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    Le Congrès
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    3,5
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    161 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 septembre 2013
    Robin Wright interprète son propre rôle à l’écran en l'imaginant se confronter à sa carrière sur la pente descendante. Une belle critique du système hollywoodien (jeunisme, marketing, formatage, etc...). Si l’imagerie du long métrage est vraiment réussie, la deuxième partie du film peine à se renouveler.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 septembre 2013
    Il y a d’abord cette actrice en souffrance. L’excellente Robin Wright joue ici son propre rôle. La scène d’ouverture est centrée sur elle, sur ses larmes et bercée par la voix de son manager Al (Harvey Keitel) qui lui rappelle sa vie d’artiste, ses mauvais choix, sa carrière autrefois glorieuse. Sa société, Miramount (mix sournois entre Miramax et Paramount), lui propose une dernière alternative novatrice : se faire scanner et quitter définitivement les plateaux de tournage. Ainsi, son double numérique pourra être librement exploité par la compagnie hollywoodienne. De toute façon, les décisions sont déjà prises. Le cinéma comme on le connaissait est alors amené à disparaître.

    De ce point de départ en forme de décrépitude, Ari Folman signe un film formidablement ambitieux, profondément intelligent et d’une virtuosité sensationnelle. Le réalisateur de Valse avec Bachir organise Le Congrès en deux parties. La première est "réelle", poignante, possède une dynamique incroyable et entraîne le spectateur dans une émotion inégalable et prodigieuse. La caméra suit cette héroïne en perdition à la fois dans sa difficile vie de famille mais aussi au travers de ses réunions de travail austères dans lesquelles la parole est monopolisée par la direction (Danny Huston – Jeff). Pour clôturer cette terrible descente, le personnage principal – et le public – découvre ce scan massif, cette machine futuriste capable de capter chaque expression du visage. Ce passage merveilleux provoque une effervescence démentielle et symbolise avec une grâce redoutable la fin d’une époque et le début d’une nouvelle. Vingt ans plus tard, la narration se trouble, les comédiens s’évaporent.

    En effet, le second acte bascule dans une fable délirante où l’animation remplace la réalité. En effectuant ce retournement temporel, Folman dresse une fresque fabuleuse d’un monde imaginaire aux bords d’un baroque dégoulinant. Les protagonistes se voient plongés dans un environnement halluciné à l’intérieur duquel l’art et la physique ne font plus qu’un. Par conséquent, les populations ont le choix entre vivre une vérité pathétique ou dériver vers un spectacle permanent, divaguant, sans limite et désordonné. Confronté à l’amour de Dylan (Joe Hamm), Robin Wright demeure quant à elle perdue face à ses peurs, hésitante comme toujours : à la recherche de son fils malade, elle réitère, en définitive, ses actions passées.

    Sous cette explosion tardive de couleurs flashy se cache finalement une production exceptionnelle de bout en bout. Le Congrès s’inscrit comme un travail vertigineux, unique, éclatant et visuellement impressionnant qui force le respect. Folman mêle à un sujet passionnant des aspérités mirifiques et offre indiscutablement un puissant chef d’oeuvre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 517 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2013
    On a découvert Ari Folman avec "Valse avec Bachir".
    Son deuxième film est aussi déconcertant que le premier.
    Dans la forme : en alternant une fois encore les prises de vue réelles et la bande dessinée.
    Dans le fond : en adaptant très librement un roman de Stanislas Lem (l'auteur de "Solaris") et en imaginant un futur proche où l'industrie du cinéma utiliserait l'image virtuel d'acteurs.
    L'héroïne du film est Robin Wright qui joue son propre rôle avec une audace sidérante. Rares sont les actrices qui acceptent de reconnaître avec autant d'impudeur les stigmates de l'âge et les échecs de carrière. Le directeur de Miramount lui met entre les mains un contrat diabolique : accepter d'être scannée en échange du renoncement à son métier d'actrice et de la cession de son droit à l'image. Cette partie du film connaît son épilogue dans une scène d'anthologie, long face-à-face entre l'actrice et son agent (Harvey Keitel)
    Le film fait un bond de 20 ans dans le temps et prend alors une toute autre direction. Les prises de vue réelles cèdent le pas à l'image animée et à la motion capture. Robin Wright, la soixantaine, est l'invitée d'honneur d'un congrès organisé par Miramount pour célébrer la sortie triomphale du nouveau film de son avatar.
    Les dessins de cette seconde partie sont envoûtants. Ari Folman tire tout le parti de l'image de synthèse. Mais c'est le scénario qui ne suit pas, laissant le spectateur sur le bord de la route.
    C'est d'autant plus dommage que la première moitié du film laissait augurer un chef d'œuvre.
    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2013
    Magnifique!!! Aussi bien dans la réalisation que dans l'écriture du scénario sans oublier la sublime partie en dessin animé. Bien sûr ce film rappelle plein de films prospectif (inception, matrix,..) ou surréaliste (destino...) mais avec une certaine maîtrise! Toutefois, il faudrait peut-être le revoir une deuxième fois pour chercher des réponses à quelques questions laissées en suspens... Un voyage magique dans le futur, où il ne semble toutefois pas bon vivre! On peut aussi le considérer comme une ode pour le présent où le rêve peut encore se réaliser dans la réalité sans artifices :)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 septembre 2013
    Après la sortie du film, je me suis retenu de faire un commentaire, trop secoué pour être objectif, trop ému pour trouver les mots. Quatre mois après je ne m'en suis pas remis. J'imagine que ça constitue une critique en soi?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 août 2013
    Un de mes films préférés de l'année. En un mot: Impressionnant. Le film commence plutôt simplement, avec cette très belle actrice que je ne connaissait pas vraiment, Robin Wright. Puis, ça continue, on pense que ce n'est que passager, mais la sensation d'être sous extasie deviens de plus en plus forte au fur et a mesure que la partie animée avance. Des choses de plus en plus folles arrives, l’inventivité des plan, des images, des personnages et des références à toutes sortes de choses connues (tex avery, personnages célèbres, films) est absolument incroyable. Comment Ari Folman a pu imaginer un monde d'une ampleur visuelle et scénarisée aussi ahurissante! Mais l'impression que cette histoire ne mène a rien, que c'est trop "fou" pour y croire n'est que la rampe au sublime de la fin.
    Et avec sans aucun doute, encore une fois, un choix musical parfait.
    ocelot
    ocelot

    25 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2013
    Extraordinaire film ! Le cinéma nous fait encore rêver, ça fait plaisir à voir !
    Francine
    Francine

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 août 2013
    Préambule pour la rédaction : Ne pourriez-vous pas limiter la taille des dissertations critiques ? Merci

    La première partie du film est passionnante par l'éclairage qu'elle donne sur le cinéma et les acteurs. La deuxième partie "animation" est pour moi comme une métaphore qui ne serait pas dans mon champ lexical : je ne la comprends pas et n'ai pas envie d'y entrer.
    Le film est chef-d'oeuvre au début, obscur au milieu et banal à la fin, dommage !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 août 2013
    Un film très original, autant sur le fond que sur le rendu visuel, peut-être un peu trop compliqué à comprendre mais en avance sur beaucoup de choses c'est certain ! Les acteurs sont très bons !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 août 2013
    Hier soir, vingt deux heure quinze, je passe devant "mon" cinéma...soudaine envie de voir un film, changer les idées...mes idées…Tiens " The congress"…..je lis brièvement le résumé…je prends ma place….début du film…seul dans la salle ! On projet "Le congrès" en VO pour moi seul !!…et là…la sublime Robin Wright !!! La partie réelle du film est bien interprétée et vous pique de vérités, tant qu’à l’animation : superbe.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 août 2013
    Ari Folman signe un grand film. Sa vision du cinéma futur est bouleversante et ne peut laisser le spectateur indifférent. Les émotions les plus diverses sont exprimées et transmises tout au long du film, ce qui a pour finalité de nous transporter, nous retourner, nous faire rêver !... Robin Wright est impeccable dans son rôle ; non seulement crédible, mais également dotée d'une puissance rare.
    Notons cependant que malgré sa beauté et son originalité très intéressante, la partie animée du film perd la dimension réflexive, à propos du cinéma, qu'avait acquise la première partie en prise de vue réelle.
    "Réel" est justement un mot bien intéressant, soulevé nombre de fois dans le film. En sortant de la salle, transporté par deux heures d'images magnifiques, de situations très bien ficelées, la principale envie exprimée est de se concentrer sur ce que l'on vit, de bannir le superficiel, de profiter.
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2013
    Un film de science-fiction étonnant et souvent passionnant, notamment lors d'un premier acte remarquable conclu par une scène d'une puissance émotive époustouflante. Le second acte (en animation), bouillonne d'idées, au point de nous perdre parfois. Jamais complètement toutefois, puisque la richesse des images et du script vient à nouveau happer notre attention. C'est également un grand plaisir de retrouver Harvey Keitel ou Danny Huston, tous deux très en forme. Voici donc un film qui prend des risques, tant sur le fond que sur la forme. Et comme c'est plutôt réussi, il serait dommage de passer à côté !
    manuinho
    manuinho

    5 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2013
    Veritable ovnis narcissique philosophique que ce film ouvrant de façon eternelle un premier testament à Robin Wright : magique et emouvant .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 juillet 2013
    L’intérêt de ce film, basé sur le livre du polonais Stanisław Lem, réside dans le fait qu il y a le miroir, et ce qu'il y a derrière. Comme toute organisation ou civilisation, il y a deux mondes, le réel et le superficiel. Ce dernier née de nos envies et désirs, qui nous rends aveugle ou nous conditionne dans le but de ne pas distinguer la vraie nature des choses. Afin de nous domestiquer et de nous appauvrir.

    Il y a beaucoup de messages subliminaux : spoiler: la vision sexuelle de l'aquarium dans le restaurant avec des poissons représentés avec des organes sexuels humains, l 'assemblée de gens haineux de la conférence pour l'image de Robin qui parlait devant elle, avec une statue à gauche du diable coursant un enfant (pédophilie ?), la représentation de Rockefeller (un des plus puissants acteurs de l ombre de nos jours) en personnage animé quand Robin fuit l'explosion et se retrouve dans des espèces d égout avec son ami qui la sauve.


    Ce film nous indique que nous ne vivons pas dans un monde tel que nous croyons qu'il est. Réflexion et analyse, sont les réponses, tout en restant soi-même, avec un réel libre arbitre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juillet 2013
    A. Folman balance une petite bombe nostalgique avec un scénario foutrement remarquable, tiré d'un livre de SF cependant, qui m'a époustouflé tout du long. Mais je pensais que c'était un scénario original. Mais, cela n'altère en rien la qualité du film, où R. Wright rayonne avec un jeu tout en retenu. A. Folman maîtrise aussi bien les prises de vues réelles, avec un lyrisme incroyable, que les scènes d'animation rétro où la mise en scène plane avec allégresse dans un monde onirique mais pas moins critique et pessimiste d'une industrie qui dérive de plus en plus chaque jour vers le spectacle pur et simple en oubliant qu'il est avant tout un art. Le cinéma. Une façon pour le réalisateur de militer contre ce système qui se veut tout économique, même si pour l'instant, il y a encore beaucoup d'artistes dans le milieu.
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