Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 29 juillet 2013
L’intérêt de ce film, basé sur le livre du polonais Stanisław Lem, réside dans le fait qu il y a le miroir, et ce qu'il y a derrière. Comme toute organisation ou civilisation, il y a deux mondes, le réel et le superficiel. Ce dernier née de nos envies et désirs, qui nous rends aveugle ou nous conditionne dans le but de ne pas distinguer la vraie nature des choses. Afin de nous domestiquer et de nous appauvrir.
Il y a beaucoup de messages subliminaux : spoiler: la vision sexuelle de l'aquarium dans le restaurant avec des poissons représentés avec des organes sexuels humains, l 'assemblée de gens haineux de la conférence pour l'image de Robin qui parlait devant elle, avec une statue à gauche du diable coursant un enfant (pédophilie ?), la représentation de Rockefeller (un des plus puissants acteurs de l ombre de nos jours) en personnage animé quand Robin fuit l'explosion et se retrouve dans des espèces d égout avec son ami qui la sauve.
Ce film nous indique que nous ne vivons pas dans un monde tel que nous croyons qu'il est. Réflexion et analyse, sont les réponses, tout en restant soi-même, avec un réel libre arbitre.
Un film original, c'est le moins que l'on puisse dire. Trop ? C'est hélas vrai. Le pitch de départ est excellent : Robin Wright, qui joue son propre rôle, accepte d'être numérisée pour devenir une actrice virtuelle. Dans une ambiance de fin du monde du cinéma, Robin Wright vit recluse à côté d'un aéroport ayant des allures de bout du monde. Arrive son agent, le trop rare à l'écran Harvey Keitel, pour lui proposer un dernier contrat. Après un long exposé très émouvant de tous les mauvais choix qu'elle pu commettre en tant qu'actrice, il lui fait comprendre qu'elle n'aura plus d'autres propositions que celle-là. Le passage est particulièrement beau (sans parler de la scène magnifique de la numérisation). Et puis tout s'enchaîne et le film abandonne les images réelles pour l'animation. Si les décors et dessins sont particulièrement soignés, hélas, le côté surréaliste de l'intrigue va quelque peu gâcher le tout. Certes, l'idée d'un monde qui en est venu à se droguer pour vivre dans un univers virtuel était une bonne idée et voir déambuler Robin Wright dans cet endroit intéressant. Mais c'est à se demander si Ari Folman n'aurait pas abusé de quelques substances illicites pour la seconde partie de son film qui part dans tous les sens et se traîne en longueur. Pourtant il y avait des choses intéressantes dans cette partie (spoiler: le groupe de rebelles, l'histoire d'amour, la recherche de son fils.... ) mais toutes les pistes sont survolées sans être approfondies. Une petite déception donc pour ce film dont on sort avec un goût de trop peu d'un côté et de too much de l'autre....
A mon sens, un véritable chef d'oeuvre qui montre bien le milieu du cinéma ou ce qu'il pourra devenir plus tard. Le film d'animation est à la fois onirique tout en suivant une trame émotionnelle, sensible, simple et touchante. Le personnage principale cherche juste à découvrir la vérité et retrouver son fils, mais cette simplicité se mêle à une richesse d'animation et de références cinématographiques dans l'image, à une réelle pensée sur l'illusion et la manière de manipuler les masses, on assiste à un univers poétique et touchant.
Dans les moments "concrets" sans animation, le jeu d'acteur est très bon et les dialogues sont bien pensés.
Un excellent film, à mon sens, qui déroutera sûrement ceux qui essaie de tout comprendre mais "le congrès" est un film qui emmène à reconsidérer certains aspects du monde actuel et, en même temps, où l'on se laisse porter par la beauté musicale, poétique et visuelle.
Ha, qu'il est difficile de noter ce film qui allie à la fois une espèce de folie visuelle psychédélique rafraîchissante dans ce monde de 3D informatique quasi systématique, et un pessimisme limite nihiliste hélas très contagieux. Le scénario est alambiqué mais heureusement aidé par la première partie du film; la seconde est véritablement handicapée par un dessin joyeux et une animation dégoulinante de couleurs jusqu'à l'écoeurement, volontaire certes, mais trop éprouvant; poussant la majorité des spectateurs à sortir du récit et donc passer à côté du film. Je dirai que le film est un mix de Yellow submarine des Beatles pour l'overdose, The Wall de Pink Floyd pour le pessimisme, Brazil pour la poésie cauchemardesque, et Matrix/Dark City pour l'obscurité et l'incompréhension. En conséquence, on s'approche d'un cauchemar éveillé, on y rentre souvent, on en sort parfois, mais sommes nous si loin de la réalité?
Un film très original, autant sur le fond que sur le rendu visuel, peut-être un peu trop compliqué à comprendre mais en avance sur beaucoup de choses c'est certain ! Les acteurs sont très bons !
Robin Wright interprète son propre rôle à l’écran en l'imaginant se confronter à sa carrière sur la pente descendante. Une belle critique du système hollywoodien (jeunisme, marketing, formatage, etc...). Si l’imagerie du long métrage est vraiment réussie, la deuxième partie du film peine à se renouveler.
Je ne sais quoi penser de ce Congrès... certains aspects du film me semblent clairement ratés et d'autres de l'ordre du génie. Le mélange de l'animation et des prises de vues réels se révèle un excellent choix, et traités avec beaucoup d'élégance aussi bien l'un que l'autre.
Un excellent film qui pose la question du rôle de l'acteur et de son évolution. Un film intelligent et sensible interprété avec charme, élégance et émotion par Robin Wright. La scène où l'actrice est scannée est superbe. Harvey Keitel fait aussi une composition remarquée en agent un peu dépassé. La seconde partie du film est toutefois un peu complexe et il est un peu difficile de suivre l'action et le propos. Mais Ari Folman est décidément un cinéaste à suivre avec attention (Valse avec Bachir son premier film est excellent et terrible à la fois)
Un film à voir sous hallucinogène ou plutôt est-ce l'inverse... ?! Dommage que la réalisation soit un peu brouillon car l'idée est plutôt bonne et original...
Dans le futur, les acteurs en fin de carrière sont numérisés pour que les studios puissent utiliser leur image à profit pour faire plus de profit.
Mêlant fiction, réalité et monde parallèle, Le Congrès n'épargne pas le spectateur avec des aller-retours incessants entre ces différents univers, quitte à le perdre (ce qui nécessitera plusieurs visionnages pour bien comprendre toutes les conséquences de ces changements).
Un bel essai d'anticipation, un film osé. A voir et revoir avant de s'y laisser complètement entrainer.
Une révélation, j'y suis allé sans trop de convictions pendant la fete du cinéma et j'ai été completement ébloui et emporté par cette histoire incroyable d'un futur proche où les acteurs seraient scannés et utilisés au bon vouloir des studios. Avec l'histoire de la merveilleuse Robin Wright dans son propre role en star déchue qui accepte de se faire scanner et qui se retrouve dans un monde de dessins animés où elle va naviguer dans ses propres craintes et dans celles de l"Israelien Ari Folman. Le plaisir immense de revoir Harvey Keitel dans un long plan fixe qui ouvre le film où il parle en voix off. A voir absolument
Le Congrés serait cela: un vrai-faux biopic sur , avec et pour Robin Wright.
Ou alors, une fiction philosophique sur la quête du moi dans le monde actuel. "Robin Wright is you". Si la première partie du film, en images "réelles" se montre ironique et décalée, avec en prime la participation très agréable d'Harvey Keitel, qui passait pas là, la fiction philosophique aux faux-airs de Holy Motors finit par disjoncter. Ari Folman s'adonne à l'animation grandiloquente où les yeux non avertis( dont les miens) risque à chaque plan une indigestion visuelle...
Ou alors, une fable futuriste, au discours miné par l'excès d'écriture, virant carrément au film écolo aux airs( vrais cette fois) de pub pour les produits laitiers...
On pourra cependant prendre un mince plaisir à essayer de reconnaître des stars cartoonisées, entre autres John Wayne, Michael Jackson, Clint Eastwood...Mais malgré les stars immortelles, Le congrés s'apparente à un grand ratage...
Je n'ai pas du tout été convaincu par ce film... au premier abord on pouvait s'attendre à un film qui montrerait les côtés pourris Hollywood.... mais loin de cela ,il se revendique différent mais ce film prône les classiques du genre Hollywoodien... si la partie animé du film avait été en 3 D , cela aurait été un peu plus attirant , mais même cela ils ne l'ont pas fait, ils ont choisi une animation très moche , dérangeante dans le mauvais sens du terme, absolument pas intrigante cette animation est rebutante... sans doute par manque de moyen ou alors pire ,une volonté de se démarquer qui tombe dans un gros flop, car ce film est chiant à dormir!
J'ai été agréablement surpris par ce film. Bien entendu le film soulève beaucoup de questions quant à l'identité virtuelle ou réelle notamment mais ne manque pas d'inclure de très nombreuses touches humoristiques. Sur fond de drame personnel, un drame collectif qui semble annonciateur et qui fait réfléchir. À voir, vraiment. :)