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Kao-BB
53 abonnés
385 critiques
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4,0
Publiée le 9 juillet 2013
Voici le nouvel ovni qui apparait dans la galaxie Cinéma, le genre de film, entre drame, SF et animation, qui semble appartenir à aucune catégorie et encore moins à un moule. Le Congrès est vraiment, pour moi, une révélation; pas la plus maîtrisée des surprises cinématographiques que j'ai pu voir, mais sans doute l'une des plus marquantes. La réalisation et la mise en scène d'Ari Folman s'avère d'une grande réussite que ce soit dans la 1ère partie "live" (la plus aboutie du film et une nouvelle révélation sur les talents du réalisateur) que son domaine de prédilection comme avec Valse avec Bachir, la 2nd partie animation. Cette 2nde partie de l'histoire, bien que visuellement psychédélique et grandiose, reste cependant confuse. Les péripéties d'une Robin Wright viellie de 20 ans et animée se succèdent trop rapidement et au final font trainer le récit en longueur. Les dernières minutes final par contre ne sont pas ratées, et au contraire, conclue très bien cette critique de l'exploitation de l'image à travers des utilisations malsaines (en l'occurence l'image scannée de l'actrice Robin Wright). Et les acteurs? Et bien Robin est tout simplement magnifique, l'actrice qui joue son propre rôle livre une prestation remarquable, que ce soit le personnage "live" de 44 ans où celui qu'on retrouve 20 ans après. A noter aussi l'excellente prestation d'Harvey "Al" Keitel, dans plusieurs scène et notamment spoiler: son long monologue lors du scannage de l'actrice Robin Wright, moment touchant . Donc oui comme pour d'autres "ovnis" en 2013 comme Spring Breakers et Only God Forgives, Le Congrès est une très bonne surprise, loin d'être parfait mais si particulier et marquant.
"Le Congrès" est un délire visuel extrêmement créatif, mais aussi un film de science-fiction dystopique profondément original. Si le scénario est parfois confus, cela ne dessert pas forcément le film et son niveau général reste très élevé. Une fable cynique et marquante, satire de notre société d'hyperconsommation, représentant un futur pas forcément éloigné du nôtre, ou en tout cas de celui que des entreprises comme Apple voudraient créer pour nous, nous éloignant de la vie réelle au moyen de paradis artificiels.
Ari Folman réalise ici un film audacieux, mêlant film classique et film d'animation. Le sujet de départ est simple : Robin Wright, qui joue ici son propre rôle, se voit proposer un utlimatum : si elle veut continuer sa carrière elle devra accepter d'être scannée et de laisser son avatar jouer dans tous les films, abandonnant définitivement sa carrière. Le réalisateur nous propose des situations mordantes ( mais jamais ridicules) nous montrant les doutes de cette actrice qui ne sait pas si elle doit accepter ou non ce marché. La deuxième partie du film, en animation, est une fresque délirante et onirique dans laquelle on retrouve Robin Wright qui se rend à un Congrès sur le cinéma. Si la première partie est à la fois touchante et si elle nous offre un point de vue sans concession sur le monde du cinéma, la deuxième partie perd un peu le spectateur tant les rebondissements sont nombreux et tant la progression du récit est alambiquée. A vouloir raconter trop de choses, le réalisateur finit par ne rien développer. Un peu dommage.
Un film étrange qui oscille entre la réalité et l'animation. Tout y est réussi, à la fois prenant et magnifique tant visuellement que émotionnelle ment. Le scénario complexe, part d'un postulat nouveau oû les acteurs seraient scannés et les doubles numériques ainsi constitués pourraient conserver pour l'éternité les images aussi parfaites que possible aux fins d'etre utilisées dans une forme de cinéma avant gardiste . Donc, un très bon film qui malheureusement n'est pas facile à appréhender tant les idées sont profondes et parfois difficiles à décrypter.
Un film comme on en voit rarement, surprenant, poignant dans sa partie filmée et poético-esthétique dans sa partie animée. Une réflexion sur le cinéma, son avenir, son influence sur la vie.
Je suis allé voir le congrès pour ses deux acteurs principaux et son synopsis intriguant. Le film se découpe en deux parties distinctes, l'une en images réelles, et l'autre principalement en animation. Dans la première partie, on découvre Robin Wright confrontée à une révolution des acteurs : le scan, qui permet aux studios d'utiliser l'image des stars du cinéma et de les implanter dans leurs futurs films. Cette première partie, moitié documentaire, moitié science-fiction, est sublime. Chaque plan est traversé par une sorte de douce poésie, qui culmine dans la scène finale où Robin déploie sa palette d'émotions, enfermée dans une bulle lumineuse. La deuxième partie convainc moins, en revanche. L'animation est travaillée, mais peine à créer de l'émotion et de l'empathie. Et pour tout dire, le spectateur se perd dans un scénario confus. Heureusement, la fin, sublime et déchirante, rattrape tout ! On comprend ce qui unifie un film en apparence échevelée : la peur d'un cinéma (et d'un monde) sans émotions et sans lien humain. Ce plan où Robin Wright avance au milieu d'une foule hagarde est vraiment très beau, et évocateur d'une société où les individus se laissent bouffer par leurs désirs égoïstes, au point de s'enfermer dans leur propre univers et de se couper des autres. Robin Wright et Harvey Keitel sont sublimes. Le réalisateur est audacieux, il mélange les genres avec beaucoup d'assurance. Dommage pour cette partie animée très confuse qui plombe la force du film.
Le réalisateur de "Valse avec Bachir" nous livre ici un long métrage hors norme, à l'univers pas toujours facile d'accés qui, une fois apprivoisée, nous immerge de ses couleurs, de la poésie et de ses mille éclats fantastiques. Et si l'on fait abstraction d'une première demi-heure un peu trop lente et pas toujours passionnante, "Le Congrès" aurait pû être... parfait.
"Le Congrès" est un film protéiforme, scindé en deux parties. La première concerne l’actrice Robin Wright, dont la carrière s’effrite parce qu’elle est trop vieille. Un patron de studio lui propose alors de la scanner pour que le studio puisse utiliser à jamais son image, pour tous les rôles possibles. La seconde partie du film est une partie animée, suite logique de la transformation de la réalité opérée par les puissances de l’image. Ici, un lâcher prise du spectateur est... L'article complet sur Plog Magazine, les Critiques des Ours (lien ci-dessous!)
Attention film très spécial ! Tout d'abord, il faut aimer la science-fiction, et aussi un certain esprit années 70 pour ce qui est de l'animation. Ensuite, le film regorge de clins d'oeil allant de la mythologie grecque à Magritte en passant par Steve Jobs. Un peu cérébral par moments, mais au bout du compte un excellent film de SF.
Cherchant un film à voir, je me décide pour le Congrès dont le résumé semble assez attirant au premier abord. On se trouve donc face à face avec ce film vide et sans peu d'intérêt et on regrette très rapidement d'avoir payé une place de cinéma pour ça. Le casting n'a rien d'extraordinaire, que des performances lisses sans vraiment intéresser le spectateur, Robin Wright se distingue un peu plus que les autres mais la différence est mince. L'animation est par contre ce qui joue en faveur du long-métrage, en effet cette dernière est réalisée avec soin et cherche à nous faire rentrer dans ce film mais échoue. Les décors des périodes se passant dans le monde réel ne reflète pas du tout la volonté de montrer l'état désolée dans lequel se trouve notre monde. La bande originale constitue aussi une qualité pour le film, car le compositeur réussit à nous immerger grâce à ses compositions dans le film lors de trop rares moments. La réalisation est surfaite et jamais on est vraiment attiré par l'histoire qui nous ennuie terriblement pendant toute la durée du long-métrage, on espère parfois des changements dans le scénario mais rien ne se fait et on continue à se désintéresser. Le congrès n'est donc pas du tout un film que je conseille au cinéma en ce moment.
Pendant un certain temps, on a du mal à voir où va le film, mais à partir de la partie animation, on va dire que le film devient passionnant et littéralement "poignant".... cette histoire de destin, de fatalité et de monde virtuel, peut être pour certains une magnifique métaphore d'une "névrose" ou tout au moins d'une partie douloureuse de leur vie.... Le film comporte deux parties essentielles, le temps présent, faite d'incertitudes sur le travail et la vie de Robin Wright, et un temps futur , 20 ans après, où tout devient virtuel (en film d'animation) ..... Survient finalement le "réveil"....(psychologique) Ce n'est pas un film à proprement parler joyeux, il parle de douleur morale, de sens de la vie, avec discrétion et subtilité (la vie de Robin Wright servant d'échantillon à de possibles actions, à des déchirures).... Le tout est un travail de science fiction d'une belle sensibilité, et d'une élégance efficiente.... J'ai aimé.....
Une révélation, j'y suis allé sans trop de convictions pendant la fete du cinéma et j'ai été completement ébloui et emporté par cette histoire incroyable d'un futur proche où les acteurs seraient scannés et utilisés au bon vouloir des studios. Avec l'histoire de la merveilleuse Robin Wright dans son propre role en star déchue qui accepte de se faire scanner et qui se retrouve dans un monde de dessins animés où elle va naviguer dans ses propres craintes et dans celles de l"Israelien Ari Folman. Le plaisir immense de revoir Harvey Keitel dans un long plan fixe qui ouvre le film où il parle en voix off. A voir absolument