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SothaSil
11 abonnés
179 critiques
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4,0
Publiée le 8 septembre 2015
Le Congrès est déroutant à mains égards, mais pas pour autant raté, bien au contraire. Même s'il est difficile d'évoquer le scenario sans spoiler, on peut au moins dire que le film raconte la quête d'une mère à la recherche de son fils dans deux mondes différents, qu'il traite du rapport de forces déséquilibré entre les acteurs et les sociétés de production, et aborde le thème de la relation à la réalité. Oui oui, tout ça à la fois. La première partie, en prise de vue réelle, très réussie, s'achève par une séquence à couper le souffle tant elle est chargée en émotions. Le jeu des acteurs, la mise en scène, la musique, tout s'accorde avec brio. La deuxième partie, en animation celle-là, adopte une esthétique vieux cartoon et des couleurs criardes. Le spectateur est embarqué pour un voyage psyché dans un univers fantasque et bien wtf... peut-être trop d'ailleurs, car la narration n'est pas toujours très claire : on se demande parfois à quelle époque on se trouve, s'il s'agit d'un rêve ou de la réalité, où le film va bien pouvoir nous emmener... Rien de grave cependant car ces questions trouveront leurs réponses. Retour à la réalité dans la troisième et dernière partie, dans un futur gris, triste et sale, pour un dénouement surprenant. On en ressort un peu hébété, comme si on était resté en apnée pendant les deux heures que dure Le Congrès. Pas forcément joyeux, mais touché.
Robin Wright, une actrice qui a eu son heure de gloire et qui s'est perdue dans le monde du cinéma. Ari Folman décide de lui rendre hommage et de chercher à comprendre le cinéma, le sentiment de vieillesse, la maladie (beaucoup beaucoup de thèmes différents)... Un film très philosophique (surtout dans sa partie animée) qui prend aux tripes. La première partie, en images réelles est juste fabuleuse (Harvey Keitel, excellent) et la deuxième partie du film, animée de façon folle m'a un peu déçu, je n'ai pas réussi à saisir le fil rouge et où Ari Folman voulait nous emmener. Un OFNI, qui est à voir, au moins une fois, pour Robin Wright et pour le voyage..
C'est assez affligeant comme film! Il n'y a pas grand-chose à garder, pas grand-chose qui passionne, c'est même triste de voir du beau monde à l'affiche d'une œuvre si médiocre, si mauvaise. Les acteurs semblent perdus, n'offrent aucune énergie, aucune émotion. Le scénario est d'un ennui mortel (la première heure étant catastrophique). L'animation est ridicule, elle n'est pas originale, elle fait vieillotte, elle rappelle l'animation d'un ancien temps, sans apporter modernité ni créativité, sans conserver non plus le charme désuet que l'on retrouve dans les débuts de l'animation. La musique est transparente, les effets également. Vraiment, rien de bon!!
Une belle traversée qu'est ce ''Congrès'', il m'a personnellement subjugué par ses effets visuels et ses nombreux montages. Son concept est intelligemment trouver et très intéressant, et le fait d'avoir pris une actrice réelle qui joue son propre personnage, nous permet d'avoir un tout autre rapport que si cela aurait été un personnage quelconque et permet de créer un climat de réalisme surprenant, pour la première partie du moins. ''Le Congrès'' dispose d'une certaine maestria dans la réalisation, et sait par son inventivité, créer un univers autour du quel se mélange réalité et virtualité. J'ai bien aimé les deux parties, bien que j'ai trouvé que la première était plus intéressante et surtout plus compréhensible (bien que dans l'approche les deux sont très bien mais à différents niveaux) car il faut avouer que dans cette seconde partie le réalisateur nous largue à un tel point que le spectateur peut finir par perdre le fil. Tout s'enchaine de manière bien trop complexe pour que le spectateur arrive à comprendre de A à Z. Alors ce n'est pas franchement prenant mais la beauté visuelle est là et laisse bouche bée, et le fait que le réalisateur évoque un sujet impactant le futur de notre société intrigue fortement. Surtout que la manière de le raconté est passionnante, les dialogues, les références à la réalité, la narration, ... Par contre la fin m'a quant à elle déçu, elle nous lâche de manière brusque, sur une image où mère/fils se retrouve sans que cela est un réel impact sur nous, et même la dernière vingtaine de minute ne m'a pas tant emballé que ça. Mais nous avons affaire à un ensemble plus que correct, traitant d'un sujet inhabituel et excellemment bien étudier, donc même si par moment il peut s'avérer dur à déchiffrer le tout est relativement plaisant.
Grosse déception sur ce film, car je m'attendais à un superbe bijoux d'animation d'Ari Folman délirant dans des univers fantasmagoriques venue de l'enfance (ou d'ailleurs) inspirés d'univers Disney et de d'autres films d'animations. Car ce monde imaginaire est au contraire très angoissant et est gâché par tout ce contexte pas très joyeux (l'actrice espère la guérison de son fils au début du film). Il dépeint malheureusement plutôt une critique d'Hollywood et de l'avenir du cinéma (inquiétant) avec le progrès de la technologie croissant dans le domaine. Mais il est surtout un drame psycho-délirant sur les hallucinations créées dans un futur dangereusement proche pour fantasmer une vie artificielle. Robin Wright est scannée par Miramount productions, dans un but d'être reproduite à l'infini sur de multiples supports digitaux. Ce qui est à-vrai-dire pas très réjouissant et très dérageant psychologiquement. Ce qui participe aussi à ce doute psychologique c'est l'abolition des frontières entre le réel et le virtuel, la vérité et le mensonge, avec cette dissolution du filmé dans le dessin-animé. Car on ne sais plus qui est quoi ... Je m’attendais aussi à une quête personnelle de l'actrice, à une recherche de soi. C'est comme si pour moi dans la bande-d'annonce elle était tombée dans un coma et elle devait se réveiller à tout prix. Alors qu'en faite dans cette quête de vérité tout le monde est concerné, nous, chaque personne est touchée par l'arrivée des ces substances hallucinogènes, tout le monde veut se réveiller et retrouver la réalité. C'est ça qui est troublant ... Ce film au final est très pessimiste et nous offre un vision sombre de l'avenir où nous serons tous apparemment des "drogués bourrés de stupéfiants incapables de voir la réalité et la vérité en face". Au passage la musique du film est juste superbe et bouleversante ... dommage, potentiel mal exploité pourtant incroyable.
Ce long-métrage qui mélange les prises de vues réelles et l'animation partait d'une idée bien originale. Et si l'ensemble se suit sans réel ennui, on ne peut pas dire non plus que ce film d'Ari Folman soit aussi marquante qu'elle aurait du l'être. L'animation est réussi et Robin Wright qui interprète ici son propre personnage nous délivre une bien belle prestation, mais par contre j'ai trouvé le déroulement de l'intrigue pas forcément très enthousiasmant. A voir tout de même car il s'agit d'une œuvre qui propose une certaine originalité et qui est donc susceptible de plaire a un certain nombre de personnes.
Comment une assez bonne idée donne au final un film terriblement ennuyeux, bavard, prétentieux et parfois incompréhensible. De plus le graphisme de la partie "animée" est franchement laid. Bref, c'est raté. Personnellement je n'ai pas tenu jusqu'au bout.
Captivant, angoissant, fascinant, déstabilisant, je manque de mots pour décrire le chef d'œuvre que je viens de regarder. Cette expérience sensorielle et intellectuelle est un sacré choc psychologique et physique, une grande claque cinématographique. Ce cinéaste est décidément un homme brillant. Jamais un film ne m'avait remué à ce point, me poussant à me questionner sur la vie dans tout ce qu'elle a de plus général, sur l'amour, la mort, les regrets, les peurs,... Cette œuvre est hors du commun et hors de tout d'ailleurs. Les acteurs et l'animation sont parfaits, le rythme est hypnotisant, le tout est formidablement mené et amené, coup de cœur quand tu nous tiens.
Un film à voir sous hallucinogène ou plutôt est-ce l'inverse... ?! Dommage que la réalisation soit un peu brouillon car l'idée est plutôt bonne et original...
On ne peut qu’applaudir à l’idée intéressante soutenant « Le congrès »… Ce conte cinématographique nous narre la dépossession de l’individu au profit d’un avatar (Le congrès sort en même temps qu’Avatar, justement !) manipulé par les big brothers du futur… Une actrice cannibalisée par les pontes de l’industrie du cinéma! Point n’est besoin de tout le fatras électronique présidant dans le film à sa fabrication… La société a trouvé un moyen bien plus simple depuis longtemps : les espèces sonnantes et trébuchantes… Ce qui explique les nanars tournés par de bons acteurs… Passons ! C’est sur la forme que je poserai un bémol. La partie filmée du début est passionnante et puis… Crac ! Surgit la partie animée ! Alors là, pour moi, c’est le désastre… Graphisme à cinq balles que je n’oserai même pas comparer à Fleisher (les critiques officiels le font) tant celui-ci est sommaire et encore moins à Tex Avery… Ombres ratées, personnages ridicules et ambiance bruyante et brouillonne… Qui plus est la pauvre Robin Wright est pourvue d’un avatar lamentablement peu ressemblant … Comme en témoigne d’ailleurs l'affiche du film. Je sais, je sais : il s’agit de faire ressortir l’infantilisation médiatique du bon peuple qui sous l’effet d’images et de psychotropes sera transformé en zombies de 5 ans d’âge mental… Mais n’est-ce déjà pas le cas quand on lit les dithyrambes adressées à un film aussi nul que cet « Edge of tomorrow » ? Dé-cérébralisation ? L’intox est déjà à l’œuvre… « Le congrès » commence et se termine par des larmes… Larmes d’émotion au début, de regret à la fin… Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une œuvre importante… TRÈS !
Etant fan de Robin Wright,je me suis forcé à regarder ce film malgré deux coupures où je me suis endormi. La première partie du film est intéressante avec une Robin Wright face aux méfaits d'hollywood et de la loi des acteurs. Mais une deuxieme partie arrive à grands pas,une partie animation indigeste visuellement,ressemblant à une bonne défonce du réalisateur un méli mélo intellectuel dont malheureusement j'ai décroché mais qui,je pense mérite à être revu afin de comprendre la puissance du film et du message qu'il essaye de véhiculer .Malheureusement pour ma part j'ai pas réussi à accroché ce film dont la moitié m'a servi de somnifère. je pense pas avoir tout compris pour rejoindre les critiques élogieuses de la plupart. Ce film fait preuve d'ovni face à ces blockbusters continuels qui sont souvent terne et sans personnalité.
J'ai envie de dire "quelle daube !" mais tout n'est pas complètement nullissime loin de là… Le pire est sûrement le sérieux et la prétention qui se dégagent de l'ensemble, un truc mystico-foireux qui rappelle le désastre de The Fountain pour n'en citer qu'un… La partie en prise de vues réelles a quelques chose de complètement désincarné et faux… Curieusement les gens semblent d'ailleurs préférer cette première partie alors que je lui préfère la seconde en animation avec ses accents révolutionnaires et déjantés à la The Wall tout en précisant que ça ne raconte rien de vraiment intéressant. Ensuite, c'est surtout le mélange entre fiction réaliste et dessin animé qui ne prend pas du tout, mais alors pas du tout ! Donc voilà Le Congrès est un truc boursouflé, sans visée claire et frisant trop souvent le ridicule mais il n'est pas totalement nul (quelques jolies envolées visuelles). Daubesque mas pas trop !
ATTENTION: "SPOILER": je rentre peut-être un peu de trop dans les détails du film, mais c'est surtout à voir qu'à lire, (ici je parle du film bien sûr) Sinon ne me lisez pas. J'ai visionné ce film et j'en ressors pas avec une bonne impression, l'idée est originale quoique un peu trop superflue, une grande actrice: (Robin Wright) qui joue son propre rôle, la société Miramount-Nagasaki qui l'emploie la trouve soi-disant hors du coup, car elle vieillit et que chez eux faut être au top, là je trouve cela vraiment con, car (Robin Wright est une superbe femme comme l'on en voit pas beaucoup dans le cinéma, c'est vrai elle n'est pas la seule et ne le sera jamais, mais dire qu'elle ne convient plus à l’éthique de cette conne de société de production est vraiment exagéré, le réalisateur aurait dû choisir alors une plus vieille ou plus laide femme, que cette splendide femme qu'est (Robin Wright) et cette bête société de production fini par contrainte que si elle veut continuer à jouer dans le domaine du cinéma elle devra se plier à leurs exigences, qui est de faire d'elle un alias ou (copie scannée à l’identique «informatique»), comme cela elle pourra continuer à ravir les écrans sans être présente lors de tournages, vu qu'ils en auront fait une copie informatique, sans quoi ils la mettraient hors circuit et son manager interprété par (Harvey Keitel) finit par la faire à cette idée et à accepter d'être ce que la production exige d'elle. En deuxième partie l'on part vers l'onirisme (le rêve) où elle est projetée en tant que personnage de dessins animés pour aller à ce fameux congrès qu'on lui avait promis, là nous entrons dans l'univers coloré et superbement bien fait du dessin animé et le film se passe en tranches d'années qui défilent jusqu'à la fin. Ça par contre, c'est bien fait de superbe couleur et de très belles animations. Mais pour certaines personnes, je suis persuadé, qu'elles auront des fois du mal à suivre totalement le film, qui quant à lui est quand même spécial, mais bien fait. Je le note donc 4 étoiles sur 5
Un plantage complet. Film prétentieux qui passe selon moi complètement à côté de son but. Le réalisateur veut dénoncer la course à l argent et à la technologie dans la production cinématographique actuelle qui perdrait ainsi son âme ( ce qui pourrait être louable). Seulement en s'égarant régulièrement dans sa narration, des dialogues longs et insipides et dans une animation franchement moche il arrive à nous convaincre du contraire de ce qu il voulait dénoncer. Quand on prétend aimer le cinéma on ne fait pas un film aussi laid et aussi chiant pour en parler.