congrès », Ari Folman ne réédite malheureusement pas la réussite de son précédent film. Le plus étonnant, c’est qu’il s’agit de la partie animée de son récit qui déconcerte et qui déçoit énormément. La première partie du film où on assiste à la quasi mise à mort d’une actrice célèbre - qui présente des similitudes troublantes avec celle qui l’incarne à l’écran, Robin Wright dans une forme éblouissante – provoque une émotion intense rehaussée par une mise en scène inspirée et une musique efficace et envoûtante. Cette première heure de film est vraiment bouleversante. Et puis, avec une logique qui m’échappe, on bascule dans le monde de l’animation (assez désagréable visuellement, de surcroît) et à partir de ce moment précis l’intérêt et la compréhension de l’histoire – pour moi en tout cas – se délitent irrémédiablement. Le retour des images réelles en fin de film complique davantage le scénario et annihile définitivement tous les capteurs de mon cerveau.
J'aime pas dire du mal des films car je trouve que les critiques négatives sont toujours facile. La, c'est un véritable bonbon au poivre !!! La première partie est assez bien faite et intéressante, mais des que l'on passe côté animation, c'est ennuyeux à mourir, le sujet n'est pas très clair. Bref, j'ai pas aimé, mais allez y quand même, il faut toujours se faire sa propre idée !!!
Le Congrès est un « petit » film halluciné façon tsunami émotionnel. La première partie plante le décor, Robin Wright, actrice has been et plus du tout bancable, se fait laminer par le directeur de son studio. Son dernier contrat lui sera fatal puisque la dépossédant totalement de son droit à l’image pendant 20 ans. Notre empathie est alors au summum, elle est belle encore, désarmée et si fragile, et on se dit « mais quel culot d’accepter un rôle pareil » ! On la retrouve deux décennies plus tard. Dans le champ de ruine qu’est sa vie, tout bascule (transition du réel à l’animation). On la croyait à terre il n’en est rien ! Ce lutte qu’elle mène contre ce monde si facile du virtuel, où il est possible d’être qui l’on veut à loisir, est un combat pour la vie, pour l’amour, contre la peur… Véritable parabole, le film de Ari Folman (réalisateur du splendide Valse avec Bachir) exacerbe nos sentiments et tente de nous faire atterrir, à l’image des clients d’un Miramount Hôtel en péril… Quel est le sens de notre destinée, le confort, la belle image que l’on projette aux autres ? Ou alors l’amour, le don de soi, le partage, la liberté d’être ? Nous sommes loin du film engagé, le discours ne se veut pas pamphlétaire, « Le congrès » est plutôt un film engageant. Il provoque, séduit, vous touche avec beaucoup de simplicité, et de délicatesse jusqu’au dernier plan, où le prénom Aaron résonne comme un écho de délivrance.
Le congrès est une expérience cinématographique plutôt rare, en effet ce film de science fiction ( comme l'avait fait zemeckis pour Roger rabbit) mélange animation et prise de vue ré but est de critiquer le monde du show-business, et surtout du 7ème art, avec des caricatures (alter-ego de steve jobs en gourou de ce congrès) et des clins d'oeils( michael jackson enserveur, clint eastwood, marylin, les producteurs vereux...); ce qui fait que ce film ressemble parfois à un "où est charlie ?" .Robin Wright campe une actrice déchue qui, pour relancer sa carrière, doit signer un contrat (pacte avec le diable ?) pour scanner son corps et le réutiliser dans des films. Jusque là le scénario semble plutôt compréhensible, cela aurait pu être le cas si Robin n'avait pas eu un enfant qu'elle couvrait un peu trop en raison de ses handicaps, ce qui donne lieu à une fin ouverte assez mal exploitée. De plus le film met un certains temps à se mettre en place dans la première partie et est un peu long dans la seconde. Cependant, les couleurs, l'animation et le mariage des deux mondes sont brillamment orchestrés, ce qui fait que ce film reste un bon hommage au vrai cinéma. l'info en plus : le film comporte 60000 dessins rélaisés à la main par des dessinateurs professionnels.
J'ai beaucoup aimé regarder le précédent film d'Ari Folman Valse avec Bachir pour la narration, le mélange des genres (film d'animation et documentaire), les sentiments et les émotions à fleur de peau.
J'ai aimé celui -ci pour les mêmes raisons. C'est un film fantastique dans tous les sens du terme. On finit par être perdu dans l'imaginaire et le réel. Un peu brouillon et un trop long . Cela part aussi dans toutes les directions.
Beaucoup d'originalité et d'invention. Un film à voir pour tout ceux qui pensent avoir tout vu au cinéma. Dans son "propre" rôle, Robin Wright est émouvante et tellement humaine.
spoiler: Déconcerté par la fin , ce film oblige la réflexion. Un film (et/ou le livre) à découvrir rapidement.
Valse pour Bachir reste toutefois mon préféré des deux films...