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    Le Congrès
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    3,5
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    161 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 juillet 2013
    Le congrès est une expérience cinématographique plutôt rare, en effet ce film de science fiction ( comme l'avait fait zemeckis pour Roger rabbit) mélange animation et prise de vue ré but est de critiquer le monde du show-business, et surtout du 7ème art, avec des caricatures (alter-ego de steve jobs en gourou de ce congrès) et des clins d'oeils( michael jackson enserveur, clint eastwood, marylin, les producteurs vereux...); ce qui fait que ce film ressemble parfois à un "où est charlie ?" .Robin Wright campe une actrice déchue qui, pour relancer sa carrière, doit signer un contrat (pacte avec le diable ?) pour scanner son corps et le réutiliser dans des films. Jusque là le scénario semble plutôt compréhensible, cela aurait pu être le cas si Robin n'avait pas eu un enfant qu'elle couvrait un peu trop en raison de ses handicaps, ce qui donne lieu à une fin ouverte assez mal exploitée. De plus le film met un certains temps à se mettre en place dans la première partie et est un peu long dans la seconde. Cependant, les couleurs, l'animation et le mariage des deux mondes sont brillamment orchestrés, ce qui fait que ce film reste un bon hommage au vrai cinéma.
    l'info en plus : le film comporte 60000 dessins rélaisés à la main par des dessinateurs professionnels.
    Raphaël O
    Raphaël O

    150 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2014
    Cette histoire mêlant réalité, fantastique et science-fiction nous emmène dans l'excès de la technologie au cinéma.
    Robin Wright est épatante en mère complètement perdue à la recherche de son fils disparu.
    Les images animées sont d'un réalisme saisissant et sont pourvues de musique explosives.
    À découvrir absolument !
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2013
    La science-fiction peut se montrer sous différents visages. Du blockbuster geek (Pacific Rim) au divertissement old-school (Star Trek Into Darkness), en passant par l'invasion de zombies (World War Z). Nous vous présentons aujourd'hui le film de science-fiction le plus intelligent et le plus novateur de l'année. Quatrième film d'Ari Folman, Le Congrès met en scène une actrice qui accepte de se faire cloner afin que la major hollywoodienne Miramount puisse la faire jouer dans tous les films qu'elle a refusés de faire dans le passé.

    Le Congrès est un film hybride et l'on ne peut le qualifier. D'abord filmé en prise de vue réelle, le film est une satire d'Hollywood et dénonce ce système n'ayant qu'un objectif : les entrées en salle. Robin Wright y est étonnante en jouant son propre rôle d'actrice, considérée comme un vulgaire objet par un producteur n'ayant d'yeux que pour les chiffres. Mais si le film dénonce les méfaits de cette industrie, il célèbre également les talents du septième art (moment sublime du « scanner »). Avec la présence prestigieuse d'Harvey Keitel, des débats se forment autour d'un sujet : celui de cloner ou non les comédiens. Après des films marquant l'histoire du cinéma (de bonne ou mauvaise manière) comme Avatar, de nombreux cinéastes s'interrogent sur l'avenir des interprètes et des technologies cinématographiques. Le Congrès analyse parfaitement ce problème contemporain.

    La seconde partie se rapproche plus de l'adaptation de l'ouvrage de Lem, Le Congrès de futurologie. Petit génie de la science-fiction (auteur de Solaris), il offre à un autre génie (Folman, réalisateur de Valse avec Bachir) un récit d'une grande ingéniosité. Afin de ne jamais perdre le spectateur, le fondateur de l'animation documentaire ajoute ce qu'il faut de didactisme pour que tout soit le plus clair possible. Tant mieux car après avoir compris les enjeux principaux d'une narration aussi déroutante qu'ingénieuse, le public pourra apprécier une atmosphère terriblement anxiogène où seule l'animation pouvait rendre compte de cet univers. La force du Congrès tient à son évolution thématique. D'abord critique du système hollywoodien, cette œuvre étend son jugement à l'ensemble de la société. Une société purement consommatrice qui ne se rend plus compte des produits qu'elle consomme pour lui faire oublier la triste réalité des choses.

    Les images de Folman sont somptueuses, tant par ses couleurs que part les multiples références culturelles qu'elles proposent. Avec ce film, l'israélien ne part pas dans un délire incompréhensible, il marque l'animation et le cinéma tout entier au fer rouge. Une marque indélébile qui restera gravée dans vos esprits.
    SothaSil
    SothaSil

    11 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2015
    Le Congrès est déroutant à mains égards, mais pas pour autant raté, bien au contraire. Même s'il est difficile d'évoquer le scenario sans spoiler, on peut au moins dire que le film raconte la quête d'une mère à la recherche de son fils dans deux mondes différents, qu'il traite du rapport de forces déséquilibré entre les acteurs et les sociétés de production, et aborde le thème de la relation à la réalité. Oui oui, tout ça à la fois. La première partie, en prise de vue réelle, très réussie, s'achève par une séquence à couper le souffle tant elle est chargée en émotions. Le jeu des acteurs, la mise en scène, la musique, tout s'accorde avec brio. La deuxième partie, en animation celle-là, adopte une esthétique vieux cartoon et des couleurs criardes. Le spectateur est embarqué pour un voyage psyché dans un univers fantasque et bien wtf... peut-être trop d'ailleurs, car la narration n'est pas toujours très claire : on se demande parfois à quelle époque on se trouve, s'il s'agit d'un rêve ou de la réalité, où le film va bien pouvoir nous emmener... Rien de grave cependant car ces questions trouveront leurs réponses. Retour à la réalité dans la troisième et dernière partie, dans un futur gris, triste et sale, pour un dénouement surprenant. On en ressort un peu hébété, comme si on était resté en apnée pendant les deux heures que dure Le Congrès. Pas forcément joyeux, mais touché.
    sonia-f
    sonia-f

    1 abonné 65 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    C'est sûr, ceux qui aiment la science fiction faite de vaisseaux spatiaux et pour laquelle l'avenir de l'humanité se jouera sur d'autres planètes vont être déçus. L'avenir de l'humanité, dans ''The congress'', se joue dans la réalité virtuelle. Au milieu d'un scénario qui fait la part belle aux clins d'oeil historiques et cinématographiques, au milieu de cette critique acérée et acerbe de la société d'aujourd'hui, c'est d'abord l'histoire de l'instinct maternel et de la condition humaine qui se joue ici, loin des blockbusters. La voix d'Harvey Keitel s'élève, fabuleuse et envoûtante, capable à elle-seule de nous faire passer par toutes les émotions, et Robin Wright nous entraîne dans un tourbillon vertigineux qui finit dans la confusion des sens, des réalités, des personnes. Une pointe d'humour vient de temps à autre alléger la gravité des propos (''you're Robin, right?''), et le mélange film-animation est très réussi. Certes, il faut reconnaître que certaines séquences d'animation sont un peu longues, pas toujours nécessaires, et ne doivent peut-être leur présence qu'au souci esthétique de la réalisation. Il a fallu 4 ans à Ari Folman pour accoucher du Congrès, et avec lui il réussit à nouveau le tour de force de nous emporter dans son univers trash et poétique. En tout cas, avec moi ça a marché, et j'ai adoré le voyage !
    dai72
    dai72

    153 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 juin 2014
    C'est assez affligeant comme film! Il n'y a pas grand-chose à garder, pas grand-chose qui passionne, c'est même triste de voir du beau monde à l'affiche d'une œuvre si médiocre, si mauvaise. Les acteurs semblent perdus, n'offrent aucune énergie, aucune émotion. Le scénario est d'un ennui mortel (la première heure étant catastrophique). L'animation est ridicule, elle n'est pas originale, elle fait vieillotte, elle rappelle l'animation d'un ancien temps, sans apporter modernité ni créativité, sans conserver non plus le charme désuet que l'on retrouve dans les débuts de l'animation. La musique est transparente, les effets également. Vraiment, rien de bon!!
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    94 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juillet 2013
    On peut voir ce film hybride, une moitié avec des acteurs en chair et en os et un autre en animation, comme une réflexion sur l'avenir du cinéma, et à travers lui, celui des comédiens. On peut aussi y être sensible à la relation qui unit une mère, actrice sur le déclin qui se voit offrir un ultime contrat qui a tout du pacte avec le diable, à son fils atteint d'un syndrome qui le rend sourd et aveugle. Hélas, on peut aussi recevoir le tout comme un nébuleux prêchi-prêcha où surnage un esprit un peu trop new age à mon goût. Un sentiment décuplé par une animation très psychédélique qui nous transporte dans le monde des hallucinations, celui du mensonge, de l'éternelle jeunesse et de la dépossession de l'émotion et du libre arbitre. Pour l'héroïne (Robin Wright qui joue en quelque sort son propre rôle), le choix est cornélien et cruel. Il y a quelques bonnes idées, plus dans la partie non animée (l'ancien hangar d'aéroport où vivent l'actrice et ses deux enfants, le moment du scan) mais l'ensemble demeure long et lent. La vision mélancolique et noire du réalisateur ne nous touche guère parce qu'elle n'apparait limpide que par moments et se drape trop souvent d'oripeaux grand-guignolesques
    diki2
    diki2

    26 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2014
    Je n'avais pas lu une seule ligne sur ce film avant de le voir..erreur fatale! les 45 premières minutes m'ont énormément plu, intrigué et puis tout bascule dans un trip animé sous acide où là j'ai perdu le fil de la narration. Robin wright m'avait ému par l' extrème sensibilité qu'elle manifeste en exprimant ses doutes, ses peurs... Mais le réalisateur nous perd ensuite par un traitement sans doute très personnel et exigeant que j'ai peiné à suivre puisque je me suis endormi ! Reste le propos du film qui aurait pu je pense trouver toute sa force dans une narration moins échevelée. Bref un film prise de tête avec la nette impression qu'Ari folman s'est regardé réaliser le film. Dommage car le thème du film et ce qu'il dénonce méritait qu'on s'y arrête plutôt deux fois qu'une.
    stephaneas
    stephaneas

    30 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Une bonne idée pour un résultat étonnant dans le mauvais sens du terme hélas ...
    Après le réussi Valse avec Bachir , c'est avec confiance que je suis allé voir ce film du même réalisateur , surtout que le sujet été original (scanné une actrice pour qu'elle devienne immortel et accepte tout les rôles sans donné de sa personne)
    Le début du film en mode réelle est réussi , c'est captivant et ce délire futuriste pose des questions sur le futur du cinéma .
    Hélas ce n'est qu'1/4 du film , une fois le personnage scanné et qu'il entre dans la partie image de synthèse et animation en mode science fiction c'est pas du tout ce que j'attendais ...
    Car on ne voit pas le personnage sur un fil conducteur joué des rôles différents dans un monde imaginaire , mais un délire auquel je ne suis pas entré puisque j'ai rien compris , çà part dans tout les sens sans qu'il y ait vraiment un sens ou alors que j'ai pas saisi .
    Autant dire que j'ai décroché a mi-film avec l'espoir que le film retombe dans un truc compréhensible , et bien non .
    Déception ...
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2013
    Rarement un film aura été aussi inégal entre ses deux parties, il faut le dire très distinctes, comme dans Le congrès. Dans un premier temps, c'est un bijou d'intelligence, réflexion sur un Hollywood prêt à tout pour s'arroger tous les droits sur des acteurs qui ne sont plus que des images bientôt scannées et n'appartenant plus à ses propriétaires. Robin Wright est renversante dans le rôle d'une actrice qui a fait les mauvais choix et n'en aura d'autre que de pactiser avec les diables des grands studios. Après une heure, le film d'Ari Folman bascule dans l'animation et surtout dans un délire psychédélique grandement confus. Il tente bien de se rattraper aux branches dans les dernières minutes mais le mal est fait. Faute de magie et de poésie, Le congrès a sombré corps et bien dans un capharnaüm fantastique qui laisse pantois et énervé.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    122 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2013
    long , ennuyeux , poussif , un brin psychédélique dans l'animation , mai s quel ennui pour nous faire comprendre que rêver sa vie ou la vivre il faut faire un choix ! moi je choisis d'aller voir un bon film pour le prochain
    Frédéric M
    Frédéric M

    19 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    Je mets deux étoiles, mais je pourrai mettre moins. La première demi-heure est intéressante, mais dès que l'on passe dans la partie animée et fantastique, j'ai subitement décroché, et je me suis ennuyé. J'ai trouvé cela languissant sans comprendre le but psychologique de la chose... Il faut peut-être prendre des substances pour suivre le fil lol
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 août 2018
    Après une très belle première partie, mélancolique et étrange, entre le réalisme et l'anticipation, Le Congrès prend le risque de rebattre entièrement les cartes pour virer au trip cartoonesque et psychédélique. Dépossédée de sa propre image, qu'elle a vendue aux studios Miramax, Robin Wright est une dernière fois sollicitée par son producteur qui souhaite désormais acheter sa "substance", c'est-à-dire faire de Robin Wright un composé chimique que n'importe qui pourra avaler pour prendre un temps l'apparence de la star. Le film emprunte alors la voie d'une fable politique maladroite, un brin simpliste, avec gourou tonitruant et foule en délire. Mais c'est surtout dans son imaginaire débridé, quasi-abstrait, qu'il sert le mieux son thème. Ari Folman ne donne pas seulement à penser les dangers de l'imagination, il nous les donne à expérimenter en nous perdant dans les méandres de visions hallucinantes, quelque part entre Les Maîtres du temps et Yellow Submarine.

    On a parfois du mal à suivre Le Congrès mais, malgré son apparente incohérence, le film suit imperturbablement son fil rouge : personnage apparemment secondaire, Aaron, le fils de Robin atteint du syndrôme d'Usher et passionné de cerfs-volants, est la figure centrale du film. La menace concrète d'une perte de contact avec le réel (sa maladie le rend progressivement sourd et aveugle) fait écho aux délires lucratifs et totallitaires de la Miramax. Le Congrès est en quelque sorte un éloge paradoxal du cinéma, un plaidoyer contre la contamination du réel et de l'imaginaire l'un par l'autre, mais aussi un abandon total, visuel, narratif, à cet effacement des frontières. Jusqu'à un épilogue bouleversant où le fil d'Ariane conduit la mère à son fils et où le rêve et la réalité fusionnent enfin.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2013
    Divisé en deux parties, l'une en prises de vues réelles, l'autre en animation, cette libre adaptation du Congrès de futurologie, de Stanislaw Lem, est indéniablement originale. La première partie est même très intéressante dans sa dimension de métacinéma. Rarement le cinéma, comme concept et comme pratique, a ainsi fait l'objet d'un traitement de science-fiction. Ari Folman nourrit une réflexion sur l'évolution technologique du septième art, évolution potentiellement déshumanisante, qui verrait la disparition des acteurs, notamment, au profit d'avatars numérisés, malléables à l'envi. Le réalisateur israélien imagine un art avec des ordinateurs pour seuls relais de l'imagination ou plutôt d'impératifs commerciaux. Tendance liberticide et fossoyeuse d'émotions. Folman en profite au passage pour brosser un tableau cynique de l'industrie hollywoodienne via le personnage de Jeff, un ponte de la Miramount (mix de Miramax et de Paramount). Plus ambigu est le personnage de Robin Wright, interprété par Robin Wright elle-même. Son portrait est à la fois compatissant et cruel, car tout empreint d'éléments autobiographiques. Dans un rôle vaguement masochiste, donc, l'actrice représente la fin d'une génération d'acteurs dont la fragilité, les caprices, la soumission aux aléas de la vie, constituent autant de risques pour la réalisation des films, leur rentabilité, et l'enrichissement des majors. D'où l'idée de ces "doubles" capables de faire ce que les stars ne veulent ou ne peuvent pas faire.
    Malheureusement, cette fiction enterrant un star-system en chair et en os, et consacrant les dérives plus ou moins fascisantes d'une industrie toute puissante, ne tient pas ses promesses. Avec le passage à l'animation, les enjeux dramatiques se brouillent peu à peu et l'intrigue finit par se noyer dans la confusion d'un trip psychédélique entre réalité et virtualité fantasmée. Folman avait réuni tous les éléments pour un grand film de SF autour du cinéma, mais il s'est perdu en route, accouchant finalement d'un résultat très frustrant. Quel dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Film surprenant et interpellant notre conformisme. le film nous bascule tranquillement de l'image à la BD psychédélique style 1970. dans la première partie un Harvey Keitel remarquable dans un rôle d'agent affectivement attaché à son actrice dont il souhaite le bonheur. Un Danny Houston convaincant dans le rôle du patron sans état d'âme. la jeune Sami Gayle qui poursuit une carrière qui promet! Quand à Rin Wright elle est sublime et émouvante! A voir absolument
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