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    Le Congrès
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    161 critiques spectateurs

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    Fritz L
    Fritz L

    187 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2013
    Le Congrès est un « petit » film halluciné façon tsunami émotionnel. La première partie plante le décor, Robin Wright, actrice has been et plus du tout bancable, se fait laminer par le directeur de son studio. Son dernier contrat lui sera fatal puisque la dépossédant totalement de son droit à l’image pendant 20 ans. Notre empathie est alors au summum, elle est belle encore, désarmée et si fragile, et on se dit « mais quel culot d’accepter un rôle pareil » ! On la retrouve deux décennies plus tard. Dans le champ de ruine qu’est sa vie, tout bascule (transition du réel à l’animation). On la croyait à terre il n’en est rien ! Ce lutte qu’elle mène contre ce monde si facile du virtuel, où il est possible d’être qui l’on veut à loisir, est un combat pour la vie, pour l’amour, contre la peur…
    Véritable parabole, le film de Ari Folman (réalisateur du splendide Valse avec Bachir) exacerbe nos sentiments et tente de nous faire atterrir, à l’image des clients d’un Miramount Hôtel en péril… Quel est le sens de notre destinée, le confort, la belle image que l’on projette aux autres ? Ou alors l’amour, le don de soi, le partage, la liberté d’être ? Nous sommes loin du film engagé, le discours ne se veut pas pamphlétaire, « Le congrès » est plutôt un film engageant. Il provoque, séduit, vous touche avec beaucoup de simplicité, et de délicatesse jusqu’au dernier plan, où le prénom Aaron résonne comme un écho de délivrance.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    215 abonnés 2 867 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2023
    La déviance d'un système ouvert à la critique sur l'image, dont le spectateur se fait sienne. Un récit complexe à orchestrer, mêlant image réelles et animées, plutôt bien fondé. Un film qui fait parler et déstabilise par son traitement, pas du tout esthétique finalement mais très engagé. Plus étonnant que sa structure, le travail sur le son s'exprime bien plus encore. Écoutez, C'est surprenant.
    pierre72
    pierre72

    142 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2013
    Avec un titre aussi peu vendeur, "Le congrès" a toutes les chances de passer comme une météorite sur les écrans. Et ce n'est pas son concept bicéphale qui va arranger un éventuel bouche à oreille.
    Nous avons en présence une partie du film en cinéma normal et une autre en dessin animé. Le lien c'est l'actrice Robin Wright, en réel d'abord dans son propre rôle, en héroïne cartoonesque ensuite.
    Belle, toujours, proche de la cinquantaine, une carrière faite de mauvais choix, Robin se voit proposer par un producteur un contrat qui lui interdit d'apparaître réellement sur un écran ou sur une scène. En échange, son image, ses expressions seront scannées et utilisées à satiété par le studio pour la production de films de séries aux acteurs dématérialisés (plus de caprices, de retards, de questionnements, l'acteur est ainsi utilisé juste pour son image, voire son aura auprès des spectateurs).
    Cette première partie, questionne assez cyniquement le droit à l'image, la survie du cinéma réel. Bien jouée, bien mise en scène, on est emporté par le propos quand soudain, on se retrouve vingt ans après, avec une Robin (joliment) vieillie, au volant d'une Porsche et se rendant à une espèce de congrès d'animation. Pour entrer dans le palais de ce festival, elle doit avaler un produit qui lui donne une apparence de dessin animé. Et c'est parti pour une heure de délire visuel et scénaristique. Il est toujours un peu question de divertissement mais les choses se compliquent un peu. Robin apprend que bientôt son image pourra être consommée par les spectateurs comme un aliment, leur permettant ainsi de l'intégrer dans leurs rêves. Robin a beau être moderne, et vivre maintenant dans un paysage de fantaisie aux habitants délirants, son sang ne fait qu'un tour et tente de s'opposer à cette soi-disant avancée technique qu'elle juge totalitariste. A partir de là, entre images visuellement inventives mais trop foisonnantes, cryogénisation et recherche larmoyante d'un fils devenu aveugle (et sourd aussi, je crois), l'intérêt du départ se dilue un peu. Trop cartésien, j'ai eu du mal à suivre ses errances dans différents espaces réels ou virtuels. La science au service du spectacle pour que l'humain se transforme en personnage de cartoon et oubli ainsi une vie pénible dans le réel, manque pour moi de consistance. Le scénario semble alors, comme les images, partir dans toutes les directions.
    La fin sur le blog
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2013
    Pendant un certain temps, on a du mal à voir où va le film, mais à partir de la partie animation, on va dire que le film devient passionnant et littéralement "poignant"....
    cette histoire de destin, de fatalité et de monde virtuel, peut être pour certains une magnifique métaphore d'une "névrose" ou tout au moins d'une partie douloureuse de leur vie....
    Le film comporte deux parties essentielles, le temps présent, faite d'incertitudes sur le travail et la vie de Robin Wright, et un temps futur , 20 ans après, où tout devient virtuel (en film d'animation) .....
    Survient finalement le "réveil"....(psychologique)
    Ce n'est pas un film à proprement parler joyeux, il parle de douleur morale, de sens de la vie, avec discrétion et subtilité (la vie de Robin Wright servant d'échantillon à de possibles actions, à des déchirures)....
    Le tout est un travail de science fiction d'une belle sensibilité, et d'une élégance efficiente....
    J'ai aimé.....
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    114 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2013
    C'est le genre de projet audacieux qui ne peut que faire plaisir aux spectateurs avides de liberté artistique. Le réalisateur de "Valse avec Bachir" prend le pari de risquer de perdre le spectateur avec une seconde partie (qui évoque le psychédélisme pop) contrastant avec une première partie plus centrée sur les dialogues et l'intimisme. Le film n'est pas sans défauts mais le réalisateur a une manière bien singulière, presque anachronique, d'aborder ce thème de SF adapté de Stanislas Lem ("Solaris") où la fin du cinéma incarné donne naissance à un monde hallucinatoire collectif, un trip sensoriel questionnant notre identité et notre rapport au réel. Le scénario évoque aussi le lien affectif d'une mère avec son fils, plus fort que l'artifice.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 132 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2013
    (...) Et pourtant il y avait matière à faire quelque chose d’intéressant. L’univers fantasmagorique est relativement beau à regarder, c’est d’ailleurs la seule chose à sauver de ce film : la beauté de ses images. Or, voulant aller jusqu’au bout de son raisonnement, Ari Folman a fini par perdre définitivement pied. Le naufrage ne pouvait plus être évité. Une énorme déception !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 juin 2014
    ATTENTION: "SPOILER": je rentre peut-être un peu de trop dans les détails du film, mais c'est surtout à voir qu'à lire, (ici je parle du film bien sûr) Sinon ne me lisez pas.
    J'ai visionné ce film et j'en ressors pas avec une bonne impression, l'idée est originale quoique un peu trop superflue, une grande actrice: (Robin Wright) qui joue son propre rôle, la société Miramount-Nagasaki qui l'emploie la trouve soi-disant hors du coup, car elle vieillit et que chez eux faut être au top, là je trouve cela vraiment con, car (Robin Wright est une superbe femme comme l'on en voit pas beaucoup dans le cinéma, c'est vrai elle n'est pas la seule et ne le sera jamais, mais dire qu'elle ne convient plus à l’éthique de cette conne de société de production est vraiment exagéré, le réalisateur aurait dû choisir alors une plus vieille ou plus laide femme, que cette splendide femme qu'est (Robin Wright) et cette bête société de production fini par contrainte que si elle veut continuer à jouer dans le domaine du cinéma elle devra se plier à leurs exigences, qui est de faire d'elle un alias ou (copie scannée à l’identique «informatique»), comme cela elle pourra continuer à ravir les écrans sans être présente lors de tournages, vu qu'ils en auront fait une copie informatique, sans quoi ils la mettraient hors circuit et son manager interprété par (Harvey Keitel) finit par la faire à cette idée et à accepter d'être ce que la production exige d'elle. En deuxième partie l'on part vers l'onirisme (le rêve) où elle est projetée en tant que personnage de dessins animés pour aller à ce fameux congrès qu'on lui avait promis, là nous entrons dans l'univers coloré et superbement bien fait du dessin animé et le film se passe en tranches d'années qui défilent jusqu'à la fin. Ça par contre, c'est bien fait de superbe couleur et de très belles animations. Mais pour certaines personnes, je suis persuadé, qu'elles auront des fois du mal à suivre totalement le film, qui quant à lui est quand même spécial, mais bien fait. Je le note donc 4 étoiles sur 5
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 juillet 2013
    Film peu défendu par une critique aveugle, Le Congrès est pourtant magnifique. Que ceux qui n'aiment pas la S.F se rassurent: Le Congrès est aussi un mélodrame. Ceux qui n'aiment pas le mélodrame pourront y voir une fable sur la condition d'actrice, où Robin Wright (qui joue son propre rôle) perd à la fois son visage et son âme. Presque inépuisable, le film en contient encore d'autres: un conte évoquant Blanche-Neige et Le Roi et l'Oiseau, un trip rappelant The Wall d'Alan Parker. Bref, Le Congrès est un film qui fait rêver et qui porte le cinéma là où il doit être: dans le ciel.
    Une critique détaillée du film sur mon blog
    Vador Mir
    Vador Mir

    263 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2020
    Un délire halluciné et onirique très original. Certaines scènes sont magnifiques et Robin Wright est excellente.. Le scénario fait réfléchir, de la science fiction intelligente.
    yoyo114
    yoyo114

    42 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2013
    Je suis allé voir le congrès pour ses deux acteurs principaux et son synopsis intriguant. Le film se découpe en deux parties distinctes, l'une en images réelles, et l'autre principalement en animation. Dans la première partie, on découvre Robin Wright confrontée à une révolution des acteurs : le scan, qui permet aux studios d'utiliser l'image des stars du cinéma et de les implanter dans leurs futurs films. Cette première partie, moitié documentaire, moitié science-fiction, est sublime. Chaque plan est traversé par une sorte de douce poésie, qui culmine dans la scène finale où Robin déploie sa palette d'émotions, enfermée dans une bulle lumineuse. La deuxième partie convainc moins, en revanche. L'animation est travaillée, mais peine à créer de l'émotion et de l'empathie. Et pour tout dire, le spectateur se perd dans un scénario confus. Heureusement, la fin, sublime et déchirante, rattrape tout ! On comprend ce qui unifie un film en apparence échevelée : la peur d'un cinéma (et d'un monde) sans émotions et sans lien humain. Ce plan où Robin Wright avance au milieu d'une foule hagarde est vraiment très beau, et évocateur d'une société où les individus se laissent bouffer par leurs désirs égoïstes, au point de s'enfermer dans leur propre univers et de se couper des autres. Robin Wright et Harvey Keitel sont sublimes. Le réalisateur est audacieux, il mélange les genres avec beaucoup d'assurance. Dommage pour cette partie animée très confuse qui plombe la force du film.
    Prad12
    Prad12

    95 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 août 2017
    A part la musique il n'y a rien à sauver dans ce métrage pompeux au possible....... génial, incroyable dystopie, précurseur pour ceux qui veulent se la jouer mais vrai daube et énorme bide en salle pour ceux qui ne voit que le côté fausse philosophie et dénonciation du monde du spectacle totalement hypocrite. Les acteurs réels sont fabuleux mais l'animation est proprement horrible et datée avec son côté pop art et psychédélique des années passées......et puis un peu de cohérence éviterait de lourdes erreurs.....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juillet 2013
    Une grosse merde. Franchement je vous conseille d aller voir autre chose.
    Un film prétentieux , des dialogues qui n en finissent pas. C long, c insupportable
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 septembre 2013
    Quel horrible chose. La partie animation est franchement moche et le concept d'ensemble est presque dérangeant politiquement.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    252 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2013
    Avec Valse avec Bashir, le réalisateur Israélien Ari Folman a été reconnu comme un des maîtres du documentaire en animation. Pour son cinquième film, le metteur en scéne continue de mélanger film live et passage en animation pour une fiction dénonçant l'abus de modernité des studios de cinéma américains.
    Cette fiction est à la base un livre du romancier polonais Stanislas Lem, un auteur plutot tourné vers la science fiction a qui l'on doit notamment Solaris, oeuvre complexe adaptée par deux fois déjà au cinéma. Du roman, le réalisateur Ari Folman n'en a gardé que l'idée principale. Celle d'un congrés de futurologues qui se retrouve perturbé par une attaque terroriste. Cette histoire n'est d'ailleurs que la seconde partie du film.

    La première partie est elle (presque) totalement inventé. Robin Wright y joue plus ou moins son vrai rôle. Celui d'un actrice dont les choix de carrière peu judicieux ont mené dans une traversée du désert. Si la réalité n'est pas à ce niveau pour la comédienne qui n'a jamais cessé de tourner même si elle a vite quitté le haut de l'affiche, elle s'en rapproche pas mal. Il faut du courage pour accepter ce rôle qui vous rabaisse au rand d'actrice has-been.

    Cette première partie est vraiment intéressante. Ari Folman balance pas mal sur le marketing qui a pris le pas sur la création à Hollywood. Une dénonciation en règle de la surenchère Hollywoodienne qui se déverse en masse sur les écrans du monde entier sans laisser de chance aux films d'auteurs. Une observation très fine qui risque certainement d'en froisser beaucoup, James Cameron et son Avatar en tête ! C'est ce qu'avait dénoncé également Andrew Niccol dans Simone, une autre histoire d'actrice virtuelle qui date déjà de 2002. Une époque ou on en parlait avec crainte sans en avoir vu encore le résultat. Robin Wright avait d'ailleurs accepté en 2002 d'etre numérisée entièrement pour jouer dans La Légende De Beowulf de Robert Zemeckis.

    Le succès de Valse Avec Bashir à travers le monde permet maintenant à Ari Folman d'avoir de grands acteurs dans son nouveau film. Après Robin Wright qui se prète au jeu de s'interpreter elle même, il n'a pas été dur de convaincre Harvey Keytel, Danny Huston (30 Jours De Nuit), Jon Damm (Mad Men) et Paul Giamatti (La Jeune Fille De L'Eau) de faire ne serait ce qu'une courte apparition. Les enfants sont aussi joués par deux petites valeurs montante Kodi Smit McPhee (La Route, Laisse Moi Entrer) et Sami Gayle vu en jeune prostituée dans Detachment.

    La deuxième partie du film se déroule 20 ans aprés que Robin Wright a accepté d'être entièrement numérisée et qu'elle a a laissé son double poursuivre sa carrière d'actrice. Elle se rend dans un congrès ou il faut se présenter sous une forme animée. C'est alors que le film bascule entièrement en dessin animé, utilisant la vieille technique de la rotoscopie (A Scanner Darkly). Graphiquement le film semble basculer à l'époque des premiers dessins animés de Popeye ou Betty Boop avec le même genre de graphisme et de situations totalement cartoonesque. Un parti pris graphique très sympathique qui se veut rétro pour se démarquer de tout ce qui se fait actuellement. De nombreux hommages au cinéma sont glissés ici et là pour le plaisir des cinéphiles.

    Là ou la première partie s’annonçait comme vraiment inintéressante pour tout ce qu'elle dénonçait, la seconde partie désarçonne complètement. En intégrant à son récit une version arrangée du roman de Stanislas Lem, Ari Folman réalise un film deux en un ou on ne voit pas vraiment le rapport entre la première et la deuxième partie à l'exception des personnages que l'on retrouve dans les deux moitiées mais là encore cela rajoute à la confusion car ils ne sont plus forcement qu'ils étaient à la base. Voilà un dessin animé qui n'est absolument pas pour les enfants ! car l'intrigue déjà difficile à suivre pour un adulte sera complètement incompréhensible aux plus jeunes. Un film à conseiller aux fans d'animations rétro et à tout ceux qui aiment se prendre la tête sur des scénarios incompréhensibles.
    Jerome Barbe Fontaine
    Jerome Barbe Fontaine

    20 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    Alice passe de l'autre côté de l'écran, on change de film en l'espace d'une pilule. A voir absolument : pour moi c'est le film métaphysique sur les univers virtuels...
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